Le Misanthrope, comme le disait Louis Jouvet, « c’est la comédie d’un homme qui veut avoir un entretien décisif avec une femme qu’il aime et qui, au bout de la journée, n’y est pas parvenu ». Alceste, champion de la sincérité, est épris de Célimène, jeune veuve mondaine tout à la fois superficielle, profonde et attirante, courtisée par tout ce que Paris compte de courtisans infatués. Dans ce chef-d’œuvre beaucoup plus étrange qu’on ne l’imagine, tout est jeu de pouvoir au détriment de l’autre, amours, ambitions et amitiés déçues, avec en toile de fond cette question lancinante : jusqu’où peut-on aller dans la sincérité, le « parler vrai », sans se mettre tout le monde à dos ? Ni comédie, ni tragédie ; ni Philinte, ni Alceste. L’énigme reste ouverte et Georges Lavaudant continue son exploration des classiques, au plus près des mots et des corps.
Le Misanthrope, comme le disait Louis Jouvet, « c’est la comédie d’un homme qui veut avoir un entretien décisif avec une femme qu’il aime et qui, au bout de la journée, n’y est pas parvenu ». Alceste, champion de la sincérité, est épris de Célimène, jeune veuve mondaine tout à la fois superficielle, profonde et attirante, courtisée par tout ce que Paris compte de courtisans infatués. Dans ce chef-d’œuvre beaucoup plus étrange qu’on ne l’imagine, tout est jeu de pouvoir au détriment de l’autre, amours, ambitions et amitiés déçues, avec en toile de fond cette question lancinante : jusqu’où peut-on aller dans la sincérité, le « parler vrai », sans se mettre tout le monde à dos ? Ni comédie, ni tragédie ; ni Philinte, ni Alceste. L’énigme reste ouverte et Georges Lavaudant continue son exploration des classiques, au plus près des mots et des corps.