« Des poissons qui ont avalé une lampe de poche, des méduses aux filaments longs comme des autoroutes, des poulpes luminescents hermaphrodites… » Opéra en plongée, odyssée aquatique, Au cœur de l’océan est aussi une épopée à plusieurs. Halory Georger, auteur-metteur en scène ouvert aux sciences les plus loufoques, Arthur Lavandier et le Balcon, Frédéric Blondy et l’ONCEM s’associent pour cette expédition dans de troubles profondeurs, sonores et imaginaires. Et ils préviennent leurs spectateurs : « On ne revient pas intact des abysses. »
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle Au coeur de l'océan sont malheuresement annulées.
Si vous êtes en possession de billet(s) pour ce spectacle, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent). Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2021, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
- Obtenir le remboursement de vos billets en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet.
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Pour toutes vos demandes, et en raison du volume important de demandes à traiter en cette période, nous vous remercions de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement inhérents à cette situation exceptionnelle.
La billetterie du théâtre est également joignable par téléphone (01 53 05 19 19) de 14h à 18h du mardi au vendredi.
L’équipe de l'Athénée
Avec cet opéra pour voix seule, électronique et “piano simplifié à l’extrême”, Dmitri Kourliandski sur un poème en sept parties de Nastya Rodionova, et le metteur en scène Antoine Gindt proposent une variation contemporaine sur le mythe d’Eurydice. Un monde d’obscurité et d’hallucinations sonores, où flotte encore, incandescente, la mémoire d’Orphée… Rôle confié à un interprète de légende : Dominique Mercy, danseur emblématique de la compagnie Pina Bausch de 1974 à 2009.
Les représentations sont annulées. Plus d'informations sur cette page.
« Cinq femmes dans la maison, vers la fin de l’été, de la fin de l’après-midi au matin encore du lendemain, lorsque la fraîcheur sera revenue et que la nuit et ses démons se seront éloignés. C’est la dernière nuit, libérées enfin du fantôme du fils, du frère, du père, du mari, elles vont pouvoir vivre leurs vies » : c’est ainsi que se présente l’une des plus célèbres pièces de Jean-Luc Lagarce, traduite en plus de trente langues et plébiscitée par les théâtres du monde entier. « Si cette pièce est tant traduite c’est qu’elle a une dimension universelle mais aussi qu’elle parle, toujours, de la situation particulière du pays où elle est présentée », note François Berreur, qui propose ici un spectacle créé avec des actrices haïtiennes. Une version étonnante, forte d’une autre dimension, celle du « vertige de la langue depuis un pays lointain » et « d’un souffle étrange qui balaie les a priori de notre histoire française, ses campagnes et ses mœurs, ses références littéraires et théâtrales. »
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne sont malheuresement annulées.
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- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
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Pour toutes vos demandes, et en raison du volume important de demandes à traiter en cette période, nous vous remercions de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement inhérents à cette situation exceptionnelle.
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L’équipe de l'Athénée
Cher public,
En raison de la crise sanitaire, nous sommes au regret de vous annoncer que le concert « Karine Deshayes et ses complices », prévu le lundi 22 février, est malheureusement annulé.
Si vous avez une réservation pour ce spectacle, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent) en contactant la billetterie. Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2021, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
- Obtenir le remboursement de votre billet en joignant à votre mail un RIB ou en nous donnant votre accord pour recréditer votre carte bancaire si vous avez acheté vos billets sur notre site internet.
- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé aux artistes. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre décision explicite.
Si vous êtes en possession de billets achetés via des revendeurs (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
En raison du volume important de demandes à traiter, nous vous recommandons de privilégier les échanges par mail. Nous vous remercions par avance de votre compréhension pour les délais de traitement de vos demandes.
La billetterie du théâtre est joignable prioritairement par mail (caisse@athenee-theatre.com) et notre service d’accueil par téléphone est ouvert de 14h à 18h du mardi au vendredi et joignable au 01 53 05 19 19.
En en espérant vous retrouver au théâtre dès que les conditions le permettront,
L’équipe de l'Athénée
Karine Deshayes et Alphonse Cemin, aux côtés de jeunes talents remarqués - Marie-Laure Garnier, Kaëlig Boché, Raphaël Jouan -, célèbrent les 150 ans de la disparition d’Alexandre Dumas. L’illustre écrivain sera mis en lumière par les compositeurs de son époque : Liszt, Berlioz, Franck, Reber, Monpou…
En raison de la crise sanitaire, ce concert initialement prévu le 7 décembre a été reporté au lundi 22 février 2021.
Le pire, quand on veut jouer à Faust, est peut-être de voir surgir un diable d’opérette… D’un Pays Basque de carte postale aux frasques de la vie parisienne, cet opéra-comique de 1927, porté par la manière élégante du compositeur Marcel Lattès et les lyrics malicieux d’Albert Willemetz, retrouve la scène grâce l’orchestre des Frivolités parisiennes. Mis en scène par Édouard Signolet, on y voit le diable se tirer lui-même par la queue. Quant à l’humanité, « elle obtient ce qu’elle désire sans même être damnée pour l’éternité… »
Cher public,
En raison de la fermeture des salles de spectacle, les représentations prévues pour Le Diable à Paris du 19 décembre 2020 au samedi 9 janvier 2021 inclus sont malheureusement annulées.
Si vous êtes en possession de billet(s) pour ces spectacles, vous pouvez, en envoyant un mail à caisse@athenee-theatre.com :
- Reporter votre venue sur une représentation d’un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent) en indiquant le spectacle et la date à laquelle vous souhaitez y assister.
