« Des poissons qui ont avalé une lampe de poche, des méduses aux filaments longs comme des autoroutes, des poulpes luminescents hermaphrodites… » Opéra en plongée, odyssée aquatique, Au cœur de l’océan est aussi une épopée à plusieurs. Halory Georger, auteur-metteur en scène ouvert aux sciences les plus loufoques, Arthur Lavandier et le Balcon, Frédéric Blondy et l’ONCEM s’associent pour cette expédition dans de troubles profondeurs, sonores et imaginaires. Et ils préviennent leurs spectateurs : « On ne revient pas intact des abysses. »
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle Au coeur de l'océan sont malheuresement annulées.
Si vous êtes en possession de billet(s) pour ce spectacle, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent). Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2021, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
- Obtenir le remboursement de vos billets en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet.
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Pour toutes vos demandes, et en raison du volume important de demandes à traiter en cette période, nous vous remercions de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement inhérents à cette situation exceptionnelle.
La billetterie du théâtre est également joignable par téléphone (01 53 05 19 19) de 14h à 18h du mardi au vendredi.
L’équipe de l'Athénée
Avec cet opéra pour voix seule, électronique et “piano simplifié à l’extrême”, Dmitri Kourliandski sur un poème en sept parties de Nastya Rodionova, et le metteur en scène Antoine Gindt proposent une variation contemporaine sur le mythe d’Eurydice. Un monde d’obscurité et d’hallucinations sonores, où flotte encore, incandescente, la mémoire d’Orphée… Rôle confié à un interprète de légende : Dominique Mercy, danseur emblématique de la compagnie Pina Bausch de 1974 à 2009.
Les représentations sont annulées. Plus d'informations sur cette page.
« Cinq femmes dans la maison, vers la fin de l’été, de la fin de l’après-midi au matin encore du lendemain, lorsque la fraîcheur sera revenue et que la nuit et ses démons se seront éloignés. C’est la dernière nuit, libérées enfin du fantôme du fils, du frère, du père, du mari, elles vont pouvoir vivre leurs vies » : c’est ainsi que se présente l’une des plus célèbres pièces de Jean-Luc Lagarce, traduite en plus de trente langues et plébiscitée par les théâtres du monde entier. « Si cette pièce est tant traduite c’est qu’elle a une dimension universelle mais aussi qu’elle parle, toujours, de la situation particulière du pays où elle est présentée », note François Berreur, qui propose ici un spectacle créé avec des actrices haïtiennes. Une version étonnante, forte d’une autre dimension, celle du « vertige de la langue depuis un pays lointain » et « d’un souffle étrange qui balaie les a priori de notre histoire française, ses campagnes et ses mœurs, ses références littéraires et théâtrales. »
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne sont malheuresement annulées.
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- Obtenir le remboursement de vos billets en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet.
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Pour toutes vos demandes, et en raison du volume important de demandes à traiter en cette période, nous vous remercions de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement inhérents à cette situation exceptionnelle.
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L’équipe de l'Athénée
Cher public,
En raison de la crise sanitaire, nous sommes au regret de vous annoncer que le concert « Karine Deshayes et ses complices », prévu le lundi 22 février, est malheureusement annulé.
Si vous avez une réservation pour ce spectacle, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent) en contactant la billetterie. Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2021, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
- Obtenir le remboursement de votre billet en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet.
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre décision explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
En raison du volume important de demandes à traiter, nous vous recommandons de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement de vos demandes.
La billetterie du théâtre est joignable prioritairement par mail (caisse@athenee-theatre.com) et notre service d’accueil par téléphone est ouvert de 14h à 18h du mardi au vendredi et joignable au 01 53 05 19 19.
En en espérant vous retrouver au théâtre dès que les conditions le permettront,
L’équipe de l'Athénée
Karine Deshayes et Alphonse Cemin, aux côtés de jeunes talents remarqués - Marie-Laure Garnier, Kaëlig Boché, Raphaël Jouan -, célèbrent les 150 ans de la disparition d’Alexandre Dumas. L’illustre écrivain sera mis en lumière par les compositeurs de son époque : Liszt, Berlioz, Franck, Reber, Monpou…
En raison de la crise sanitaire, ce concert initialement prévu le 7 décembre a été reporté au lundi 22 février 2021.
