N’y allons pas par quatre chemins, l’alchimie de l’audace opère merveilleusement. Doublée d’une autre originalité : le rôle d’Orphée a été transcrit et confié à une mezzo-soprano (somptueuse Floriane Hasler en alternance avec Claire Péron) afin de gagner en souplesse d’interprétation de la partition. Pari gagné. Ainsi, la grâce de ce spectacle tient dans la liberté créatrice qu’il s’offre, l’harmonie musicale et visuelle qu’il dessine, et ce réseau d’interprètes remarquables
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Le parti-pris musical est celui d’un jeu assumé sur les contrastes plutôt qu’une tentative de synthèse entre la musique de Gluck et les éléments plus contemporains. (...) La mise en scène de Thomas Bouvet vient renforcer l’aspect intimiste créé par cette relecture musicale.