dossier de presse La Passion selon Sade programme de salle La Passion selon Sade "Inspiré de Justine et Histoire de Juliette de Sade, et d’un sonnet de Louise Labé, l’ouvrage est brillamment servi par les forces vives de l’Ensemble Multilatérale, dirigées par Léo Warynski"
- Wanderer -
"En politicien sûr de lui, comme en maître d'oeuvre du désir et de la souffrance, le comédien Eric Houzelot est très sollicité ; il livre une prestation convaincante, où Sade se met véritablement à nu, dans un faux corps-à-corps avec Justine/Juliette, cette ambivalence entre le vice et la vertu. À ce personnage double, la belle soprano franco-portuguaise Raquel Camarinha apporte une séduction froide, comme blasée. Dans cette première partie chantée du "mystère", elle impose une manière de virtuosité, passant du feulement aux aigus, dans une mélopée plaintive aux cris parfois déchirants, qui tient de la souffrance comme du plaisir..."
- Opéra magazine -
"Œuvre "intuitive" aurait dit Stockhausen, qui met au cœur du projet un sonnet de Louise Labé, Ô beaux yeux bruns, qui n’est pas destiné à être chanté. La partition est une énigme que les deux maîtres d’œuvre – Léo Warynski, en charge de la direction, et Antoine Gindt pour la mise en scène – ont dû sonder, décrypter, élaguer et finalement restituer, à la lumière des indications, autant sonores que scéniques, données par le compositeur. Et c’est tant mieux ! [...] Dans sa robe-fourreau rouge sang sur fond de velours vert, Raquel Camarinha est éblouissante, endossant le double rôle de Justine et Juliette."
- Resmusica -
"Antoine Gindt, qui met en scène cette magnifique Passion selon Sade, a trouvé le moyen de faire entendre les mots de Sade. En prélude, on découvre donc le célèbre discours prononcé par Dolmancé dans La Philosophie dans le boudoir. [...] L’acteur Éric Houzelot y est parfait en homme d’État sûr de lui comme il sera parfait ensuite en marquis débauché. [...] Quant à l’héroïne, Justine « O » Juliette, elle est purement et simplement transfigurée par la soprano Raquel Camarinha. Madone d’alcôve rayonnante dans sa robe écarlate, elle met sa voix étincelante, pure, diamantine au service de l’écriture vocale très charnelle de Bussotti."
- Concert Classic -