Athénée Théâtre Louis-Jouvet | Colloque Esthétique Jazz

Colloque Esthétique Jazz

Salle Christian-Bérard (4ème étage sans ascenseur)
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Présentation

Jazzer Joséphine ! Le geste jazz de Joséphine Baker
Rencontres scientifiques Esthétique(s) jazz : la scène et les images
12e édition

Voilà 100 ans que La Revue nègre défrayait la chronique musicale et chorégraphique parisienne. 50 ans après sa disparition, Joséphine Baker a laissé une empreinte étonnante dans le monde de la création, que ce soit au plan scénique, plastique que musical. Cette empreinte mérite d’être interrogée, car elle atteste d’un enjeu autant esthétique que politique qui est encore trop rarement mis en lumière tant la recherche historique et sociologique s’attache à l’aventure humaine qui a été la sienne et peu au geste artistique et à la résistance qu’il contient.

Figure emblématique de l’éroticolonie,  « Vénus noire »  fantasmée à l’image de Saartjie Baartman au XIXe siècle et devenue finalement icône de la modernité, Joséphine Baker a cristallisé la fascination du regard occidental pour le corps noir comme à son tour Lisette Malidor, puis Grace Jones et aujourd’hui Aya Nakamura. Mais son geste artistique, au music-hall et au cinéma, a été plus subversif qu’on le croit souvent. Envisager le geste jazz de Joséphine Baker c’est analyser le marronnage qui le caractérise et son devenir. C’est aussi étudier la signature singulière d’une artiste qui, performeuse avant l’heure, a créé une œuvre improbable.

Nous nous intéresserons à la trace que Joséphine Baker a laissé dans l'histoire des arts de la scène et du jazz et comment elle constitue aujourd'hui une figure inspirante pour de nombreux et nombreuses artistes d’Afrique et des diasporas dans le champ tant théâtral, musical, littéraire que plastique.

Le programme complet sera communiqué quelques semaines avant le début de la rencontre.


Voilà 100 ans que La Revue nègre défrayait la chronique musicale et chorégraphique parisienne. 50 ans après sa disparition, Joséphine Baker a laissé une empreinte étonnante dans le monde de la création, que ce soit au plan scénique, plastique que musical. Cette empreinte mérite d’être interrogée, car elle atteste d’un enjeu autant esthétique que politique qui est encore trop rarement mis en lumière tant la recherche historique et sociologique s’attache à l’aventure humaine qui a été la sienne et peu au geste artistique et à la résistance qu’il contient.

Figure emblématique de l’éroticolonie,  « Vénus noire »  fantasmée à l’image de Saartjie Baartman au XIXe siècle et devenue finalement icône de la modernité, Joséphine Baker a cristallisé la fascination du regard occidental pour le corps noir comme à son tour Lisette Malidor, puis Grace Jones et aujourd’hui Aya Nakamura. Mais son geste artistique, au music-hall et au cinéma, a été plus subversif qu’on le croit souvent. Envisager le geste jazz de Joséphine Baker c’est analyser le marronnage qui le caractérise et son devenir. C’est aussi étudier la signature singulière d’une artiste qui, performeuse avant l’heure, a créé une œuvre improbable.

Nous nous intéresserons à la trace que Joséphine Baker a laissé dans l'histoire des arts de la scène et du jazz et comment elle constitue aujourd'hui une figure inspirante pour de nombreux et nombreuses artistes d’Afrique et des diasporas dans le champ tant théâtral, musical, littéraire que plastique.

Le programme complet sera communiqué quelques semaines avant le début de la rencontre.

Distribution

La Sorbonne Nouvelle IRET/ Labo SeFeA et UFR Arts & Médias en partenariat avec l’Université Panthéon-Sorbonne, l’Université Bordeaux Montaigne, l’Université des Antilles, l’Université de Tours, l’Université Paul Valéry-Montpellier, ETC Caraïbe et la collaboration internationale de l’Université de Louisiane.

Coordination scientifique : Sylvie Chalaye, Sébastien Bost et Pierre Letessier

Ces rencontres transdisciplinaires s’adressent aux universitaires, aux artistes, comme aux amateurs et critiques. Les propositions de contribution peuvent prendre la forme de communications scientifiques de 15 minutes, mais aussi de performances artistiques ou de témoignages. Elles doivent être transmises en fichier word sous la forme d’un résumé de 1000 signes maximum complété par une bio-bibliographie de 500 signes environ, transmises avant le 30 juillet 2025. à sylvie.chalaye[a]sorbonne-nouvelle.fr, sebastien.bost[a]univ-tours.fr et pierre-Letessier[a]sorbonne-nouvelle.fr.


à voir et à entendre


Dates et horaires des représentations
jeudi
jeu.
27
novembre
nov.
10H00
vendredi
ven.
28
novembre
nov.
10H00