dossier de presse - 23 rue Couperin "Le jeune metteur en scène et comédien français nous plonge dans les HLM de son enfance avec 23 rue Couperin. Âpre et visuellement stupéfiant. On est bluffé par l’explosion architecturale qui fait écho à la violence urbaine ici décrite par Bel Kacem. Passé par une école de design (la Head genevoise), il la restitue sur scène avec une rare maîtrise de l’espace. Alors, oui, Karim Bel Kacem possède un vrai talent qui nous plonge dans ce brasier ardent. Et fait entrer dans le répertoire du théâtre un sujet largement traité au cinéma, qu’il aborde comme par le viseur d’une caméra. Le travail est stupéfiant." critique parue à la création du spectacle en mai 2017 à Genève
- Le Courrier -
"La banlieue, version sons et lumières. C’est d’abord de cette manière que l’on entre dans Le Pigeonnier, cette cité d’Amiens où a vécu jusqu’à ses 17 ans Karim Bel Kacem, plasticien et metteur en scène. [...] sur fond de rumeurs évoquant les soulèvements de 2005 et les affrontements de 2012, des fumigènes et pétards embrasent le décor constitué de cages à lapin. Cris, sirènes et sommation. Feu, fumée et destruction. Ce début de 23 rue Couperin, raconte bien l’impasse de ces espaces conçus pour héberger en masse les travailleurs de l’immigration sans trop se soucier de leur respiration. La suite, qui relève du documentaire, puis de la composition musicale et enfin du jeu dresse un portrait pluriel du lieu [...] la musique et le comédien prêtent ensuite un corps et une âme forte au projet. [...] Tout simplement éloquent." critique parue à la création du spectacle en mai 2017 à Genève
- Le Temps -
"Poème scénique, visuel et musical, 23 rue Couperin nous propose une représentation saisissante de la banlieue. [...] Beauté inédite de ce spectacle qui réussit à croiser des pigeons et l'un des meilleurs ensembles de musique contemporaine sur une même scène."
- Transfuge -
"Ce spectacle de Karim Bel Kacem recèle une force invocatoire, capable de ressusciter l’âme ectoplasmique d’un quartier condamné."
- Théâtral Magazine -
"Un théâtre total, tout autant documentaire que surréel : 23 rue Couperin de Karim Bel Kacem dit la banlieue, celle d'une ville moyenne française. [...] Un sentiment passe. Un sentiment qui prend forme au-delà de la compassion ou de l'incompréhension. C'est l'utopie du théâtre sur la vie."
- Froggy's delight -
"Évoquant le "pigeonnier" de son enfance, Karim Bel Kacem fait vibrer le cœur des HLM entre lyrisme, réalité crue et beauté fantasmée. Un moment de théâtre musical déroutant sur la fatale tragédie d’un monde au bord de l’explosion."
- L'Œil d'Olivier -