- Demander à conserver un avoir sur la saison 2020-2021, valable uniquement sur les spectacles de la saison en cours. Vous pourrez alors choisir, quand vous le souhaitez, d’assister à un autre spectacle de la saison (dans la limite des places disponibles et sans garantie d’un placement équivalent). Si toutefois vous n’avez pas utilisé votre avoir le 31 juillet 2020, vous pourrez alors en obtenir le remboursement.
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- Soutenir la création artistique à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, en abandonnant le montant de vos places, qui sera entièrement reversé à la compagnie. Envoyez alors un message à caisse@athenee-theatre.com afin de nous communiquer votre consentement explicite.
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Merci pour votre soutien,
L’équipe de l'Athénée
production : Les Frivolités Parisiennes
coproduction : l’Atelier lyrique de Tourcoing et le Théâtre Impérial de Compiègne
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, de la Mairie de Paris, de la Région Ile-de-France, du Centre National de la Musique, du Mécénat musical de la Société Générale, du Mécénat de la Caisse des dépôts et de la Fondation Singer-Polignac
Qui aurait pensé marier Offenbach et Schönberg ? C’est la très bonne idée de ce spectacle, qui associe deux opéras en un acte, pour mieux observer les circulations secrètes de l’amour et du désir. Du Paris de 1857 à la modernité viennoise des années 1930, se tissent des liens dramatiques et musicaux entre fantastique et imaginaire. Un spectacle conçu par Alma Terrasse avec Takénori Némoto, chef de l’Ensemble Musica Nigella, qui avait déjà présenté à l’Athénée un mémorable Pierrot lunaire.
Les représentations sont malheuresement annulées. Plus d'informations sur cette page.
Euphonie Musica Nigella est soutenu par : Région Hauts-de-France, Région Île-de-France, Département du Pas-de-Calais, Communauté d'agglomération des 2 baies en Montreuillois, Spedidam, Musique Nouvelle en Liberté, Les Amis de Musica Nigella, Assophie, le Centre National de la Musique et la Fondation du Judaïsme Français
Avec le concours des Meubles Findinier Attin
Revenant aux racines du conte russe, mais s’inspirant aussi de sources aussi différentes qu’Andersen, Maeterlinck ou Marguerite Duras, la metteure en scène Lucie Berelowitsch et l’auteur Kevin Keiss proposent une version contemporaine, aventureuse et bien sûr musicale de L’Oiseau de feu, où les thèmes de Stravinsky inspirent des chansons originales, pop-rock, qui s’entremêlent de chœurs issus de chants folkloriques russes.
Les représentations sont malheuresement annulées. Plus d'informations sur cette page.
La musique aura-t-elle le dernier mot ? Les mots vont-ils réussir à couper le sifflet à la musique ? De cet affrontement millénaire, Samuel Beckett a tiré une pièce radiophonique et musicale, qu’on pourra retrouver sur une partition flambant neuve : le compositeur Pedro García Velasquez, membre fondateur du Balcon, en donne ici une version résolument XXIe siècle, et forcément un peu colombienne. Le metteur en scène Jacques Osinski retrouve quant à lui Beckett, qu’il a longtemps côtoyé aux côtés de Denis Lavant. Un face-à-face drolatique entre le texte et l’orchestre, qui est aussi “un portrait fascinant de l’artiste en train de créer.”
Cher public,
En raison de la situation sanitaire, les représentations du spectacle Words and Music sont malheuresement annulées.
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La billetterie du théâtre est également joignable par téléphone (01 53 05 19 19) de 14h à 18h du mardi au vendredi.
L’équipe de l'Athénée
présenté par : le Théatre de l'Europe
une création du Théâtre national de Strasbourg avec la Comédie Française et la Compagnie Pandora
Elvire Jouvet 40
projection du film réalisé par Benoît Jacquot d'après la mise en scène de Brigitte Jaques
La Scène Jouvet
projection du film réalisé par Benoît Jacquot
production : C.D.N. de Reims
coproduction : Attroupement 2, Centre Culturel Léonard de Vinci-Feyzin, Centre de Développement et d'Action Culturelle de Martigues, Atelier Théâtral de Beauvais, Théâtre du Vieux Givors, Théâtre de Privas, Maison des Jeunes et de la Culture d'Annemasse
La Réunion des amours et La Joie imprévue
réalisation : Moni Grego
par l'École d'Art Dramatique de Lille
La Disputa et Gli attori in buona fede
réalisation : Walter Pagliaro
par la Bottega Teatrale Vittorio Gassman de Florence
Dieu de vengeance
de Sholem Asch
adaptation : Jean-Jacques Varoujean
Jacob Jacobson
d' Aaron Tseitlin
traduction : Jacques Mandelbaum
Le Golem
de Halpern Leivick
texte français : Aristide Demonico
La Passeratelle ou Le Jeu de Hotsmakh
d'Itsik Manger
texte français : Jean-Louis Bauer
La Marine
de Paul Fort et Georges Brassens
avec : Francesca Solleville
Ça n'a pas d'importance
de Pierre Mac Orlan et Victor Marceau