Le pire, quand on veut jouer à Faust, est peut-être de voir surgir un diable d’opérette… D’un Pays Basque de carte postale aux frasques de la vie parisienne, cet opéra-comique de 1927, porté par la manière élégante du compositeur Marcel Lattès et les lyrics malicieux d’Albert Willemetz, retrouve la scène grâce l’orchestre des Frivolités parisiennes. Mis en scène par Édouard Signolet, on y voit le diable se tirer lui-même par la queue. Quant à l’humanité, « elle obtient ce qu’elle désire sans même être damnée pour l’éternité… »
Cher public,
En raison de la fermeture des salles de spectacle, les représentations prévues pour Le Diable à Paris du 19 décembre 2020 au samedi 9 janvier 2021 inclus sont malheureusement annulées.
Si vous êtes en possession de billet(s) pour ces spectacles, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Reporter votre venue sur une représentation d’un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent) en indiquant le spectacle et la date à laquelle vous souhaitez y assister.
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent). Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2020, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
- Obtenir le remboursement de votre billet en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé à la compagnie. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Merci pour votre soutien,
L’équipe de l'Athénée
production : Les Frivolités Parisiennes
coproduction : l’Atelier lyrique de Tourcoing et le Théâtre Impérial de Compiègne
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, de la Mairie de Paris, de la Région Ile-de-France, du Centre National de la Musique, du Mécénat musical de la Société Générale, du Mécénat de la Caisse des dépôts et de la Fondation Singer-Polignac
Qui aurait pensé marier Offenbach et Schönberg ? C’est la très bonne idée de ce spectacle, qui associe deux opéras en un acte, pour mieux observer les circulations secrètes de l’amour et du désir. Du Paris de 1857 à la modernité viennoise des années 1930, se tissent des liens dramatiques et musicaux entre fantastique et imaginaire. Un spectacle conçu par Alma Terrasse avec Takénori Némoto, chef de l’Ensemble Musica Nigella, qui avait déjà présenté à l’Athénée un mémorable Pierrot lunaire.
Les représentations sont malheuresement annulées. Plus d'informations sur cette page.
Euphonie Musica Nigella est soutenu par : Région Hauts-de-France, Région Île-de-France, Département du Pas-de-Calais, Communauté d'agglomération des 2 baies en Montreuillois, Spedidam, Musique Nouvelle en Liberté, Les Amis de Musica Nigella, Assophie, le Centre National de la Musique et la Fondation du Judaïsme Français
Avec le concours des Meubles Findinier Attin
Revenant aux racines du conte russe, mais s’inspirant aussi de sources aussi différentes qu’Andersen, Maeterlinck ou Marguerite Duras, la metteure en scène Lucie Berelowitsch et l’auteur Kevin Keiss proposent une version contemporaine, aventureuse et bien sûr musicale de L’Oiseau de feu, où les thèmes de Stravinsky inspirent des chansons originales, pop-rock, qui s’entremêlent de chœurs issus de chants folkloriques russes.
Les représentations sont malheuresement annulées. Plus d'informations sur cette page.
La musique aura-t-elle le dernier mot ? Les mots vont-ils réussir à couper le sifflet à la musique ? De cet affrontement millénaire, Samuel Beckett a tiré une pièce radiophonique et musicale, qu’on pourra retrouver sur une partition flambant neuve : le compositeur Pedro García Velasquez, membre fondateur du Balcon, en donne ici une version résolument XXIe siècle, et forcément un peu colombienne. Le metteur en scène Jacques Osinski retrouve quant à lui Beckett, qu’il a longtemps côtoyé aux côtés de Denis Lavant. Un face-à-face drolatique entre le texte et l’orchestre, qui est aussi “un portrait fascinant de l’artiste en train de créer.”
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle Words and Music sont malheuresement annulées.
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Pour toutes vos demandes, et en raison du volume important de demandes à traiter en cette période, nous vous remercions de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement inhérents à cette situation exceptionnelle.
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L’équipe de l'Athénée
Élève des mêmes maîtres que Bach, contemporain de Telemann, Reinhard Keiser enchantera les publics de son époque… avant de tomber dans un bien injuste oubli. C’est donc à une redécouverte qu’invite ce spectacle mis en scène par Benoît Bénichou sous la direction musicale de Johannes Pramsohler. Reprenant la légende du roi Crésus, il allie la verve vocale à l’italienne et une orchestration à l’allemande, dans une histoire où se croisent guerriers, philosophes, traitres, amoureux, et serviteurs et truculents.”
