Athénée Théâtre Louis-Jouvet

Spectacles passés

saison 22-23

  • Dafne


    Conception Aurélien Bory, Geoffroy Jourdain, Wolfgang Mitterer
    Composition Wolfgang Mitterer
    Direction musicale Geoffroy Jourdain
    Mise en scène et scénographie Aurélien Bory
    Assistanat à la mise en scène Gabrielle Maris Victorin
    Collaborateur artistique technique Stéphane Dardé
    Décor Pierre Dequivre
    Création lumières Arno Veyrat
    Costumes Alain Blanchot Régie générale Thomas Dupeyron
    Régie plateau Thomas Dupeyron, Mickaël Godbille
    Régie lumière François Dareys
    Régie son Marjolaine Carme
    Surtitrage Louis Gal
    Pianiste répétiteur Nicolas Chesneau
    Conseil linguistique Elisabeth Rothmund et Jean-François Laplénie
    Avec Les Cris de Paris, Clotilde Cantau, Adèle Carlier, Anne-Emmanuelle Davy, Jeanne Dumat, Constantin Goubet, Floriane Hasler, Michiko Takahashi, Amandine Trenc, Virgile Ancely, Safir Behloul, Renaud Brès, Mathieu Dubroca
    Avec la participation de Alfred Noblet-Rousseau Bory

    On croyait la genèse de l’opéra allemand disparue, elle renaît sous vos yeux à l’Athénée. Ou presque. Dafne, création mondiale, reprend un livret écrit en 1627 d’après Les Métamorphoses d’Ovide, à l’origine pour une musique de Heinrich Schütz, dont la partition aurait disparu dans l’incendie de la bibliothèque de Dresde vers 1730. Le prototype de l’opéra germanique, une vingtaine d’années après le démarrage tonitruant de l’Orfeo vénitien, ne nous est donc pas parvenu. Aujourd’hui, Wolfgang Mitterer reprend ce livret et y pose une nouvelle musique, pétrie d’électronique.

    Le compositeur touche-à-tout autrichien, organiste, sensible aux collaborations jazzesques, habitué dans sa jeunesse à chanter des madrigaux, imagine, pour célébrer à ses yeux « la plus spectaculaire des Métamorphoses », « un  concours de chant apollinien émaillé de surprises, où l’électronique jouera le rôle de la basse continue, dispensant des  couleurs, un vêtement musical où se fondront l’ancien et le nouveau ». Douze interprètes des Cris de Paris, dirigés par Geoffroy Jourdain, poursuivront sur scène leur travail sur Heinrich Schütz, qu’ils ont porté au disque en mars dernier, cette fois-ci en miroir d’une œuvre qu’il n’a pas composée, tel un hommage fantôme

    à quatre siècles d’intervalle.

    Pour mettre en scène la fuite de la nymphe Daphné qui préfère se changer en laurier plutôt que de céder à Apollon, Aurélien Bory transpose les notions de course et de métamorphose, déplaçant le choeur d’un personnage à l’autre, sur un plateau où « tous les effets scéniques seront pensés à vue et exécutés par l’ensemble des chanteurs - acteurs - danseurs - musiciens - accessoiristes en transformation permanente ».

    Avec, comme un écho aux sons électroniques, la recherche d’un invisible, ce « quelque chose qui nous échappe » propre à chaque métamorphose.

    En tournée en 2023
    Vendredi 20 & Samedi 21 janvier, Opéra de Reims  / Vendredi 27 janvier, Atelier lyrique de Tourcoing / Mercredi 1er février, Opéra de Dijon /
    Mercredi 15, Jeudi 16 et Vendredi 17 février, Théâtre Garonne, Scène européenne (Toulouse) dans le cadre de la saison de l’Opéra national Capitole Toulouse

     



    Production : Les Cris de Paris | Compagnie 111

    Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet – Paris , Opéra de Reims, Atelier lyrique de Tourcoing, Opéra national du Capitole – Toulouse, Points communs – Nouvelle scène nationale Cergy-Pontoise/Val d’Oise, Opéra de Dijon, La Muse en circuit – Centre national de création musicale

    Avec le soutien du Théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse

    Accueils en répétition : Théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse, Athénée Théâtre Louis-Jouvet – Paris

    La création de Dafne bénéficie des soutiens du Fonds de Création Lyrique, de l'aide exceptionnelle aux équipes théâtrales indépendantes - DGCA/DRAC Occitanie, de l’aide à l’écriture d’œuvres musicales originales – Ministère de la Culture/DRAC Île-de-France, du Centre national de la Musique, de l'aide à la création de la Mairie de Toulouse et du soutien de la SPEDIDAM. La commande des Cris de Paris à Wolfgang Mitterer est soutenue par la Fondation Ernst von Siemens pour la Musique.

    Remerciements Elisabeth Rothmund, Professeur à Sorbonne Universités.

    du 29 sept. 22 au 5 oct. 22

  • Rembobiner


    Écriture et conception Marie-Ange Gagnaux, Itto Mehdaoui
    Collectif Marthe
    Avec Aurélia Lüscher, Marie-Ange Gagnaux en alternance avec Itto Mehdaoui
    Mise en scène et dramaturgie Clara Bonnet, Marie-Ange Gagnaux, Itto Mehdaoui
    Regard extérieur Aurélia Lüscher
    Régie générale et scénographie Clémentine Pradier
    Création silhouettes et postiches Cécile Kretschmar
    Création son Benjamin Furbacco
    Production et diffusion Florence Verney

    Dans les années 70, la documentariste franco-suisse Carole Roussopoulos acquiert une des premières caméras vidéos portatives, avec laquelle elle va traverser toutes les luttes de son époque : manifestations pour le droit à l’avortement, AG du front révolutionnaire homosexuel, grève au long cours des ouvriers et ouvrières de LIP, premiers états généraux de la prostitution… elle tournera jusqu’à sa mort, en 2009, une centaine de documentaires qui donnent la parole à celles et ceux restés en marge des grands médias. Sur scène, deux comédiennes du Collectif Marthe, (l'une tenant une régie à vue, l'autre incarnant des personnes filmées par Carole Roussopoulos) rembobinent le temps et se frayent un chemin dans le travail novateur de la cinéaste Roussopoulos. En replongeant les spectateurs et spectatrices dans des combats qui ont jalonné les années 70, Rembobiner permet à chacun et chacune de s'interroger sur leur résonance dans notre quotidien et de faire le lien entre travail de mémoire et action au présent.

    En tournée en 2022.23
    Samedi 22 octobre 2022 Théâtre des 13 Vents - Centre Dramatique National de Montpellier
    6-10 novembre Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon 
    14-19 novembre MC2 Grenoble
    9 mars 2023 La Passerelle à Saint-Just-Saint-Rambert
    17 mars Centre culturel de La Ricamarie

     



    Production : Collectif Marthe Coproductions et accueils en résidence : Théâtre du Point du Jour - Lyon, MC2: Grenoble, Théâtre des 13 Vents - CDN de Montpellier, Scène Nationale 61 – Alençon, Théâtre des Îlets-CDN de Montluçon.
    Soutiens : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Réseau Loire en scène Le collectif Marthe est lauréat 2017 du dispositif Cluster de Prémisses.

    Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    Le spectacle inclut des extraits de textes et/ou sonores issus des films suivants :
    Paroles d’assistantes maternelles / Carole Roussopoulos, 1983 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Profession : agricultrice / Carole Roussopoulos, 1982 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Profession : conchylicultrice / Carole Roussopoulos, 1984 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Le F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) / Carole Roussopoulos – video out, 1971 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Y’a qu’à pas baiser / Carole Roussopoulos – video out, 1971 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Monique – LIP I / Carole Roussopoulo – video out, 1973 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
    Sois belle et tais-toi ! / Delphine Seyrig, 1976 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir 

    Photos © Théâtre du Point du Jour

    Remerciements particuliers :
    à Lila Godeberge, stagiaire costumes
    à Clémence de Chambrun et Sabrina Arcent pour la réalisation des banderoles
    à Maurin Ollès, pour ses conseils RAP
    à Alexandra et Géronimo Roussopoulos pour leur bon accord
    à Nicole Fernandez Ferrer et Peggy Préau du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir pour leur dialogue

    du 5 oct. 22 au 19 oct. 22

  • Le Voyage de Gulliver


    D'après une libre adaptation du roman de Jonathan Swift
    Par Valérie Lesort
    Mise en scène Valérie Lesort, Christian Hecq
    Assistant à la mise en scène Florimond Plantier
    Création et réalisation des marionnettes Carole Allemand, Fabienne Tourzi dit Terzi
    Assistante à la réalisation des marionnettes Louise Digard, Alexandra Leseur-Lecocq
    Scénographie Audrey Vuong
    Costumes Vanessa Sannino
    Lumières Pascal Laajili
    Musique Mich Ochowiak, Dominique Bataille
    Accessoires Sophie Coeffic, Juliette Nozières
    Collaboration artistique Sami Adjali
    Création maquillage Hugo Bardin
    Skyresh, Soldat David Alexis
    Myéline, Soldat blefescudien, la Reine de Blefescu Valérie Keruzoré / Caroline Mounier
    Cachaça, Soldat blefescudien Valérie Lesort / Emmanuelle Bougerol
    Le Savant, Soldat, Soldat blefesducien Thierry Lopez
    L’Empereur Éric Verdin
    Soldat, Sollis Pauline Tricot
    Soldat, Cérumen, le Cuisinier, Soldat blefescudien Nicolas Verdier
    Gulliver Renan Carteaux

    Prêts à embarquer pour un voyage fantastique ?

    Les enchanteurs Valérie Lesort et Christian Hecq mettent en scène Le Voyage de Gulliver, récompensé par les Molières de la création visuelle et sonore ainsi que de la mise en scène en 2022.  Cette satire sociale de Jonathan Swift, censurée à sa parution en 1726, est adaptée ici par Valérie Lesort, qui se concentre sur l’épisode de l’île de Liliput.

    Aux côtés de Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIème siècle, nous découvrons ces minuscules habitants, les liliputiens, qui se battent avec leurs voisins au sujet d’un œuf à la coque. Cette histoire fantasque est incarnée par de petites marionnettes hybrides, intégrant les visages de comédiens en chair et en os (on se souvient en effet de Christian Hecq interprétant Mr Herck sur Canal +), confrontés au comédien à taille humaine, Gulliver.

    Une mise en scène pleine de poésie, qui est la marque du tandem Christian Hecq et Valérie Lesort.

    Multirécompensé pour ses spectacles, le duo s’est également distingué avec 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, présenté en 2015 à la Comédie-Française, avant d’autres succès comme La Mouche aux Bouffes du Nord, La petite Balade aux enfers à l’Opéra Comique et plus récemment Le Bourgeois gentilhomme à la Comédie-Française.

    Un spectacle avec plusieurs clés de lecture, pour les petits et les grands.

    Alternance des comédiennes

    Myéline, Soldat blefescudien, la Reine de Blefescu
    Valérie Keruzoré Sa 15 oct, Di 16, Me 19, Je 20, Sa 22 à 16h et 20h, Di 23, Me 26, Je 27, Ve 28, Sa 29 à 16h
    Caroline Mounier Ma 18 oct, Ve 21, Ma 25, Sa 29 à 20h, Di 30, Ma 1er nov, Me 2, Je 3, Ve 4, Sa 5 à 16h et 20h

    Cachaça, Soldat blefescudien
    Valérie Lesort Di 16 oct, Ma 17, Me 18,Sa 22 à 16h et 20h, Ma 25, Me 26, Je 27, Ve 28, Di 30, Ma 1er nov, Me 2, Sa 5 à 16h et 20h
    Emmanuelle Bougerol
    Sa 15 oct, Je 20, Ve 21, Di 23, Sa 29 à 16h et 20h, Je 3 nov, Ve 4

    En tournée en 2022.2023
    Jeudi 10 novembre 2022 Théâtre des Sablons, Neuilly-sur-Seine / 24 - 25 novembre Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines /
    30 novembre - 2 décembre
    Théâtre de Cornouaille – Scène nationale / 9-10 décembre Espace des arts, Scène nationale de Chalon /
    15 - 16 décembre Le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon / 7 - 8 janvier 2023 Palais des Beaux-Arts de Charleroi (Belgique) /
    13 - 14 janvier Le Bateau Feu, Dunkerque / 19 - 22 janvier Théâtre Montansier, Versailles



    Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord, Compagnie Point Fixe
    Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    Coproduction : Les Célestins, Théâtre de Lyon ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre de Saint-Maur; Théâtre National de Nice; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle ; Théâtre de Sartrouville ; Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque ;  Le Grand R, Scène Nationale de La-Roche-sur-Yon ; Théâtre Edwige Feuillère Vesoul

    Action financée par la Région Ile-de-France 
    Avec le soutien du Théâtre Donald Cardwell, Draveil
    Avec le soutien du Fonds d'Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union - ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine

    du 15 oct. 22 au 5 nov. 22

  • Yaron Herman


    Piano Yaron Herman

    Formé auprès d'Opher Brayer, le pianiste Yaron Herman présente son onzième album, déployé autour d'un corpus entièrement improvisé. Il s'inscrit ainsi dans la tradition musicale de Bach à Chopin, de Beethoven à Messiaen, qui tissaient des mélodies et inventaient des harmonies dans l'instant, parfois la matrice de leurs chefs-d'œuvre.

    C'est également le chemin qu'a suivi Yaron Herman pour son travail de l'album : sans aucun scénario préconçu, il est allé au bout d'une forme de lâcher-prise, d'écoute de de la musique, d'exploration de nouveaux espaces : « toujours laisser la porte entrebâillée pour inviter ce qui doit arriver à se produire ». 

    Ce nouvel album est une rare invitation, une danse intérieure qui nous emmène très loin, un voyage sensoriel...



    Production : In Vivo Agency

    Tarif spécial :

    Carré or : 50 €
    1ère catégorie  : 38 €
    2ème catégorie : 28 €

    du 7 nov. 22 au 5 déc. 22

  • Discussion avec DS


    Conception, écriture et mise en scène Raphaëlle Rousseau
    Création lumières Benjamin Bouin
    Collaboration artistique Amélie Gratias

    Verra-t-on le fantôme de Delphine Seyrig traverser la salle Christian Bérard pour s’installer sur scène ? Car c’est de cela qu’il s’agit dans Discussion avec DS : convoquer les fantômes, tout faire pour les inciter à ressusciter. La comédienne Raphaëlle Rousseau, inconditionnelle de celle qu’elle appelle « DS », aurait tant aimé la connaître qu’elle en discute maintenant avec elle. A l’aide d’archives et de montage sonore, Raphaëlle Rousseau converse avec la voix passée de Delphine Seyrig, irremplaçable scintillement du cinéma et du théâtre autant que personnalité singulière et engagée. Aléas du quotidien, vision artistique ou encore secrets de cuisine… Raphaëlle Rousseau la fait parler dans un tête-à-tête rêvé, et pourtant réel, qui tient aussi de la transmission entre les morts et les vivants, entre l'icône et la jeune comédienne.