avec : Michel Raskine
Comme a Ostende
de Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré
avec : Francesca Solleville
Les Marins d'eau douce
de Armand Lanoux et M. Philippe Gérard
avec : Francesca Solleville
Le pont du nord
de Pierre Mac Orlan et M. Philippe Gérard
avec : Francesca Solleville
Escale
de Jean Marèze et Marguerite Monnot
avec : Virginie Michaud
Johnny Palmer
de Ch. Weber et Cl. Pingault
avec : Michel Raskine
La femme du marin
de Bernard Dimey et Jacques Debronckart
avec : Francesca Solleville
Tendres promesses
de Pierre Mac Orlan et M. Philippe Gérard
avec : Francesca Solleville
La mauvaise prière
de R. Chalupt et Louis Aubert
avec : Francesca Solleville
C'est charmant
extrait de l'opérette Coup de Roulis
avec : Virginie Michaud
musique : Messager
La chanson de Margaret
de Pierre Mac Orlan et Victor Marceau
avec : Marief Guittier
Mes soeurs, n'aimez pas les marins
de Jean Cocteau
avec : Marief Guittier
Matelots
de Tristan Corbière et Lino Léonardi
avec : Francesca Solleville
production : Sorano-Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées
coproduction : Compagnie ""Les Amis de...", Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Festival d'Avignon
I. Les Enfants du Soleil ; II. Ariane ou l'Age d'or ; III. Jour de Colère (Ariane II) ; IV. La Fête de l'Amour ; V. Le Triomphe de la Jalousie ; VI. Les Marches du Palais ; VII. Le Chemin de la Mort (Le Vent du Gouffre I) ; VIII. Le Vent du Gouffre ; IX. Le Champ de Betteraves ; X. Le Voyage en Italie ; XI. Le Bout de la nuit
Jean-Marie Leclair, Sonate n°8 en sol majeur, Premier Livre
Heinrich Ignaz Franz von Biber, Passacaglia pour violon solo
Dario Castello, Sonata prima a soprano e basso
Giuseppe Tartini, Sonate en sol mineur Didone Abbandonata
Antonio Vivaldi, Sonate en ré mineur RV 12
Johann Sebastian Bach, Sonate pour clavecin obligé et violon n°6, BWV 1019
Dietrich Buxtehude, Sonate en la mineur pour violon et viole de gambe
Heinrich Ignaz Franz von Biber, Sonate pour violon n°6 en ut mineur (Livre de 1681)
Georg Philipp Telemann, Fantaisie pour flûte solo
Johann Sebastian Bach, L'Offrande musicale
Coproduction : CDN/Orléans-Loiret-Centre, Le Carré Saint-Vincent, Scène Nationale/Orléans Loiret, en collaboration avec L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Salle Christian Bérard (2ème partie uniquement)
Création Festival d’Avignon 1994
Coproduction : CDN/Orléans-Loiret-Centre, Le Carré Saint-Vincent, Scène Nationale/Orléans Loiret, Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Henry Purcell Matthew Locke, La Tempête (extraits)
Heinrich Ignaz Franz von Biber, La Battaglia
Carl Philipp Emanuel Bach, Concerto pour violoncelle et orchestre en la majeur
Jean-Féry Rebel, Les Eléments (Le Chaos)
Pietro Antonio Locatelli, Les Plaintes d'Ariane
Avec : Sid Ahmed Agoumi, Claire Amiand-Glory, Paula Ascensao, Michel Aumont, Pierre Banderet, Juliette Batlle, Philippe Beauchamp, Nathalie Bécue, Simon Bérard, Marucha Bo, Nathalie Boutefeu, Marcel Bozonnet, Pierre-Alain Chapuis, Charles Chemin, Manuela Ciavarella, Christiane Cohendy, Cécile Cora, Thomas Cousseau, Stéphane Dauch, Vanina Delannoy, Victor De Oliveira, Nicolas Delpeyrat, Marcial Di Fonzo Bo, Christophe Doubliez, Jean-Yves Dubois, France Ducateau, Marie-Eve Edelstein, Myriam Ferron, Christine Fersen, Hean Fürst, Jany Gastaldi, Yves-Noël Genod, Jean-Christophe Gérace, Christian Gonon, Mario Gonzales, Christophe Greilsammer, Solveg Halloin, Jesus Hidalgo, Magali Honorat, Alison Hornu, Isabelle Janier, Jérôme Kircher, Anne Klippstiehl, Nathalie Koustnetzoff, Franck Lacroix, Sandrine Lemetayer, Nicolas Liautard, Denis Loubaton, Françoise Macciochi, Alain Macé, Marcel et Mathias Maréchal, Pierre Martot, Laurent Millet, Sophie Mirhan, Redjep Mitrovitsa, Etienne Oumedjkane, Bruno Pesenti, Fabien Petit-dit-Dariel, Darius Peyamiras, Valérie Philippin, Agnès Pontier, Olivier Rabourdin, Magali Renoire, Gilles Ronsin, Bernard Saint-Omer, Richard Sammel, Brigitte Seth, Agnès Sourdillon, Nada Strancar, Philippe Suberbie, Jean-Marie Villégier, Jeanne Vitez, François Wastiaux et André Wilms
Jean-Baptiste Lully, La Nymphe de la Seine, extrait d'Alceste
Marin Marais, Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont à Paris
Pascal Colasse, La Nymphe de la Seine, extrait d'Astrée
Johann Jacob Froberger, Tombeau faict à Paris sur la mort de Monsieur Blancheroche
Georg Philipp Telemann, Sixième Quatuor en mi mineur des Nouveaux Quatuors Parisiens
Jean-Baptiste Forqueray, Le Carillon de Passy
François Couperin, Les Plaisirs de Saint-Germain-en-Laye
Jean-Philippe Rameau, Premier Concert des Pièces de clavecin en concert
Louis Lemaire, La Cascade de Saint-Cloud
Les deux premiers voyages de Mozart à Paris
Wolfgang Amadeus Mozart, Sonate en ré majeur pour clavecin et violon K.7
Michel Corrette, Ah ! vous dirais-je Maman
Christophe Moyreau, La Parisienne, pour clavecin
