Emblématique de la comédie française développée par Molière, L’Avare fut adapté en 1720 à Venise sous la forme d’un intermezzo composé par Francesco Gasparini, sur un livret d’Antonio Salvi. Si certaines répliques sont traduites au mot près, l’intrigue est cependant resserrée, les personnages réduits de quinze à quatre et le récit proposé du point de vue d’un personnage féminin.
L’ouverture se fait en effet sur l’entrée de Fiametta, une jeune femme modeste, décidée à châtier son voisin Pancrazio, un sexagénaire rongé par l’avarice. Pour arriver à ses fins, elle met en place un stratagème : Fiametta se travestit en Fichetto, un frère jumeau imaginaire, et sous ce « double masculin d’ellemême », s’infiltre au service de Pancrazio pour lui dérober son or…
Le Poème Harmonique, sous la direction de Vincent Dumestre, s’associe au metteur en scène Théophile Gasselin pour recréer ce Vecchio Avaro et fait le pari du charme de ce répertoire singulier pour leurs contemporains.
Emblématique de la comédie française développée par Molière, L’Avare fut adapté en 1720 à Venise sous la forme d’un intermezzo composé par Francesco Gasparini, sur un livret d’Antonio Salvi. Si certaines répliques sont traduites au mot près, l’intrigue est cependant resserrée, les personnages réduits de quinze à quatre et le récit proposé du point de vue d’un personnage féminin.
L’ouverture se fait en effet sur l’entrée de Fiametta, une jeune femme modeste, décidée à châtier son voisin Pancrazio, un sexagénaire rongé par l’avarice. Pour arriver à ses fins, elle met en place un stratagème : Fiametta se travestit en Fichetto, un frère jumeau imaginaire, et sous ce « double masculin d’ellemême », s’infiltre au service de Pancrazio pour lui dérober son or…
Le Poème Harmonique, sous la direction de Vincent Dumestre, s’associe au metteur en scène Théophile Gasselin pour recréer ce Vecchio Avaro et fait le pari du charme de ce répertoire singulier pour leurs contemporains.