Athénée Théâtre Louis-Jouvet | Phèdre

Phèdre

Grande Salle • 1h10 • Théâtre
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Présentation

C’est l’histoire de Phèdre, femme du légendaire et puissant Thésée, roi d’Athènes, qui s’éprend d’Hippolyte, le fils que Thésée a eu avant elle, avec Antiope reine des Amazones. Cet amour impossible, incestueux, détruit non seulement Phèdre et Hippolyte, mais révèle la noirceur du monde, et la violence parfois des liens fragiles, ambigus, d’amour et de haine, de désir et d’interdit, qui unissent familles et enfants, sociétés. Thésée, qui aura affronté le pouvoir, les dieux, le monde souterrain des morts, ne résistera pas à l’amour interdit de Phèdre pour le jeune Hippolyte.

La nouvelle traduction et adaptation de Frédéric Boyer tend à faire entendre dans une langue française contemporaine la vigueur, la violence, l’étonnement de ce texte qui se met à résonner étrangement avec nos propres violences aujourd’hui. C’est cela que Georges Lavaudant a voulu retrouver en puisant dans la pièce de Sénèque : la passion à l’état brut, quasi sauvage encore. Passion monstre de Phèdre pour Hippolyte, passion archaïque d’Hippolyte pour la chasse, de Thésée pour la guerre... Passions qui tuent indifféremment hommes, femmes, animaux...

Dans cette « Phèdre » incandescente où décors et costumes sont réduits à l’essentiel, les corps, habillés de lumière et d’ombre, occupent l’espace autant que les mots. Comme dans ces théâtres d’Orient où la force naît de l’épure.


C’est l’histoire de Phèdre, femme du légendaire et puissant Thésée, roi d’Athènes, qui s’éprend d’Hippolyte, le fils que Thésée a eu avant elle, avec Antiope reine des Amazones. Cet amour impossible, incestueux, détruit non seulement Phèdre et Hippolyte, mais révèle la noirceur du monde, et la violence parfois des liens fragiles, ambigus, d’amour et de haine, de désir et d’interdit, qui unissent familles et enfants, sociétés. Thésée, qui aura affronté le pouvoir, les dieux, le monde souterrain des morts, ne résistera pas à l’amour interdit de Phèdre pour le jeune Hippolyte. La nouvelle traduction et adaptation de Frédéric Boyer tend à faire entendre dans une langue française contemporaine la vigueur, la violence, l’étonnement de ce texte qui se met à résonner étrangement avec nos propres violences aujourd’hui. C’est cela que Georges Lavaudant a voulu retrouver en puisant dans la pièce de Sénèque : la passion à l’état brut, quasi sauvage encore. Passion monstre de Phèdre pour Hippolyte, passion archaïque d’Hippolyte pour la chasse, de Thésée pour la guerre... Passions qui tuent indifféremment hommes, femmes, animaux... Dans cette « Phèdre » incandescente où décors et costumes sont réduits à l’essentiel, les corps, habillés de lumière et d’ombre, occupent l’espace autant que les mots. Comme dans ces théâtres d’Orient où la force naît de l’épure.

Distribution

Texte Sénèque • Traduction Frédéric Boyer • Mise en scène Georges Lavaudant

Lumières Georges Lavaudant & Cristobal Castillo-Mora • Régisseur général Nicolas Natarianni • Régisseur son Jean-Louis Imbert • Habilleuse Nathalie Damville

Phèdre Astrid Bas • la Nourrice Bénédicte Guilbert • Thésée Aurélien Recoing • Hippolyte Maxime Taffanel • le Messager Mathurin Voltz

Coproduction : LG théâtre, Le Printemps des Comédiens. Avec le soutien du Centquatre – Paris.
La compagnie LG théâtre est conventionnée par le Ministère de la Culture. Phèdre de Sénèque, dans la traduction de Frédéric Boyer, sera publiée aux éditons Actes Sud papiers en septembre 2023.
Crédit photo : Marie Clauzade


Informations pratiques

Conseillé à partir de 15 ans.
Conseillé à partir de 15 ans.

Autour du spectacle

Deux rencontres auront lieu avec l'équipe artistique : avec les comédiennes et comédiens mardi 17 octobre et avec le metteur en scène Georges Lavaudant samedi 21 octobre dans la grande salle après la représentation.

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On en parle...

'L'immense metteur en scène Georges Lavaudant donne à entendre le mythe de ‘Phèdre’ dans sa brutalité archaïque, sa monstruosité originelle.'

- Midi Libre -

‘C’est Phèdre de Sénèque que crée Georges Lavaudant […] dans la traduction de Frédéric Boyer. Une version archaïque et limpide du mythe, sculptée par la puissance de la langue et la présence des corps.’

- Journal La Terrasse -