    Production déléguée : Prémisses
    Soutien : Théâtre national de Bretagne, Fonds de dotation Porosus
    Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

    Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    du 8 nov. 22 au 20 nov. 22

  • Un Homme qui marche


    D’après 'L’Histoire du soldat' de Stravinski
    et des chansons de Kurt Weill
    Conception, mise en scène, costumes Héloïse Sérazin
    Le Lecteur Loïc Félix
    Le Diable Glenn Marausse
    Le Soldat Armand K., Charles, D. T., David Miot, Didier V., Le D., M. A. et Sébastien H.
    Avec les Musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris
    Violon Franck Della Valle
    Contrebasse Jean-Edouard Carlier
    Clarinette Kevin Galy
    Basson Fany Maselli
    Cornet à piston Adrien Ramon
    Trombone Frédéric Lucchi
    Percussions Tristan Pereira
    Chef d'orchestre Marc Hajjar
    Cheffe de choeur Clara Brenier
    Scénographie Léa Jézéquel
    assistée d' Ariane Chapelet
    Lumières Mathieu Cabanes, Marc Delamézière
    Autrice en charge des ateliers d'écriture Céline Caussimon
    Arrangements Laurent Arandel

    Depuis 2014, l’Orchestre de chambre de Paris visite régulièrement le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne, pour y interpréter des concerts, dans un premier temps. Deux ans plus tard, en lien avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Seine-et-Marne, l’orchestre met en place des créations musicales partagées, interprétées avec des détenus dans des salles de spectacles à l’extérieur de la prison. Avec pour objectif de les faire s’exprimer à travers un processus de création artistique et de les accompagner dans leur démarche vers une future réinsertion.

    Le spectacle qui est présenté cette saison à l’Athénée a pour objet le rapport de l’homme à l’argent. Des détenus participeront à cet Homme qui marche, entourés d’un comédien et d’un chanteur professionnels et de musiciens - placés sous la direction de Marc Hajjar -, dans une mise en scène d’Héloïse Sérazin.

    Le spectacle est une version revisitée de L’Histoire du soldat de Stravinski, dans laquelle un soldat se trouve ruiné après un pacte avec le diable. Ce personnage est interprété par les détenus, tantôt comme un seul corps, tantôt comme un corps divisé. Ils sont aussi invités à se réapproprier l'œuvre originale en réécrivant certains passages de ce texte adapté de Ramuz et de Cocteau.

    Le spectacle convoque aussi Kurt Weill, en intercalant dans cette histoire des chansons du compositeur allemand.

    Coproduction : Orchestre de chambre de Paris, Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de Seine-et-Marne et Centre Pénitentiaire de Meaux-Chauconin
    Avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre, de la Fondation Meyer, de la Fondation de France, de la Fondation d’entreprise La Poste, du Ministère de la culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, de la Fondation Humanités, Digital et Numérique, et de La Compagnie d’Héloïse
    19 nov. 22

  • Pianoforte


    Pianos Pierre de Bethmann, Eric Legnini, Baptiste Trotignon, Bojan Z

    Dans le cadre du Pianomania Festival

    Quatre grands pianistes se partagent 2 pianos et 2 Fender Rhodes pour une rencontre inédite et alléchante. Chacun dans son style, ces mousquetaires des claviers ont marqué l’histoire du jazz hexagonal. Une preuve parmi tant d’autres ? Ils ont chacun d’entre eux une Victoire du Jazz sur leur cheminée. C’était en 2003 pour Baptiste Trotignon, 2008 pour Pierre de Bethmann, 2011 pour Eric Legnini et 2012 pour Bojan Z. Souvent copiés, rarement égalés.



    Production : Anteprima

    Tarif spécial : 

    Catégorie 1 : 36 €
    Catégorie 2 : 28 €
    Catégorie 3 : 14 €

     

    21 nov. 22

  • La Douleur


    Texte Marguerite Duras
    Mise en scène Patrice Chéreau, Thierry Thieû Niang
    Sous l'oeil de Thierry Thieû Niang
    Avec Dominique Blanc, sociétaire de la Comédie-Française
    Création et régie lumière Gilles Bottachi
    Régie son distribution en cours
    Régie générale Paul Besnard

    Une Douleur exhumée, inattendue et qu’on retrouve pourtant avec plaisir : l’Athénée reprend une adaptation de Marguerite Duras mise en scène en 2008 par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang. Écrit en 1985, ce récit autobiographique suit l’auteure dans un parcours insupportable miné par l’attente. A Paris, en 1945, seule, elle cherche à savoir ce qu’est devenu son mari, l’écrivain et résistant Robert Antelme, alias « Robert L. », déporté politique en juin 1944 en Allemagne. Par-delà la description du chaos de l’époque (« la Résistance, la Libération, les camps, cette période impensable et qu’on a oubliée », expliquait Chéreau), ou de celle des soldats retrouvant leur foyer, le texte interroge l’incassable fragilité de l’espoir et les modulations du sentiment amoureux. Marguerite retrouvera-t-elle son mari ? Dans quel état ? Quel amour après l’absence ? Après la résurrection ?

    Sur scène, Dominique Blanc, complice de Chéreau qui l’avait dirigée dans Phèdre ou encore Peer Gynt, s’empare à nouveau du récit de Duras, pour lequel elle avait reçu le Molière de la meilleure comédienne en 2010. Et, en l’absence du metteur en scène décédé en 2013, Thierry Thieû Niang supervise la reprise de leur travail commun. Une résurrection, artistique cette fois, d’un monologue terrible que l’auteure décrivait ainsi en préambule de son texte : « La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. » A l’époque, peut-être était-elle même sa vie.

    En tournée en 2022.23
    13 – 18 décembre 2022, Théâtre des Bernardines, Marseille / Mardi 23 mai 2023 Maison des Arts, Thonon-les-Bains /
    Jeudi 25 mai,
    Le Mail, Soissons / 30 – 31 mai La Coursive, La Rochelle / 02 – 03 juin, Théâtre National de Nice /
    06 – 08 juin
    MC2, Grenoble / Mardi 13 juin, Anjou Festival, Angers



    Production : Les Visiteurs du Soir
    Le texte de Marguerite Duras La Douleur est publié chez P.O.L.

    du 23 nov. 22 au 11 déc. 22

  • Entre les lignes


    Texte Tiago Rodrigues
    Avec Tónan Quito
    Collaboration artistique Magda Bizarro
    Décor, lumière, costumes Magda Bizarro, Tiago Rodrigues & , Tónan Quito
    Direction technique André Pato
    Traduction française Thomas Resendes
    Surtitres Sónia De Almeida

    L’un des aspects marquants du théâtre de Tiago Rodrigues tient au soin - à l’amour ? - qu’il prodigue à ceux qui habitent la scène.

    Dans Sopro, il s’intéressait au métier de souffleuse et aux interactions qu’elle pouvait avoir avec les acteurs et le public. Dans Entre les lignes, il fouille directement le lien qui
    unit dramaturge et comédien. Salle Christian-Bérard, seul sur le plateau, Tónan Quito attend son texte. L’auteur qui devait l’écrire, et qu’on suppose être Tiago Rodrigues, en retard, peine à rendre sa copie. Il a des excuses, certes, mais le texte n’arrive pas.

    Alors Quito attend. Et le spectacle de creuser la création théâtrale dans ce qu’elle a de plus intime, cette discussion entre auteur et acteur, la naissance d’une pensée commune qui se heurtera ensuite à l'imprédictibilité de la scène.

    La Salle Christian-Bérard est au 4ème étage du théâtre.
    Les retardataires ne sont pas acceptés après le début de la représentation.


    Production déleguée : OTTO Productions – Nicolas Roux & Lucila Piffer 
    Production de la création originale : Magda Bizarro & Rita Mendes 
    Un projet de la compagnie Mundo Perfeito (2013) avec le soutien du Gouvernement portugais et DGArtes.


     

    du 23 nov. 22 au 17 déc. 22

  • Laurent Naouri,
    Maciej Pikulski


    Baryton Laurent Naouri
    Piano Maciej Pikulski

    Figure incontournable du paysage lyrique français, le baryton Laurent Naouri n’en finira jamais de séduire, que ce soit par sa technique, sa vision interprétative ou, lors de spectacles mis en scène, ses qualités de comédien. Aux côtés du pianiste polonais Maciej Pikulski, ancien accompagnateur de José Van Dam, spécialiste du lied mais aussi de la mélodie française, Naouri s’aventurera dans ce dernier territoire, avec un programme faisant la part belle aux poètes.