Claude Balbastre, Trois pièces pour clavecin
Johann Schobert, Sonate en ré mineur pour clavecin et violon opus 14 n°4
Le troisième et dernier voyage de Mozart à Paris
Jacques Duphly, Ah ! que vos charmes causent d'allarmes
Claude Balbastre, Deux ariettes, arrangés pour soprano et clavecin
Wolfgang Amadeus Mozart, Oiseaux, si tous les ans/Dans un bois solitaire
Wolfgang Amadeus Mozart, Douze variations en do majeur sur Ah ! vous dirais-je Maman
Wolfgang Amadeus Mozart, Sonate en mi mineur pour violon et clavecin K. 304
Claude Le Jeune, Une puce/Qu'elle eau, quel air/Qu'est devenu ce bel oeil/Tu ne l'entens pas/Le chant de l'alouette
Nicolas Vallet, Prélude n°10 (luth)
Anthoine de Bertrand, Ce ris plus doux/Dans le serain de sa jumelle flamme
Jean-Baptiste Besard, Praeludium n°4 (luth)
Anthoine de Bertrand, Marie qui voudroit vostre nom retourner
Nicolas Vallet, Quand on arrestera la course coutumière
Nicolas Vallet, Prélude n°14 (luth)
Paschal de l'Estocart, Qu'est-ce du cours/Mondain si tu le sçais, di moy/Quand le jour, fils du soleil/La glace est luisante et belle/Morte est la mort
Clément Janequin, Les cris de Paris/Qu'est ce d'amour/My lever par ung matin/L'amour, la mort et la vie/Or viens ça, viens
Claudin de Sermisy, Au joly boys
Adrian Le Roy, Pavane et gaillarde Sy je m'en vois éd. 1551
Claudin de Sermisy, Je ne menge point de porc/La, la maistre Pierre/Dont viens cela/Dont viens cela (arr. Attaingnant) (luth)/Tant que vivray/Vien tost Attaingnant, Prélude n°4 (luth)
Claudin Sermisy, Tu disoys que j'en mourroys
Adrian Leroy, Bransles de Malte (luth)
Clément Janequin, La Chasse
Jacques Ibert, Quatre Chansons de Don Quichotte : Chanson du départ/Chanson du Duc/Chanson de la Dulcinée/Chanson à la mort
Henri Duparc, Extase/L'invitation au voyage/Le manoir de Rosemonde
Gabriel Fauré, Après un rêve/Tristesse/Toujours
Maurice Ravel, Don Quichotte à Dulcinée : Chanson romanesque/Chanson épique/Chanson à boire
Wolfgang Amadeus Mozart, Extrait des Nozze di Figaro « Non piu andrai »
Luigi Denza, Occhi di fata
Augusto Rotoli, Mia sposa sara la mia bandiera
Modest Petrovitch Moussorgsky, Extrait de Boris Godounov, La mort de Boris
Quatuor à cordes n°1 op.51 n°1
Quatuor à cordes n°2 op.51 n°2
Quintette avec clarinette op.115
Production : Footsbarn Travelling Theatre
Hors les murs : sous chapiteau-jardin des Tuileries
Quatuor à cordes n°3 op.67
Quatuor avec piano n°1 op.25
Quintette avec piano op.34
Forum Femmes Méditerranée
lectures d'extraits de nouvelles
chants avec : Fatouma Boismarie, Christiane Pajol, Nicole Yannis
Check Point Charlie
souvenirs du XXème siècle de Frédérique Wolf-Michaux
alto : Anne Naudon, Frédérique Wolf-Michaux Nadine Estève
accordéon et clarinette : Sylvain Gargalian
piano : Stéphane Leach
clarinette basse et percussions : Cédric Lecellier
assistantes à la création : Dalila Khatir et Anne Naudon
collaboration dramaturgique : Claude Ber
composition et direction musicale : Stéphane Leach
Lecture de textes consacrés à l'Europe
avec : Christian Benedetti, François Marthouret, Jean-Pierre Moulin, Edith Perret, Maud Rayer, Bernadette Rollin
et la participation d'Angélique Ionatos, chanteuse
Carl Heinrich Carsten Reinecke, Trio pour hautbois, cor et piano
Johannes Brahms, 6 Lieder, hautbois et piano
Johannes Brahms, Trio pour cor, violon et piano op.40
Robert Schumann, 3 Romances op.94, pour hautbois et piano
Johannes Brahms, Quatuor avec piano n°3 op.60
Johannes Brahms, Quatuor avec piano n°2 op.26
Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes n°8 op.59 n°2
Trio avec piano n°2 op.26
Sonate pour clarinette op.120 n°2
Trio pour clarinette, violoncelle et piano op.114
Trio avec piano n°1 op.8
Trio avec piano n°3 op.101
Sonate pour clarinette op.120 n°1
Johann Sebastian Bach, Partita n°4 BWV 828
Ludwig van Beethoven, Variations Eroica op.35
Johannes Brahms, 4 Ballades op.10
Sextuor à cordes n°2 op.36
Quintette à cordes n°2 op.111
Sextuor à cordes n°1 op.18
Quintette à cordes n°1 op.88
Sonate pour piano et violoncelle n°1 op.38 2
Sonates pour piano et alto op.120
Sonate pour piano et violoncelle n°2 op.99
Siegfried Wagner, Wesendonck Lieder
Arnold Schönberg, Symphonie de chambre n°1 op.9
de Wolfgang Amadeus Mozart d'après Beaumarchais
nouvelle adaptation française d'Éric-Emmanuel Schmitt et Pierre Jourdan
Ouverture n°1 : Duo Figaro/Suzanne (Douze, treize...Acte I)
n°10 : Air de Figaro (Plus jamais tu n'iras...Acte I)
n°11 : Air de la Comtesse (Pauvre Amour...Acte II)
n°13 : Air de Suzanne (Venez, mettez-vous à genoux...Acte I)
n°14 : Trio Comtesse/Suzanne/Comte (Suzanne, sortez vite...Acte II)
n°17 : Duo du Comte et de Suzanne (Pourquoi m'as-tu, cruelle...Acte III)
n°21 : Duo Suzanne/Comtesse (J'écoute...Dans le buisson d'aubépines...Acte III)
n°23 : Marche
n°24 : Cavatine de Barberine (Maladroite, tout m'échappe...Acte IV)
n°27 : Final-à partir de la mesure 51- (Il est parti le drôle?)