Une société hystérisée par l’argent, l’antisémitisme.
Tout n’est qu’affaires, prêts, placements, gains, pertes, héritages, salaires... Étranger à l’argent, étranger à lui-même Ivanov s’efface. Personne ne le laissera s’échapper. Il sera ce que chacun veut qu’il soit. Un portrait en forme d’énigme.
Sa subversion n’est pas acceptable. À la fin de chaque acte un cœur éclate. À la fin ce sera le sien.
Il en mourra.
Et s’il ne s’agissait que du chagrin ?
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Pièce emblématique de Tchekhov, révolution littéraire et théâtrale… Pour la première fois il n’y a plus de scène à l’intérieur des actes. Quatre actes, quatre traits, plus de personnages mais des rôles et des structures de pensée.
La mouette, tchaïka en russe, l’oiseau et le rêve brisé !
De sa pièce Tchekhov disait : « J’écris, non sans plaisir, une pièce qui va à l’encontre de toutes les règles dramaturgiques. Quatre rôles de femmes et cinq rôles d’hommes, une vue sur un lac, beaucoup de discours sur la littérature et l’art, peu d’action et cinq tonnes d’amour ».
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Est-il juste d’investir quelqu’un de tous ses rêves et de tous ses espoirs parce que nous nous sentons incapable de les mener nous-même à bout ? Et de reprocher ensuite à cette personne de ne pas être au niveau de ce que nous avons investi ?
« Pan !!!!! Raté !!! Encore raté ! »
Les codes moraux dans lesquels nous nous sommes enfermés. La capacité de l’homme à systématiquement détruire son habitat. C’est aussi l’histoire d’un chagrin…
Il y a peut-être pire que la mort : continuer en sachant que l’on a raté.
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Sur le manuscrit Tchekhov avait écrit : « Du présent n’attendez rien, n’espérez rien. ».
Dans une ville de garnison en Sibérie, trois sœurs célèbrent deux anniversaires : la naissance de la benjamine et la première année de la mort du père. Sans père, sans repères, à la fois les sœurs et la garnison, tous attendent que quelque chose ou quelqu’un arrive.
Comment être à l’heure à un rendez-vous qu’on ne peut que manquer ? On parle on parle on parle, on rêve on rêve on rêve, on espère on espère on espère… On nous oubliera. Si on pouvait savoir !
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Le personnage principal c’est la maison, le domaine, la Russie qui est « notre Cerisaie », dit Trofimov.
Depuis le train en retard au début et cette bougie inutile dans la lumière de l’aube, jusqu’aux fiançailles manquées, aux objets perdus, aux queues de billard cassées, au domaine vendu, aux cerisiers abattus, aux illusions projetées sur l‘avenir. Une sorte de préfiguration de la Russie réduite à la mendicité. Demain, c’est déjà aujourd’hui !
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Deux pièces et huit pièces en un acte groupées avec une dramaturgie qui suit l’ordre d’écriture de Tchekhov.
À travers la mémoire du théâtre,
Des fiançailles à la mort,
Des femmes stupides et méchantes,
Des hommes méchants et stupides,
Des histoires d’argent,
Des cauchemars,
Des attractions,
Une société hystérique.
Comment s’en échapper ?
Puisque c’est la nôtre.
Sur la grand route (lecture)
Le chant du cygne
La demande en mariage
Tatiana Repina
Une noce
Le tragédien malgré lui
Le jubilé
L’Ours
De la nocivité du tabac
Sans Père
Et si finalement il ne s’agissait que d’interroger notre état d’orphelin ?
En raison de l'annulation de l'événement, Chirstian Benedetti raconte les Pièces en un acte et Sans père sur Youtube et en Podcast.
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On ne le disputera pas : mieux vaut une « foirade » de Beckett que la réussite de quelqu’un d’autre. En marge des romans et des grandes pièces, on trouve dans l’œuvre quelques menus trésors qui révèlent peu à peu un paysage mental. Poursuivant leur compagnonnage au long cours avec Samuel Beckett entamé avecCap au pire,Denis Lavant et Jacques Osinski feront entendre L’Image,et quelques magnifiques « foirades ».Un spectacle conçu«comme un impromptu, un moment musical où il s’agit de saisir une beauté fugace ».