    Programme

    Cinq mélodies de Venise, Gabriel Fauré & Paul Verlaine 

    Histoires naturelles, Maurice Ravel & Jules Renard
    Le chat 1, Le chat 2, Henri Sauguet & Charles Baudelaire
    Banalités, Francis Poulenc & Guillaume Apollinaire

    Pause

    Les oignons, Annick Chartreux & Norge

    Extraits des mélodies opus 12, Mathieu Crickboom
    Les deux cortèges, Joséphin Soulary
    Là-bas, Jacques Clary Jean Normand
    Crépuscule, Victor Orban
    Solitude, Victor Orban
    Les Grotesques, Paul Verlaine



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    28 nov. 22

  • Marc Mauillon,
    Anne Le Bozec


    Baryténor Marc Mauillon
    Piano Anne le Bozec
    Lumières Catherine Verheyde
    Création vidéo Yann Chapotel
    Régie Vidéo Romain Tanguy
    Surtitres Lili Gormond

    Le timbre, la douceur et l’élégance lyrique de Marc Mauillon en font un chanteur à part. Sur les terres baroques, classiques, romantiques ou Belle Epoque, le “baryténor” éblouit sans cesse ni partage. Pour ce programme, il plonge dans le monde de Fauré et de ses poètes (Hugo, Verlaine, Sully Prudhomme…), afin d’en révéler toutes les richesses. Il sera accompagné au piano par Anne le Bozec, partenaire de longue date avec laquelle il a déjà porté ce répertoire au disque chez Harmonia Mundi.

    Programme 'Gabriel Fauré et ses poètes'

    Le Papillon et la Fleur, op.1 n°1 / Rêve d’amour, op.5 n°2, Victor Hugo
    Chant d’automne, op.5 n°1, Charles Baudelaire
    La Chanson du Pêcheur, op.4 n°1 / Tristesse, op.6 n°, Théophile Gautier
    Aubade, op.6 n°1, Louis Pomey
    Barcarolle, op.7 n°3, Marc Monnier
    Au bord de l’eau, op.8 n°1, Sully Prudhomme
    Après un rêve, op.7 n°1 / Sérénade toscane, op.3 n°2, Romain Bussine
    Sylvie, op.6 n°3, Paul de Choudens
    Les Berceaux, op.23 n°1, Sully Prodhomme
    Notre amour, op.23 n°2 / Le Secret, op.23 n°3 / Aurore, op.39 n°1, Armand Silvestre
    Les Roses d’Ispahan, op.39 n°4, Charles Marie Leconte de Lisle
    Nocturne, op.43 n°2 / Les Présents, op.46 n°1, Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
    Clair de lune, op.46 n°2,Paul Verlaine
    Larmes, op.51 n°1 / Au cimetière, op.51 n°2, Jean Richepin
    La Rose, op.51 n°4, Charles-Marie Leconte de Lisle
    Mandoline, op.58 n°1 / En sourdine, op.58 n°2, Paul Verlaine
    Sérénade du Bourgeois gentilhomme, op. posth, Molière
    Soir, op.83 n°2 / Accompagnement, op.85 n°3, Albert Samain
    La fleur qui va sur l’eau, op.85 n°2 / Dans la forêt de septembre, op.85 Catulle Mendès
    Le Don silencieux, op.92, Jean Dominique (pseudonyme de Marie Closset)
    Chanson, op.94, Henri de Régnier



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    19 déc. 22

  • Un mois à la campagne


    Texte Ivan Tourgueniev
    Mise en scène Clément Hervieu-Léger
    Traduction Michel Vinaver
    Collaboration artistique Aurélien Hamard-Padis
    Scénographie Aurélie Maestre
    Costumes Caroline de Vivaise
    Lumières Alban Sauvé
    Création sonore Jean-Luc Ristord
    Régie Générale Philippe Zielinski
    Coiffure et maquillage Réjane Selmane
    Alexeï Nikolaïtch Beliaev Louis Berthélémy
    Natalia Petrovna Clémence Boué
    Athanase Ivanovitch Bolchintsov Jean-Noël Brouté
    Mikhaïl Alexandritch Rakitine Stéphane Facco
    Anna Semionovna Islaïeva Isabelle Gardien
    Véra Alexandrovna Juliette Léger
    Arkady Serguïeitch Islaïev Guillaume Ravoire
    Lizaveta Bogdanovna Mireille Roussel
    Ignace Ilitch Chpiguelski Daniel San Pedro
    Kolia Nathan Goldsztejn, Lucas Ponton, Martin Verhoeven (en alternance)

    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, un seul individu survient et la vie bouillonne aux marges de l’entendement. Tout semblait calme dans cette campagne russe du XIXe siècle, maris, femmes, amants en routine réglée, quand un fougueux jeune homme vint perturber ce bel agencement : Alexeï, le précepteur venu de Moscou que Natalia Petrovna a engagé pour s’occuper du petit Kolia, va mettre le microcosme local à feu et à sang (chaud). Ancêtre du Théorème pasolinien tout comme inspiration du théâtre de Tchekhov, ce joyau de Tourgueniev, loué pour sa modernité et sa finesse psychologique, déplace aussi sur le plan des mœurs un geste déjà poussé par l’auteur dans sa critique du servage et des propriétaires telle qu’on la lit dans Mémoires d’un chasseur - et qui lui valut censure et emprisonnement. Car, par-delà les chassés-croisés amoureux, c’est l’ordre établi qui est aussi attaqué, et nul doute que Natalia, dans sa rivalité avec Vera, sa protégée orpheline, pour s’emparer du cœur du précepteur, exerce aussi une mainmise de classe.

    Traduite par le dramaturge Michel Vinaver, cette pièce de groupe est mise en scène par Clément Hervieu-Léger. Le sociétaire de la Comédie-Française s’entoure pour ce spectacle de l’équipe de la Compagnie des Petits Champs, qu’il a cofondée en 2010. Avec en toile de fond un enjeu esthétique de taille : la représentation de la ruralité au théâtre - un défi à la portée de cette structure installée dans une étable de l’Eure et dont l’un des objectifs est de faire se rencontrer le théâtre et la campagne.

    En tournée

    Mardi 7 février 2023, 20h30, Théâtres en Dracénie, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création-Danse à Draguignan/ Jeudi 9, vendredi 10 février, 20h30, Scène Nationale d’Albi, 20h30 / Jeudi 16 février, 20h30, Espace Marcel Carne à St Michel sur Orge / Mardi 28 février, 20h30, Théâtre de Chartres / Vendredi 3 mars, 14h30 et Samedi 4 mars 20h30, Grand Théâtre de Calais / Mercredi 8 et Jeudi 9 mars, 20h, Théâtre de Caen / Mercredi 15 et Jeudi 16 mars, 20h30, Maison de la Culture d’Amiens / Mardi 21 mars, 20h, Forum de Flers / Jeudi 23 mars, 19h30 et Vendredi 24 mars, 20h30, La Coursive, Scène Nationale à La Rochelle / Mardi 28 mars,  20h, Théâtre de l’Olivier à Istres / Jeudi 30, Vendredi 31 mars, 20h, Théâtre National de Nice / Jeudi 6 avril, 20h, Théâtre de l’Arsenal au Val-de-Reuil / Mardi 25 avril, 20h, Scène Nationale du Sud Aquitain à Bayonne

     



    Production déléguée : La Compagnie des Petits Champs

    Coproduction : Théâtre des Célestins, Scène Nationale d’Albi, Théâtre de Caen, Théâtre de Chartres – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création, Maison de la Culture d’Amiens, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, et avec la participation artistique du Jeune théâtre national.

    La Compagnie des Petits Champs est conventionnée par la DRAC Normandie, Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, le Département de l’Eure, l’Intercom de Bernay Terres de Normandie.

    © L'Arche, 2018. Michel Vinaver est représenté par l'Arche - agence théâtrale. La pièce est disponible dans la nouvelle traduction de Michel Vinaver chez l'Arche Editeur. www.arche-editeur.com.

    du 10 janv. 23 au 4 févr. 23

  • Place de la République


    Mise en scène Clément Hervieu-Léger
    Costumes Caroline de Vivaise
    Lumières Alban Sauvé
    Elle Juliette Léger
    Lui Daniel San Pedro

    En même temps que joue Un mois à la campagne dans la grande salle de l’Athénée, Clément Hervieu-Léger met en scène Place de la République en salle Christian-Bérard. On y retrouve Juliette Léger et Daniel San Pedro, respectivement Véra Alexandrovna et Ignace Ilitch Chpiguelski dans la pièce de Tourgueniev.