Production : Centre Chorégraphique national de Tours
Co-réalisation : Centre chorégraphique national de Tours, Centre National de la Danse et Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
Le CCNT est subventionné par la Ville de Tours, le Ministère de la Culture, Le Conseil Régional du Centre et le Conseil Général d'Indre et Loire.
lecture et mise en jeu de textes de :
William Shakespeare, Richard II/Richard III/Henry V (dans la traduction de Jean-Michel Deprats)
Blaise Pascal, Premier Discours sur la condition des grands
Nicolas Machiavel, Le Prince
Antón Dvorák, Sérénade pour vents
Manuel Rosenthal, Juventas
Wolfgang Amadeus Mozart, Sérénade en ut mineur
Teodoro Anzellotti, Vagabonde Blu pour accordéon
Massimiliano Damerini, Quatrième sonate pour piano
Roberto Fabbriciani, L'orizzonte luminoso di Aton pour flûte
Ensemble Recherche, Muro d'orizzonte, Infinito nero, estasi di un atto pour voix et huit instruments
Paul Hindemith, Trauermusik
Claude-Henry Joubert, Concerto pour alto - direction : Clément Joubert
E. Bernard, Dixtuor à vents - direction : Jens McManama
Joseph Haydn, Concerto pour violoncelle
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°2
David Lampel, Divertissement (création)
Production : Footsbarn Travelling Theatre
Hors les murs : Jardin des Tuileries
Coproduction : Groupe Tsé, Teatro Stabile di Genova
Co-réalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Bernard de Vienne, Divertissement pour orchestre à cordes
Franz Schubert, Symphonie n°6 en do majeur D.589
Coproduction Le Sacre du Printemps : AN-NA, Centre Chorégraphique National de Franche Comté à Belfort dans le cadre de L’accueil-studio / Ministère de la Culture et de la Communication
Ce spectacle rentre dans le cadre des Créatures associées du Centre Chorégraphique National de Tours
Co-réalisation : Centre national de la danse et Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Coproduction Suites : Passerelle-Scène Nationale de Gap, Théâtre de l’Espace-Scène Nationale de Besançon, Fondation de France dans le cadre du programme Initiatives d’artis
Félix Mendelssohn-Bartholdy, Les Hébrides
Max Bruch, Double concerto pour alto et clarinette
Philippe Hersant, Song of innocence
Premier chapitre
Georg-Friedrich Haas, Isabel Mundry, Bryn Harrisson, Brice Pauset, Gérard Pesson, Wolfgang Rihm, Walter Zimmermann, Hans Zender…
Nouveau chapitre
Brian Ferneyhough, Stefano Gervasoni, Toshio Hosokawa, György Kurtág, Emilio Pomarico, Salvatore Sciarrino, Xu Shuya et Brice Pauset-Henry Purcell, In nomine of six parts-Ecoute composé; Gérard Pesson, d'après John Traverner et Thomas Tallis Instrumentations colorées
Pol, Von weit, Chiffre IV, Déploration, Frage, Musik für drei Streicher
Production : Festival d'Automne à Paris
Henri Sauguet, Dom Juan/La Folle de Chaillot/Scapin
Francis Poulenc, Intermezzo
Georges Auric, Malborough s'en va-t-en guerre/Le Mariage de M. Le Trouhadec
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°8
Félix Ibarrondo, Nayan
Hugo Wolf , Sérénade italienne
Coproduction : Théâtre du Campagnol / CDN - Théâtre du Binôme (compagnie subventionnée par la DRAC Ile- de-France)
Co-réalisation et avec le soutien de : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec l'aide à la création de : Thécif - Région Ile de France, Ville de Paris et Conseil Général de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien de : ADAMI et SPEDIDAM
Avec la participation du : Moulin du Roc/Scène nationale de Niort et Théâtre des Bergeries de Noisy-le-Sec
Production : Miroir et métaphore en co-réalisation avec l'Athénée Louis Jouvet
Avec la participation de : Mairie de Paris et Jeune Théâtre National
Avec le soutien de : ADAMI
Gioacchino Rossini, Ouverture de Il Signor Bruschino
Hector Berlioz, Les Nuits d'été
Salvatore Sciarrino, Il tempo con l'obelisco
André Caplet, Suite Persane
Béla Bartòk, Divertimento
Olivier Greif, Durch Adams Fall
Jiyoun Choi, Sculpture d'ondes pour ensemble
Myung-whun Choi, Yeon-nori pour deux violons
Isang Yun, Pièce concertante pour ensemble/Images pour ensemble
Younghi Pagh-Paan, lo pour neuf instruments
Phantom Limbic
Avec : Christophe Béranger, Simon Courchel, Grégory Deglane, Miroslaw Gordon, Alexis Gutierrez, Matthieu Pichon (Pierre-François Badoud)
Musique : Cédric Stevens
Vidéo : Forêt bleue studio
Lumières : Jean-Jacques Deneumoustier
Costumes : Cathy Peraux
Melodien
Avec : Ludivine Cornière et Larissa Boutenko (4 et 7 déc.) - Morgan de Quelen et Myrina Branthomme (5 déc.) - Morgan de Quelen et Valérie Ferrando (6 déc.)