Sur l’éternelle trame de la jeune fille innocente que la société va corrompre, Brecht et Kurt Weill proposaient en 1933 une variation aussi neuve que grinçante qui allait devenir un classique. Voici l’héroïne devenue deux sœurs… “Poussée par Anna 1, Anna 2 évite chacun des péchés pour en commettre d’autres bien plus monstrueux avec la bénédiction de tous”, résume le metteur en scène Jacques Osinski. C’est à la jeune mezzo-soprano Natalie Pérez qu’il a confié ce double rôle, dans un roadtrip au Mississippi qui est aussi le récit “du rêve et des compromissions auxquelles on cède pour l’atteindre”, et qui n’a aujourd’hui rien perdu de son insolence et de son mordant.
La soprano allemande Dorothea Röschmann, l’une des mozartiennes les plus distinguées de ces dernières années, est aujourd’hui applaudie à Milan, Berlin ou Londres dans le répertoire wagnérien. Elle vient chanter au théâtre de l’Athénée pour la premiere fois, dans un programme de lied inoubliable. Le pianiste Malcolm Martineau est rempacé par Magnus Svensson.
Un concert sans voix chantée mais certainement pas sans poésie. Le pianiste Alain Planès, érudit magnifique à la carrière foisonnante, fait l’honneur à Alphonse Cemin d’une soirée à deux pianos autour de l’un de ses compositeurs fétiches : Claude Debussy.
Pour connaître le détail du programme de la soirée, consultez le programme de salle.
Qui es-tu, Pelléas ? Certaines figures deviennent emblématiques, d’autres restent toujours évasives : plus on les observe et plus elles disparaissent. Ainsi, qui pourrait dire avec certitude qui est Pelléas, d’où vient Mélisande, qui et où sont Golaud, Yniold, Geneviève… Et la force de la pièce originelle de Maeterlinck se trouve peut-être là : dans les mille légendes qu’elle convoque, dans des étrangetés radicales et pourtant familières, dans les tourments insaisissables de la jalousie et la force des amours accomplies sans un mot… Après avoir présenté à l’Athénée le délicieux Moscou Paradis de Chostakovitch, et un opéra tiré de The Importance of Being Earnest d’Oscar Wilde, les jeunes créateurs d’opéra du Nouvel Opéra Fribourg remontent à la source du texte de Maeterlinck pour proposer une méditation musicale, dramatique et visuelle autour de Pelléas et Mélisande.
*Amoureux éternels, Pelléas et Mélisande ne disparaissent jamais pour de vrai. Évanoui la saison dernière, le spectacle du Nouvel Opéra Fribourg qui les met en scène réapparaît cette saison.
Que Dom Juan compte dans son catalogue 1003 maîtresses rien qu’en Italie passe encore, mais que la duchesse d’Argyll, ait eu 88 amants, voilà qui était un peu too much pour la bonne société britannique de 1963. Pire : on avait en plus de l’affaire quelques photos plus qu’explicites… De ce scandale sexuel de l’upper-class, le compositeur anglais Thomas Adès a tiré une œuvre débridée, sensuelle et moite, qui convoque aussi bien Berg et Stravinsky, que le tango, le cabaret ou la comédie musicale. Avis aux plus prudes : cet opéra comporte une caresse aussi bucale que ducale… et quelques rangs de perles.
Après leur fort remuante Carmen, les jeunes artistes du collectif berlinois Hauen und Stechen, habitué des scènes allemandes des plus prestigieuses comme des repaires les plus underground, proposent leur version de Salomé. Une très libre adaptation de Richard Strauss, qui convoque aussi Wilde et Flaubert, pour un spectacle “entre musique et danse, qui est à la fois un film, un voyage, une foire, et une danse macabre.” Attachez vos ceintures, la soirée promet d’être turbulente.
Les représentations initialement prévues au mois de mars sont reportées les 25, 26, 29 et 30 juin.
Mot du collectif Hauen und Stechen
« Certaines choses doivent être dévoilées, certaines restent dans l’obscurité…mais qui en décide ? Dans le mythe tragique de Salomé, le privé est politique -en particulier lorsque le désir s’expose sur scène. D’un coup d’aile, le fantôme de Loïe Fuller lève soudain le rideau sur un kaléidoscope de voiles et de serpents. Car Salomé n’est pas seule ici : ses incantations se multiplient dans les illustres réinterprétations qui explorent les secrets de l’amour et de la mort. Ces voix multipliées deviennent une force polyphonique et émancipatrice, dont la lune est le témoin brillant et silencieux. »