    A 18h, ils sont Elle et Lui, deux inconnus qui engagent la conversation Place de la République à Paris, « comme s’ils s’étaient donné rendez-vous sans le savoir ». Une pièce contemporaine écrite par Clément Hervieu-Léger, où se font écho deux solitudes et une réflexion commune sur l’amour et les absences qui nous définissent. 



    Production : La Compagnie des Petits Champs

    La Compagnie des Petits Champs est conventionnée par la Drac Normandie – Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, le Département de l’Eure, l’Intercom de Bernay-Terre de Normandie.

    du 25 janv. 23 au 27 janv. 23

  • Sandrine Piau & David Kadouch


    Soprano Sandrine Piau
    Piano David Kadouch

    La soprano et harpiste française navigue avec bonheur sur toutes les mers. Révélée au baroque par William Christie, Sandrine Piau n’a eu de cesse d’élargir son répertoire, via l’opéra classique et la musique du XXe siècle. Avec le pianiste David Kadouch, qui, lui, trouve sa pleine envergure dans le romantisme, ils proposent un ambitieux programme où les lieder et les mélodies se mêlent et tracent un arc historique de Schubert à Lili Boulanger, en passant par Schumann ou Debussy.

    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    30 janv. 23



  • Mon frère c'est Dieu sur Terre


    Textes et musique Thomas Fersen
    Mise en scène Jessica Dalle & Benjamin Lazar
    Lumières Jimmy Boury
    Violon Cécile Bourcier
    Accordéon Maryll Abbas
    Guitare Pierre Sangrã
    en alternance avec Pavel Andaero

    Ce garçon a pris de plus en plus de place dans les concerts de Thomas Fersen. 

    « Indécrottable ado, nonchalant et paresseux », comme le décrit le chanteur de la Chauve-Souris, il se glisse entre les chansons, distille au public des monologues en vers, « entre fable, conte, farce, poème » et transforme les tours de chant en spectacle. Qui donc ? Le double de Thomas Fersen, son frère, Dieu sur Terre comme il le surnomme, le personnage « qui déambule dans [s]es albums depuis trente ans ». Alors Fersen a pris le temps de se balader avec lui : « J'imaginais qu’il tenait son journal, à la fin des années 60 dans le quartier de Ménilmontant. C’est devenu un roman de 200 pages. »

    Sur la scène de l’Athénée, le chanteur se fait aussi comédien et utilise ces textes intercalaires pour nourrir son spectacle, « un long monologue parlé et chanté, où des extraits du livre viennent donner un éclairage inédit aux chansons les plus connues », leur apportant un relief particulier au sein d’une histoire plus large. Benjamin Lazar, qui avec Jessica Dalle met en scène le spectacle autour de Fersen et de trois musiciens (Cécile Bourcier (violon), Maryll Abbas (accordéon) et Pierre Sangrã (guitare) en alternance avec Pavel Andaero), voit dans ce type d’interventions un écho « au razo du Moyen-Age », ces textes qui permettaient d’expliquer un poème, et considère Fersen « comme un troubadour venant raconter ses histoires ». 

    Pour ce qui n’est « ni un concert ni non plus un seul en scène », continue Lazar, il va falloir « trouver le bon ton ». Peut-être passera-t-il par la recherche d’images intérieures : « Benjamin développe une fantaisie dont je me sens proche, conclut Fersen. Il refuse tout ce qui contraint le jeu, rejette l’image figée, privilégie la performance. Il existe dans son travail une tentative de montrer l’invisible dans l’espace théâtral. »

    En tournée en 2023
    Vendredi 3 mars - La Rotonde - Thaon-les-Vosges / Jeudi 9 mars - Théâtre de Bourg-en-Bresse - Bourg-en-Bresse  / Vendredi 10 mars - Théâtre de Bourg-en-Bresse - Bourg-en-Bresse / Samedi 11 mars - La Cigalière - Sérignan  / Samedi 18 mars - Halle aux Grains - Brioude  / Mardi 21 mars - Le Radiant - Caluire / Samedi 25 mars - L’Amérance - Cancale  / Vendredi 31 mars - Le Viking - Yvetot  / Samedi 1er avril - Piano’cktail - Bouguenais / Samedi 15 avril - Théâtre de l’Arche - Lannion-Trégor / Mardi 23 mai - Festival En mai chante ce qu'il te plaît - Sélestat



    Production : Astérios Spectacles
    du 23 févr. 23 au 4 mars 23

  • Christoph Prégardien, Julius Drake


    Ténor Christoph Prégardien
    Piano Julius Drake
    Lumières Catherine Verheyde
    Création vidéo Yann Chapotel
    Régie vidéo Romain Tanguy
    Surtitres Lili Gomond

    Place au Liedersänger ! 
    Le ténor allemand Christoph Prégardien, longtemps associé au répertoire baroque qu’il a traversé avec les chefs les plus éminents, est aussi à l’aise avec les œuvres romantiques majeures comme Le Voyage d’hiver. Le pianiste britannique Julius Drake, accompagnateur émérite de lieder et orfèvre de la musique de chambre, l’accompagne dans ce parcours où Schubert, Liszt et Beethoven se répondent.



    Programme du Lundi 27 février, 20h

    Henri Duparc
    Chanson triste
    Soupir
    Le Manoir de Rosemonde
    L’invitation au voyage
    Phidylé

    Franz Schubert
    Lieder d’après Goethe :
    Drei Gesänge des Harfners
    Wer sich der Einsamkeit ergibt D 478
    Wer nie sein Brot mit Tränen aß D 479
    An die Türen will ich schleichen D 480
    Rastlose Liebe D 138
    Wanderers Nachtlied 1 D 224
    Erlkönig D 32

    Pause

    Lieder d’après Goethe :
    Freudvoll und leidvoll (2. Fassung), Franz Liszt
    Lynceus, der Türmer (“Zum Sehen geboren”), Carl Loewe
    Wonne der Wehmut, Ludwig van Beethoven
    Phänomen, Hugo Wolf
    Neue Liebe, neues Leben, Ludwig van Beethoven
    Blumengruß, Hugo Wolf
    Ganymed, Hugo Wolf
    Zur Rosenzeit, Edvard Grieg
    Der du von dem Himmel bist (1. Fassung), Franz Liszt
    Erlkönig, Carl Loewe
    Wanderers Nachtlied 2 (“Über allen Gipfeln”), Franz Schubert



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    27 févr. 23

  • Stéphane Degout, Alain Planès, Roger Germser, Marielou Jacquard


    Baryton Stéphane Degout
    Piano Alain Planès
    Comédien Roger Germser
    Mezzo Marielou Jacquard

    Le plus célèbre et charismatique des barytons français s’aventure dans le répertoire de Brahms pour cette série de lieder inspirée d’une légende du Moyen Age. La Romance de la belle Magelone raconte les aventures du chevalier Pierre de Provence, lequel s’éprend à Naples de la fille du roi et fuit avec elle. Pour ne rien perdre des détails de cette fresque amoureuse, Stéphane Degout s’entoure de son accompagnateur fétiche, Alain Planès, de la mezzo Marielou Jacquard, mais aussi du comédien Roger Germser, lequel complète l’oeuvre de Brahms en lisant des extrait du roman de Ludwig Tieck, qui s’empara de cette légende au XIXe siècle et inspira le compositeur.