Musique : György Ligeti
Costumes : Peter Speliopoulos
Perruques : Danilo
L.F.O. - Low Frequency Oscillator
Avec : Larissa Boutenko, Xavier Chasseur-Daniel, Dimitri Domojirov, Marie-Séverine Hurteloup, Gilles Kanert, Georgi Milev, Alister Noblet, Ifan Pierce, Ophélie Longuet, Ligia Saldanha, Florence Viennot (Nina Khokham)
Scénographie, musique et images : Karl Biscuit
costumes et accessoires : Marcia Barcellos
Assistante chorégraphie : Nancy Rusek
Assistant composition musicale : Emmanuel Ramux
Assistant scénographie et lumières : Serge Maurin
Costumes : Nathalie Sanson, Faustine Berthet
Larmes de couteau
Avec : Marco Alves Dos Santos, Ruxandra Barac, James Bobby, Michael Marchetti, Daphné Touchais
Les enfants en alternance, Delphine Crantz, Juliette Gully, Morgane Krammer ou Eloïse Alter, Anne-Sophie Doutre, Perrine Foltzer
Alexandre Bis
Avec : Marco Alves Dos Santos, James Bobby, Fabiola-Josée Gonzalez Moreno, Simona Ivas, Pawel Lawreszuk
Les enfants en alternance : Delphine Crantz, Pasiphaé Demartin, Juliette Gully, Sandra Kalt, Morgane Krammer ou Eloïse Alter, Anne-Sophie Doutre, Perrine Foltzer, Mélanie Wagner, Margot Zippert
Edward Grieg, Peter Gynt Suite I
Franz Schubert, Trois Marches Militaires
Aulis Sallinen, Chamber Music III pour violoncelle et orchestre à cordes
Igor Stravinsky, Pulcinella (extraits)
Henry Purcell, The Fairy Queen (extraits)
Harrison Birtwistle, Hoquetus David
John Dowland, Lachrymae
présentation publique des spectacles RitterDeneVoss de Thomas Bernard et Septembre blanc de Neil Labute
en présence des metteurs en scène : Hans Peter Cloos et Claude Baqué
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°3 "Héroïque"
György Ligeti, Six Miniatures
Arnold Schönberg, La Nuit transfigurée
Antón Dvorák, Sérénade pour vents
Charles Gounod, Petite symphonie
Igor Stravinsky,Pulcinella
Michael Obst, Oktett
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°4
de Thomas Bernard
créé à l'Athénée le 9 avril 2003
de Jacques Offenbach
programmé à l'Athénée du 11 décembre 2003 au 3 janvier 2004
de Molière
créé à l'Athénée le 13 mars 2002
de William Shakespeare
programmé à l'Athénée du 21 avril au 22 mai 2004
Programme :
Carl Philipp Emanuel Bach, Symphonie en ré majeur
Régis Campo, Ouverture en forme d'Etoiles
Ludwig van Beethoven, Les Créatures de Prométhée
Georges Bizet, L'Arlésienne
Les relations théâtre-audiovisuel
Avec : Monique Barbaroux, Olivier Cottet-Puinel, Yvon Davis, Jérôme Deschamps, Christian Dulong de Rosnay, Xavier Gouyou-Beauchamps, Emmanuel Hoog, Fabien Jannelle, Don Kent, David Kessler, Gildas Le Roux, Franceline Lepany, Jean-Louis Martinelli, Jean-Baptiste Mathieu, Emmanuel Pierrat, Jean-Michel Ribes, Andy Sommer
L'exploitation commerciale de l'oeuvre
Avec : Claire Dornoy, Jean Douchet, Jacques Expert, Varda Lerin, Christian Longchamp, Isabelle Mestre, Pascal Peyrou, Jean-jacques Schpoliansky, Michel Strulovici, Bertrand Roger, Manuel Rougeron
L'exploitation non commerciale de l'oeuvre
Avec : Jacques Baillon, Danielle Chantereau, Pascal Charvet, Isabelle Gérard-Pigeaud, Joël Huthwohl, Jean-Claude Lallias, Serge Toubiana, Serge Tunon de Lara
Intervention de Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication
Autour de Requiem pour une nonne de William Faulkner, adaptation d’Albert Camus
Dans le cadre des rencontres "Théâtre et justice", organisées avec le Centre National du Théâtreet Denis Salas, magistrat, auteur deAlbert Camus, la juste révolte, Michalon, 2002 et de La Volonté de punir, Essai sur le populisme pénal, Hachette Littérature, 2005
débat animé par Lissa Lincoln, professeur de littérature comparée à l'American University of Paris
organisé avec le Centre national du Théâtre
en partenariat avec le magazine Culture Droit
Coproduction : Centre Dramatique National des Alpes-Grenoble, Théâtre National de la Communauté Wallonie Bruxelles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec l’aimable autorisation des Editions Choudens
Coproduction : Compagnie Les Brigands La Coursive-Scène Nationale de La Rochelle
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
forum destiné au public scolaire de La Révolte et de Filumena Marturano
En 2004, les jeunes spectateurs de L’École des femmes débattaient autour des relations filles/garçons.
