Athénée Théâtre Louis-Jouvet | La vengeance est un plat.

La vengeance est un plat.

William Shakespeare, Sophie Perez


Grande Salle • 1h40 • Théâtre
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Présentation

La lamentable histoire de Titus et André Nicus

Imaginez quelqu’un qui a perdu vingt-et-un fils au champ de bataille, qui a tué le vingt-deuxième dans un accès de rage, qui a une fille victime d’un viol et amputée sauvagement de ses deux mains et de sa langue ; qui a deux autres fils qui sont injustement accusés d’un meurtre. On lui signale qu’il peut épargner la peine de mort à ses deux fils s’il se coupe lui-même une main. Il s’y exécute, mais on lui renvoie les deux têtes de ses fils et sa main avec un mot railleur… On attend qu'une suprême fureur brise toutes les digues, mais Titus rit seulement. En sortant avec son frère avec les deux têtes sur les bras, il dit à sa fille, comme pour ne pas la laisser à part : « Porte ma main, ma douce, entre tes dents. » Réputée pièce la plus sanglante de William Shakespeare et parmi les moins jouées, Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus est moins une histoire de vengeance qu’une histoire de chaos. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle trouve un écho auprès de la compagnie du ZEREP, dirigée par la plasticienne de formation Sophie Perez, dont la particularité est d’explorer un théâtre délibérément affranchi de la moindre hiérarchie, « où bordels populaires et raffinements avant-gardistes sont renvoyés dos-à-dos pour mieux en éprouver les mystères et les mystifications ». La vengeance est un plat. est une exploration éclairée, métaphorique et très personnelle de Titus Andronicus. La scénographie et les costumes signés Sophie Perez plantent une sorte d’esthétique maudite, entre pénitents affairés, têtes coupées, marching band hypnotique, colonnes antiques et ruines grandioses, on assiste à un carnaval psychique, une parade antique sans concessions.


Imaginez quelqu’un qui a perdu vingt-et-un fils au champ de bataille, qui a tué le vingt-deuxième dans un accès de rage, qui a une fille victime d’un viol et amputée sauvagement de ses deux mains et de sa langue ; qui a deux autres fils qui sont injustement accusés d’un meurtre. On lui signale qu’il peut épargner la peine de mort à ses deux fils s’il se coupe lui-même une main. Il s’y exécute, mais on lui renvoie les deux têtes de ses fils et sa main avec un mot railleur… On attend qu'une suprême fureur brise toutes les digues, mais Titus rit seulement. En sortant avec son frère avec les deux têtes sur les bras, il dit à sa fille, comme pour ne pas la laisser à part : « Porte ma main, ma douce, entre tes dents. » Réputée pièce la plus sanglante de William Shakespeare et parmi les moins jouées, Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus est moins une histoire de vengeance qu’une histoire de chaos. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle trouve un écho auprès de la compagnie du ZEREP, dirigée par la plasticienne de formation Sophie Perez, dont la particularité est d’explorer un théâtre délibérément affranchi de la moindre hiérarchie, « où bordels populaires et raffinements avant-gardistes sont renvoyés dos-à-dos pour mieux en éprouver les mystères et les mystifications ». La vengeance est un plat. est une exploration éclairée, métaphorique et très personnelle de Titus Andronicus. La scénographie et les costumes signés Sophie Perez plantent une sorte d’esthétique maudite, entre pénitents affairés, têtes coupées, marching band hypnotique, colonnes antiques et ruines grandioses, on assiste à un carnaval psychique, une parade antique sans concessions.

Distribution

Une libre adaptation de "Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus" de William Shakespeare • Conception, mise en scène et scénographie Sophie Perez

Textes Sophie Perez, Pacôme Thiellement (deux premiers actes), William Shakespeare • Assistant à la mise en scène Baptiste De Laubier • Costumes Sophie Perez, Corine Petitpierre • Bande originale Sophie Perez • Musique Xavier Boussiron • Création Lumière Fabrice Combier • Création Son Félix Perdreau • Régie générale Léo Garnier • Régie plateau & assistanat à la scénographie Adrien Castillo • Régie Lumière Gildas Roudaut • Sculptures Dan Mestanza • Accessoires Adrien Castillo • Construction décor Daniel Mestanza, Atelier de la MC93, Marion Duvinage, Théo Jouffroy • Réalisation costumes Anne Tesson • Administration & production Julie Pagnier • Assistée d' Anaël Lallouette-Zylbersztain • Assistant de production Sacha Tricot

Avec Sophius, le clown Les p’tits enfants, Aaron, une goth, un chien, la directrice du petit théâtre de la chatte, l’assassin n°1 Sophie Lenoir • Stéphanus, le clown La godasse, le Roi de la trompette, le Cuistot, Pépé-mémé, un Goth, Marcus, Saturninus, l’assassin n°2 Stéphane Roger • Marlènicus, le clown Empty Dumpty, Lucius le morveux, Tamora, l’assassin n°3 Marlène Saldana • Gillius, le clown Frank Zappata, le deuxième Cuistot, Titus, l’assassin n°4 Gilles Gaston Dreyfus • Françoisinus, le clown Lady Gacie, Tamora, le Docteur Klein, Lucius, l’assassin n°5 Françoise Klein • Le clown Mimine, Lavinia, l’assassin n°6 Erge Yu • Cheerleader, la Musicienne baroque Marie Pierre Brébant • Cheerleader, Démétrius Adrien Castillo • Cheerleader, Chiron Baptiste De Laubier

Production : Compagnie du Zerep.
Coproduction : MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Théâtre Saint Gervais Genève.
Avec le soutien de : Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
Avec l’aide de la SPEDIDAM.
Avec le soutien du Centre National de la Danse, Pantin ; Le Carreau du Temple, Paris ; La Compagnie DCA Saint-Denis. La Compagnie du Zerep reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France. Action financée par la Région Île-de-France.


Informations pratiques

Le spectacle comporte des effets stroboscopiques.
Le spectacle comporte des effets stroboscopiques.

Autour du spectacle

Une rencontre avec l'équipe artistique aura lieu jeudi 11 janvier dans la grande salle après la représentation.

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