    Programme :

    Johannes Brahms
    Maguelone Romanzen (La belle Maguelone), op 33

    Ludwig Tieck
    Poèmes des lieder, extraits du roman
    Les amours de la belle Maguelone et de Pierre de Provence

    Elisabeth Germser
    Récit, d’après le manuscrit anonyme de Cobourg



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    6 mars 23

  • Lettre à une deuxième mère


    Écriture et mise en scène Constance de Saint Remy
    Création lumières et régie générale Marine Flores
    Conseil musical Louis Albertosi
    Montage vidéo Louis Albertosi & Constance de Saint Remy
    Avec Camille de Sablet & Louis Albertosi

    « Le théâtre est un lieu où l’on peut faire parler les morts, où l’on peut redonner vie, l’espace d’un instant, à celles et ceux qui nous survivent par leurs textes, leurs œuvres, leurs pensées retentissantes ».

    Dans un vieux bar jazzy, à l'heure de la fermeture, une actrice s'imagine écrire à Simone de Beauvoir. Elle aimerait concilier ses convictions et son quotidien. De cette lettre naîtra un échange riche, tendre et impertinent; un dialogue entre le récit d'apprentissage et la construction de soi.

    La metteuse en scène et autrice Constance de Saint Remy se penche sur une des figures emblématiques du féminisme, Simone de Beauvoir, pour interroger son héritage et la condition féminine aujourd’hui. 



    Production déléguée : PREMISSES
    Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    Avec le soutien de la Corte Ospitale et le dispositif d’insertion de l’ÉCOLE DU NORD, soutenu par la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture.

    Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    du 9 mars 23 au 19 mars 23


  • La petite messe solennelle


    Musique Gioacchino Rossini
    Mise en scène Emily Wilson, Jos Houben
    Direction musicale Gildas Pungier
    Avec le Chœur de chambre Mélisme(s)
    Sopranos Estelle Béréau (soliste) , Violaine Le Chenadec (soliste), Sylvie Becdelièvre
    Altos Blandine de Sansal (soliste) , Stéphanie Olier, Anne Ollivier
    Ténors Sahy Ratia (soliste) , Etienne Garreau , Marlon Soufflet
    Basses Ronan Airault (soliste) , Jean Ballereau, Julien Reynaud
    Piano Colette Diard
    Accordéon Élodie Soulard
    Comédiens Nathalie Baunaure, Jofre Carabén, Marc Frémond
    Décors et costumes Oria Puppo
    Assistante aux décors Clémentine Tonnelier
    Lumières Christophe Schaeffer
    Régie Générale Marie Bonnier

    Un spectacle au croisement de tous les possibles. D’un côté, Gioacchino Rossini et sa Petite messe solennelle. De l’autre, le duo de metteurs en scène mais aussi comédiens Jos Houben et Emily Wilson, dont le travail verse dans le burlesque. Le mélange des deux mondes est-il une hérésie ? Au contraire, il se révèle complémentaire. 

    Rossini a 71 ans lorsqu’il compose pour la femme d’un ami, le comte Alexis Pillet-Will, cette messe de minces dimensions orchestrales. Le compositeur qui avait passé sa vie à enchaîner les succès d’opéra buffa, en retraite depuis des lustres, sort de sa tanière à Passy pour broder ce chef-d'œuvre de la musique sacrée, extraordinairement tissé de ses propres penchants à la légèreté. «Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée musique ? » écrira-t-il à Pillet-Will.

    Jos Houben et Emily Wilson, eux, observent, découpent et cartographient le continent de la comédie au point d’élever la recherche de ses ressorts au rang de quête quasi spirituelle - à ce sujet, les conférences de Houben sur le rire sont un must fascinant d’intelligence et de drôlerie. Le duo d’instrumentistes, en recherche d’accidents, va donc disposer, autour des chanteurs dirigés par Gildas Pungier, un décor de marché aux puces où se croisent vendeurs et acheteurs, prétexte aux jeux d’objets les plus délirants.

    À mille lieues de profaner l'œuvre, la mise en scène la déporte et la transcende, multipliant les fractures tout en célébrant cette messe (« le dernier péché mortel de ma vieillesse », selon Rossini) qui y apporte de l’harmonie. « Suivant l’invitation du compositeur, nous nous aventurons volontiers dans ce grand territoire du sacré tout en restant légers et surprenants avec un clin d’oeil à Tati et Charlot », explique le duo d’explorateurs comiques, à la tête d’un spectacle « un tout petit peu ridicule, comme la tour de Pise ».



    Production : La co[opéra]tive, Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper - centre de création musicale / Le Bateau Feu, scène nationale Dunkerque / Les 2 Scènes, scène nationale de Besançon / Théâtre Impérial de Compiègne / Opéra de Rennes
    Coproduction : Angers Nantes Opéra

    Cette série de représentations bénéficie du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne.

    Les décors et les costumes sont réalisés par les ateliers de l’Opéra de Rennes.

    Le choeur de chambre Mélisme(s) est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil Départemental des Côtes d’Armor et la Ville de Rennes. Le choeur de chambre Mélisme(s) est en résidence à l’Opéra de Rennes.

    du 23 mars 23 au 1er avr. 23

  • Alphonse Cemin, Bruno Delepelaire, Petteri Iivonen


    Piano Alphonse Cemin
    Violoncelliste Bruno Delepaire
    Violoniste Petteri Iivonen

    Formule trio - et non des moindres - autour du pianiste Alphonse Cemin, entouré de Bruno Delepelaire, violoncelliste solo au Philharmonique de Berlin, et de Petteri Iivonen, violoniste solo à l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Au programme de cette flambante association : Haydn, Dvořák et Ravel.

    Programme

    Joseph Haydn, Trio pour piano n° 39

    Antonin Dvořák, Trio pour piano et cordes n°4

    Maurice Ravel, Trio avec piano



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    27 mars 23

  • Ô mon bel inconnu


    Livret Sacha Guitry
    Musique Reynaldo Hahn
    Direction musicale Samuel Jean
    Mise en scène Émeline Bayart
    Décors et costumes Anne-Sophie Grac
    Orchestre des Frivolités Parisiennes
    Lumières Joël Fabing
    Assistant à la mise en scène Quentin Amiot
    Prosper Marc Labonnette
    Antoinette Clémence Tilquin
    Marie-Anne Sheva Tehoval
    Félicie Émeline Bayart
    Claude Victor Sicard
    Jean-Paul / M. Victor Jean-François Novelli
    Hilarion Lallumette Carl Ghazarossian

    Le chapelier Prosper Aubertin, marié et père, rêve d’aventures pour échapper à sa routine bourgeoise. Il passe une petite annonce pour trouver une maîtresse. On imagine les quiproquos adultérins pointer déjà le bout de leur nez. Oui, mais le livret d’Ô mon bel inconnu est écrit par Sacha Guitry, et l’histoire prend un tour fantaisiste et brillant qui n’appartient qu’à lui. Avec un supplément de délire : parmi les réponses que reçoit Aubertin se trouvent deux lettres, écrites par sa femme et par sa fille. Sans oublier celle de sa bonne. Ainsi qu’un supplément de finesse : le vaudeville se déplace au pays basque et se teinte d’explorations psychologiques tendres-amères sur l’insatisfaction et l’attrait de l’inconnu. 

    La mise en scène de cette production imaginée par le Palazzetto Bru Zane, qui met chaque saison à l’honneur une œuvre du répertoire français (de la période romantique ou parmi ses héritiers), est assurée par Émeline Bayart, tantôt Becassine pour Denis Podalydès au cinéma, tantôt gouailleuse pour des récitals à l’Opéra-Comique, en un mot figure contemporaine vissée avec humeur et humour entre la Belle Époque et l’entre-deux guerres. Elle cherche dans l’élégance des années 30 et sous la doublure des chapeaux ce qui distingue un amour idéal d’un amour idéalisé et interprète le rôle de Félicie - la bonne - tenu lors de la création de cette comédie musicale, en 1933, par Arletty. Le chef Samuel Jean fait, lui, pétiller la musique de Reynaldo Hahn, aussi légère et attirante qu’un bel inconnu.