L’Athénée souhaite cette saison interroger le public adolescent sur son expérience de la famille, sa perception des bouleversements de la condition féminine et de la révolution du schéma familial, son avenir de mère ou de père…
C’est à partir d’exemples de femmes puisés dans notre programmation, témoignant des différents aspects du rôle social assigné à la femme, qu’on proposera aux filles et aux garçons de parler de l’organisation de la société à venir.
Ce forum de discussion sera donc un grand débat, animé par des intervenants extérieurs au monde du théâtre et de l’éducation : des personnalités aux points de vue exceptionnels (militants, journalistes et philosophes).
Avec Sylviane Agacinski, philosophe, EHESS
Valérie Toranian, directrice de la rédaction du magazine Elle
Sihem Habchi, Vice-présidente du mouvement Ni Putes, Ni Soumises
et comme modérateur, Nicolas Truong, journaliste du Monde de l'éducation
organisé en partenariat avec Le Monde de l'éducation
Ce forum reçoit le soutien de la délégation régionale des Droits de la femme et de la Parité et de la Ville de Paris. Il est organisé en partenariat avec les Rectorats des Académies de Paris, Créteil et Versailles.
organisée avec le Centre national du Théâtre
en partenariat avec le magazine Culture Droit
autour du Bagne de Jean Genet
Si Jean Genet a sacralisé Le Bagne et les maisons de redressement, ils n’en restent pas moins des lieux de violence et de punition. Quels sont les dispositifs de peines pour les mineurs à l’heure actuelle, en France ? N’allons-nous pas vers un durcissement des peines pour enfants et un amoindrissement de la formation et de l’accompagnement de ceux-ci en milieu carcéral ? Quel est l’état des centres pour jeunes détenus ?
Nous questionnerons Jean-Louis Daumas à ce sujet. Il sera accompagné de deux metteurs en scène, Christian Benedetti et Sophie Lecarpentier, qui, après avoir travaillé dans des prisons européennes, souhaitent faire un état des lieux et ouvrir le débat sur la réalité de l’incarcération des enfants mineurs en Europe.
avec Jean-Louis Daumas, ancien directeur du Centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis, Directeur régional de la Protection de la Jeunesse de Picardie, et chef de projet à la direction de la PJJ pour les établissements pénitentiaires pour mineurs, auteur de La Zonzon de Fleury, Éditions Calmann-Lévy, 1994.
Christian Benedetti, metteur en scène, directeur du Théâtre-Studio d’Alfortville.
et Sophie Lecarpentier, metteur en scène, compagnie Eulalie
débat animé par Cécile Hamon, directrice administrative du CNT, assesseur au Tribunal pour enfants de Paris
organisé avec le Centre national du Théâtre
en partenariat avec le magazine Culture Droit
En 2004, 14 classes, soient 400 jeunes spectateurs de L’École des femmes débattaient à l’Athénée autour des relations filles/garçons et en 2006 les jeunes spectateurs de La Révolte et de Filumena Marturano autour des nouvelles formes familiales.
L’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et les Académies de Paris, Créteil et Versailles souhaitent cette saison interroger le public adolescent sur leurs engagements politiques, thème soulevé par 2 pièces au programme de notre théâtre cette saison.
Pour la troisième année consécutive, l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet organise un Forum de discussion destiné aux lycéens sur un thème de société lié à notre programmation. Nous invitons vos élèves à y participer. Ainsi, l’Athénée poursuit sa mission de service public et son désir d’ouverture à un public jeune en offrant aux lycéens un espace de liberté, d’échanges et un élargissement de point de vue, d’un texte dramatique à un débat d’actualité, à un débat citoyen. Ces forums constituent un moment symbolique et fort de la programmation de l’Athénée.
A partir de deux pièces programmées cette saison : Le Suicidé-comédie de Nicolaï Erdman et Les Justes d'Albert Camus, nous souhaiterions interroger nos jeunes spectateurs, vos élèves, sur l'état et les formes de leurs engagements politiques.
Le Forum 2007 s'intitule "Où en êtes-vous de vos engagements politiques?".
A la veille des élections présidentielles, cela semble le bon moment pour susciter le débat.
organisé en partenariat avec les Rectorats des Académies de Paris, Créteil et Versailles avec le soutien de la Ville de Paris.
Piano : David Garcia
Contrebasse : Jeff Pautrat
Batterie/Cajon : Sabrina Calvo
Percussions : Michaël Olivier
A l’occasion de la sortie de l’album du pianiste David Garcia, musicOvations présente à l’Athénée le premier volet de la trilogie, BROOKLYN’S LOVERS Vol 1. Cet album pose non pas un principe mais une invitation à l’errance géographique, historique et générique.
David Garcia ne s’interdit rien, du moment que ça sonne juste et vrai, dès lors que la musique correspond à sa part la plus intime, et qu’elle lui semble pouvoir toucher les gens ou les entraîner dans son vertige.
Sa musique mélange les genres et nous fait courir le monde, nous offrant des couleurs multiples, tantôt héritées de l’apprentissage classique, tantôt nourries par une curiosité insatiable, des nombreuses écoutes et pratiques de musiques diverses, latines notamment – arabo-andalouses, cubaines ou argentines -, populaires ou savantes. Il pratique un jazz épris de liberté.
Le piano solo parle au cœur, le quartet davantage peut-être à la chair toute entière, mais tous les morceaux ont la même exigence : trouver ce que les mots ne peuvent dire. Sensibles, humains, ils paraissent du coup étrangement concrets ; tous parlent aux sens, à tous les sens.