    En tournée
    Vendredi 16 décembre 2022 à 20h, Dimanche 18 à 15h, Mardi 20 à 20h
    Opéra de Tours , dir. Marc Leroy-Calatayud, Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours

     



    Coproduction : Bru Zane France / Opéra de Tours / Opéra Grand Avignon / Opéra de Rouen Normandie / Opéra de Massy
    Production déléguée : Bru Zane France
    Décors et accessoires réalisés par les ateliers de l’Opéra de Tours
    Costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra Grand Avignon
    Éditions musicales Salabert

    du 7 avr. 23 au 16 avr. 23

  • Judith Chemla, Alphonse Cemin


    Soprano Judith Chemla
    Piano Alphonse Cemin

    C'est un rendez-vous unique auquel nous invite le pianiste et directeur artistique de la saison des Lundis musicaux, Alphonse Cemin. Il accompagne en effet la comédienne et soprano Judith Chemla, ancienne pensionnaire de la Comédie-Française remarquée pour sa vocalité dans la Traviata de Benjmain Lazar et son Ave Maria dans Notre-Dame de Paris déserte... Sa théâtralité et sa voix légère s'épanouiront dans des mélodies de Schubert à Manuel de Falla, en passant par Kurt Weill.

    Franz Schubert
    Die Forelle (Christian Schubart)
    Die Junge Nonne (Jacob Nikolaus Craigher de Jachelutta)
    Du bist die Ruh (Friedrich Rückert)
    Der Hirt auf dem Felsen (Wilhelm Müller)
    Ellens Gesang I & II (Walter Scott)
    Aufenthalt (Ludwig Rellstab)
    Ständchen (Ludwig Rellstab)

    Kurt Weill
    Nana’s Lied (Bertolt Brecht)
    Complainte de la Seine (Maurice Magre)
    Retire ta main, je ne t’aime pas (Maurice Magre)
    Youkali (Roger Fernay)

    Manuel de Falla
    Siete canciones populares españolas
    1. El paño moruno
    2. Seguidilla murciana
    3. Asturiana
    4. Jota
    5. Nana
    6. Canción
    7. Polo



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    17 avr. 23


  • Street Art


    Musique Steve Reich, Fabien Cali, Régis Campo, Nicolas Canot, Pascal Zavaro
    Direction musicale Julien Masmondet
    Avec Les Apaches !
    Free-runner Simon Nogueira
    Danseur et acrobate Andrea Catozzi
    French Free Run Family
    Mise en scène Gordon
    Chorégraphie Sarah Silverblatt Buser
    Création lumière Arthur Cemin
    Vidéo Cynwal Hoper
    Étalonnage Stéphanie Bisutti
    Collaboration à la chorégraphie Johan Tonnoir
    Création graphique (banc) Cheuminer
    Violon Eva Zavaro
    Guitare électrique Pierre Pradier
    Clarinette Lauriane Maudry
    Percussions Nadia Bendjaballah & Calum Saunière
    Régie générale et sonorisation Thibaut Lescure
    Régie plateau Roméo Rebière, Maël Vogel de Laurens
    Régie vidéo Karim Fernane
    Violon Eva Zavaro, Ryo Kojima
    Alto Jean Sautereau
    Violoncelle Aurore Montaulieu
    Contrebasse Vincent Alves de Palma d’Elia
    Flûte Tristan Bronchart
    Clarinette Lauriane Maudry
    Trompette Arthur Escriva
    Percussions Nadia Bendjaballah, Calum Saunière
    Guitare électrique Pierre Pradier
    Piano Ayano Kamei,Thomas Palmer, Philippe Hattat
    Régie générale et sonorisation Thibaut Lescure
    Régie plateau Roméo Rebière, Maël Vogel de Laurens
    Régie vidéo Karim Fernane
    Régie de scène Madeline Lagier
    Administration Emilie le Bouffo
    Production Madeline Lagier
    Communication Victoria Gaboune
    Action culturelle Vani Richard, Marie Nonat

    Quel programme !

    Création contemporaine x Steve Reich x Free running, une multiplication aboutissant à un total hors norme dans une salle à l’italienne comme celle de l’Athénée, peu habituée à ce genre de prouesses gymniques...

    Pour ce spectacle, Street Art, Les Apaches ! - hommage au groupe d’artistes les Apaches, dont comptaient Ravel, De Falla ou encore le chef Inghelbrecht au début du XXe siècle - impose le rapprochement des genres.

    Sous le haut patronage de Steve Reich, dont certaines pièces viennent panacher le programme, l’ensemble propose des œuvres de Régis Campo (2017), Pascal Zavaro (1997), Nicolas Canot (2023) ainsi qu’une création de Fabien Cali (commande des Apaches, 2023), brillant jeune compositeur, passé par le rock et le Conservatoire national de musique de Paris. De quoi remonter un premier parcours, musical et contemporain, du pionnier américain de Clapping Music à ses descendants français.

    Autour d'un programme mêlant des oeuvres de Steve Reich à des compositions récentes de Fabien Cali, Régis Campo, Nicolas Canot et Pascal Zavaro, treize musiciens des Apaches ! dirigés par Julien Masmondet interagissent avec Simon Nogueira, connu pour ses performances sur les toits de Paris, et Andrea Catozzi, danseur et acrobate.

    Programme

    Prélude/ Variation I (Nicolas Canot & Lauriane Maudry) pour clarinette basse et électronique d’après Steve Reich, New York Counterpoint

    Street Art pour ensemble, Régis Campo

    Interlude / Variation II (Nicolas Canot & Pierre Pradier) pour guitare électrique et électronique d’après Steve Reich,Electric Counterpoint

    Radio rewrite pour ensemble, Steve Reich - Création française

    Interlude / Variation III (Nicolas Canot & Eva Zavaro) pour violon et électronique d’après Steve Reich, Violin Phase

    Silicon Music pour violon et ensemble (Mouvements 1, 4 et 5), Pascal Zavaro

    Postlude / Variation IV (Nicolas Canot & Nadia Bendjaballah, Calum Saunière) pour deux groupes d’applaudissements d’après Steve Reich, Clapping Music

    Niviana’s Devil Drop, pour ensemble et freerunners, Fabien Cali - Création mondiale

    Coproduction : Nouvelle Société des Apaches, French Free Run Family, Établissement public du Musée d’Orsay et du Musée de l’Orangerie - Valéry Giscard d’Estaing
    Accueil en résidence : Centre Culturel des Bords de Marne – Le Perreux.
    Spectacle créé à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
    Ce projet reçoit le soutien spécifique du Ministeère de la Culture & du Département du Val-de-Marne, de l’ADAMI, du CNM, de la Spedidam, de la SACEM et de la Maison de la Musique Contemporaine.
    L'Ensemble Les Apaches est aidé à la structuration par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, et au conventionnement par le Conseil Départemental du Val de Marne. Il reçoit le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations - Mécène principal.
    L’Ensemble Les Apaches est artiste en résidence de la Fondation Singer-Polignac (Paris) et partenaire de la classe de direction d’orchestre de l’École Normale de Musique de Paris - Alfred Cortot.

    du 12 mai 23 au 13 mai 23

  • Fleur Barron,
    Julius Drake


    Mezzo soprano Fleur Barron
    Piano Julius Drake

    Que signifie "maison" pour vous ? Qu'est-ce qu'un "foyer", une "patrie" ?
    Est-ce un lieu physique, un état d'esprit, une identité culturelle, une émotion ?

    A travers leur programme HOME(land), la mezzo-soprano anglo-singapourienne Fleur Barron et le pianiste britannique Julius Drake explorent cette question sous différentes perspectives : enfance, nostalgie et sentiment d'appartenance.

    / Changement de programme /

    HOMELAND

    Huang Ruo (
    1977-), Fisherman’s sonnet                          
    Johannes Brahms, Heimweh I: Wie traulich war das Fleckchen
    Chen Yi (1953-),Know You How Many Petals Falling
    Johannes Brahms, Heimweh II: O Wüsst ich doch den Weg zurück
    Chen Yi, Monologue
    Chanson traditonnelle chinoise, Rêverie du Nord-est
    Modeste Moussorgski, Enfantines

    * Entracte *

    Teodoro Varcárcel, Tungu Tungu 
    Olivier Messiaen, Doundou Tchil d'après Harawi
    Charles Ives, My Native Land
    Zubaida Azezi (1990-)/Edo Frenkel (1988-), Ananurhan 
    Alban Berg, op.2                                                                           
    Toru Takemitsu, Will tomorrow, I wonder, be cloudy or clear?
    Charles Trenet, Si vous aimiez
    Toru Takemitsu, Yesterday’s Spot
    Cole Porter, Night and Day
    Toru Takemitsu, La Neige
    Charles Trenet, Boum!



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    15 mai 23


  • Façades


    Un projet porté par l'Athénée et Les Apaches !
    Avec les élèves de 1ère Vente du Lycée Edgar Quinet, de 2nde Mode du Lycée professionnel Octave Feuillet, élèves de percussions du Conservatoire du 13e arrondissement
    Composition Steve Reich, Pascal Zavaro, Philip Glass (arrangement Gabriel Philippot), Gabriel Philippot
    Direction musicale Gabriel Philippot

    Pour la deuxième année consécutive, Les Apaches ! s’associent au Théâtre de l’Athénée pour mener un programme de création participative avec la classe de première vente et commerce du Lycée Edgar Quinet, la classe de seconde mode du lycée professionnel Octave Feuillet et les élèves de percussions du Conservatoire du 5ème, 6ème et 13ème autour d’une nouvelle thématique en lien avec le spectacle Street Art présenté en mai par l’Ensemble.

    Questionner la ville, explorer son rythme et son mouvement, en proposant un parcours musical et corporel à partir d’œuvres de Philip Glass, Steve Reich et de créations originales de Gabriel Phillipot et de Nicolas Canot composées pour le projet, telle est la nouvelle aventure que partageront les artistes en herbe avec les Apaches sur la scène de l’Athénée !

    Trois classes de lycéens et une classe de conservatoire, aux profils et aux parcours variés, travaillent autour des disciplines artistiques et des thématiques du Street Art pour créer leur propre spectacle intitulé « Façade(s) ». Encadrés par quatre artistes intervenants - un free runner, une percussionniste, un chef d'orchestre et un sound designer - ils découvrent différentes pratiques artistiques, sont impliqués dans l'écriture des œuvres, pour en devenir les interprètes, entourés d'un orchestre professionnel. Tout au long de l’année, ils auront échangé avec des artistes d’horizons variés, appris à s’écouter, découvert le monde du spectacle vivant, participé à toutes les étapes du processus de création d’un projet artistique pour enfin réaliser leur spectacle qui se veut, avant tout, être pour eux une porte d’entrée inoubliable vers le monde de la culture.

    Écouter, imaginer, créer et interpréter, c’est à eux de jouer maintenant pour faire dialoguer les pratiques de ce projet pluridisciplinaire en expérimentant pleinement la pratique de la musique, du free running et du field recording et vivre aux côtés d’artistes confirmés une aventure artistique et humaine exceptionnelle.



    Co-production : Le Cercle des Partenaires

    La Fondation BNP Paribas, le Cercle des Partenaires et la Fondation des amis des Théâtres des Bouffes du Nord et de l’Athénée – Académie des beaux-arts soutiennent le projet Façades.

    2 juin 23

  • Julie Boulianne, Malcolm Martineau


    Mezzo-soprano Julie Boulianne
    Piano Malcolm Martineau

    Cher public, 

    Lundi 5 juin, Dame Sarah Connoly est remplacée par la mezzo-soprano Julie Boulianne, toujours accompagnée au piano par Malcolm Martineau. 

    Au Programme :

    Richard Strauss 
    Drei Liebeslieder 

    Gustav Mahler
    Lieder eines Fahrenden Gesellen

    • Wenn mein Schatz Hochzeit macht
    • Ging heut’ morgen über’s Feld
    • Ich hab’ ein glühend Messer
    • Die zwei blauen Augen von meinem Schatz

    Maurice Ravel
    Deux mélodies hébraïques, d’après des chants traditionnels hébraïques

    Hector Berlioz
    Les Nuits d’été, sur des poèmes de Théophile Gautier

    Francis Poulenc
    Quatre Poèmes de Guillaume Apollinaire



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    5 juin 23

  • Dom La Nena en concert - COMPLET


    violoncelle, voix Dom La Nena

    Après l’excellent Tempo en 2021, Dom La Nena est de retour avec un quatrième album solo intitulé Leon, d’après le doux surnom de son violoncelle. Un écrin instrumental, intime, hanté et transcendantal. Une déclaration d’amour à son complice de toujours, un retour aux sources d’une grande sensibilité.

    Venez découvrir sur scène ce magnifique et magique nouvel album « LEON ».


    Prix du billet :

    Catégorie 3 : 17€ 
    Catégorie 2 : 24€ 
    Catégorie 1 : 28€ 

    7 juin 23

  • Mayrig


    Mezzo-soprano Eva Zaïcik
    Violon David Haroutunian
    Pianiste Xénia Maliarevitch

    Plus qu’un album, Mayrig est une invitation au voyage à travers le temps et les régions d'Arménie. Qu’elles expriment l'amour, la famille,  la nostalgie du pays ou l'exil, les œuvres de Komitas et de Garbis Aprikian placent la musique arménienne quelque part entre l’Orient et l’Occident ; orientale dans l’âme et occidentale dans l’écriture. Véritables passeurs de la tradition orale, ils ont inscrit la musique arménienne dans le répertoire classique.

    Le programme de Mayrig (petite maman en arménien) évoque aussi bien la douceur d’une mère à travers les berceuses et les chants d'amour que le déchirement d'un peuple dont la terre est souvent racontée, parfois rêvée, toujours réelle.



    Production : Amiga / Musiques d'un siècle

    9 juin 23

  • Nina


    Un projet porté par l'Athénée et Les Frivolités Parisiennes
    Avec les élèves du collège Colette Besson (Paris), du collège Olympe de Gouges (Noisy le Sec)
    Cheffe de chant Dorothée Lorthiois
    Mise en scène et intervention théâtre Pascal Neyron
    Assistanat à la mise en scène et intervention théâtre Camila Scorcelli
    Orchestration & composition Antoine Lefort
    Réalisation-montage vidéo Alexis Lardilleux
    Le Principal Philippe Brocard
    Avec l'Orchestre des Frivolités Parisiennes

    Une saison pour investir une scène mythique parisienne, pour jouer la comédie, pour chanter, écrire, découvrir, écouter, voilà ce que le théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet en association avec Les Frivolités Parisiennes, propose à deux classes de 3ème du collège Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec et du collège Colette Besson, Paris 20ème. Metteur en scène, comédiens, instrumentistes, chanteurs, autant de rencontres qui animeront la saison des collégiens dans le but de construire ensemble un spectacle qui présente le travail d’une année.  

    Cette saison, nous travaillons autour d’un polar musical : NINA.

    À l’Alcazar, un ancien théâtre devenu salle de réception, un groupe de jeunes collégiens fêtent leur fin d’année, avant qu’une étrange disparition révèle les failles de leurs amitiés et de leurs amours. Oscar Brocard, propriétaire, se transforme en détective le temps d’une soirée, se lance à la recherche des coupables, et espère sauver son établissement.

    Comment à l’heure du réseau social, l’hystérie collective peut gagner un groupe entier sans que rien ne se soit réellement passé ? NINA nous parle d’une résilience subie, celle d’une fille disparue sans laisser de trace parce que sa batterie de téléphone ne suit plus. Autour des codes du polar, nous nous amusons à créer une aventure ludique et musicale sur l’absence et le retour, sur la culpabilité et l’innocence.



    Co-production : Le Cercle des Partenaires

    La Fondation BNP Paribas, la Fondation La Ferthé, le Cercle des Partenaires et la Fondation des amis des Théâtres des Bouffes du Nord et de l’Athénée – Académie des beaux-arts soutiennent le projet Nina.

    16 juin 23