2oh3o
Le label Lontano vous invite à retrouver ses artistes en concert pour un début d'été en musique.Danielle Laval, Valentina Igoshina, Dmitri Makhtin, Jean-Marc Phillips Varjabédian, Liat Cohen, Sylvain Blassel, Alexandre Gasparov, Christophe et Tony Raymond y interpréteront des oeuvres de Bach, Chopin, Mendelssohn, Khatchaturian ...
2 heures de plaisir musical suivies d’une rencontre avec les artistes.
19h30
programme
Chaconne : Bach/Busoni
Prélude en si mineur : Bach/Siloti
Moments musicaux n°3 et 4 : Rachmaninov
Etudes-tableaux op. 39 n°1, 6, 9 : Rachmaninov
durée 45 min
Entracte
Ballade n°3 : Chopin
Sonate op. 58 en si mineur : Chopin
durée 45 min
production : Hautefages Musiques
Une très grande technique.
Le son est chaud, plein et coloré, jamais forcé, jamais heurté.
L'interprétation est aristocratique et poétique, mais suffisamment forte, pour faire passer des grands moments de musique. En général on retrouve ce genre d'interprétation dans la grande tradition romantique chez les interprètes du passé comme Josef Lhevinne. Peu de pianistes aujourd'hui, ont cette sorte d'intelligence et de goût. Mademoiselle Bonnecaze l'a.
Harold C. Schonberg
Véronique Bonnecaze impressionne par la franchise de son jeu. Aucune afféterie, aucun maniérisme ne vient s'interposer entre la musique et l'auditeur. Non, autant que faire se peut étant donné leur difficulté, Véronique Bonnecaze prend les Etudes de Chopin au pied de la lettre et elle fait de la musique ! Dans son jeu sévère et qui rappelle celui de Wilhelm Backhaus, elle déploie une énergie alliée à une hauteur de vue impressionnantes, s'oubliant pour faire entendre la musique et rien qu'elle.
Alain Lompech
réserver
20h
production déléguée : Espace des Arts–Scène nationale de Chalon-sur-Saône, avec la participation de l'Adami
coproduction : T. d’Or (théâtre) / Comédie de Picardiecoréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
résidence du Quatuor Psophos, 4 concerts
production : Association Philopsophos
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dir. artistique : Ponticello
cette résidence bénéficie de l'aide de la Mairie de Paris, du soutien de la Spedidam et de Mécénat Musical Société Générale
production : Prima donna
coproduction : Atelier Lyrique de Franche-Comté, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France)
avec l’aide de l'Adami
avec le soutien du Conseil Régional de Franche-Comté, du Conseil Général de Haute-Saône, le Conseil Général du Doubs, la DRAC de Franche-Comté, la ville de Voray sur l'Ognon, la Société Générale, la Spedidam, et le soutien à la diffusion d'Arcadi
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Le Réseau (théâtre), Ensemble 2e2m
coproduction : Ecuador
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
L’Ensemble 2e2m est subventionné par la Ville de Champigny-sur-Marne, le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Île-de-France, le Conseil Général du Val-de-Marne, la Région Île-de-France, la Sacem et la Ville de Paris.
Le Réseau (théâtre) reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Île-de-France, et en coproduction avec (CAP) - coopérative aristique de production - les soutiens de la Région Île-de-France et du Conseil Général de Seine-Saint-Denis.
Ecuador reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Rhône-Alpes, et de la Région Rhône-Alpes
production : Teatro Stabile delle Marche
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
coproduction : La Coursive-Scène nationale de La Rochelle, Compagnie du Soleil Bleu, Théâtre d'Angoulême - Scène nationale
avec le soutien du Théâtre de la Commune–Centre Dramatique National d’Aubervilliers et de la Ingmar Bergman Foundation, avec l'aide à la reprise de l'Office Artistique de la Région Aquitaine
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La Compagnie du Soleil Bleu est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Aquitaine, subventionnée par le Conseil Régional d’Aquitaine, la Ville de Bordeaux et le Conseil Général de la Gironde.
* traduction éditions Gallimard
Le Neapolis Ensemble poursuit son travail d'exploration du répertoire traditionnel napolitain au travers du thème de la Résistance.
La résistance à la disparition des langues, des traditions, des cultures, la résistance à la violence et aux abus d'une pensée unique... Cela peut paraître étonnant, mais ce sujet est déjà largement traité dans les chants qui trouvent leur origine entre le 17ème et le 19ème siècle.
Comme le titre même du concert l'indique, Palummella, petit papillon, les interprètes reprennent un sujet très répandu dans leur tradition musicale, celui des sentiments (amour, paix, espoir, dépression, mal et joie de vivre) confiés à des "animaux volants" : oiseaux, papillons, abeilles...
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que le peuple napolitain, dit-on, vole beaucoup sur les ailes de la fantaisie ! Il existe de nombreux chants dont les interprètes principaux sont ces porteurs de liberté ; au 19ème siècle surtout, beaucoup de compositeurs, anonymes ou non, ont écrit des chants révolutionnaires et d'amour en demandant à une "palummella" de faire suivre le message.
Un florilège des compositions de Louis Couperin, mêlées à celles des maîtres et amis, proches ou lointains.
À Paris, un jour de 1652, une tenture s'écarte et nous révèle Couperin et Froberger échangeant avec animation autour d'un clavecin. Le célèbre « globetrotter » joue quelques pièces italiennes, improvise et cède le clavier au jeune organiste
de Saint-Gervais...
Benjamin Alard a obtenu le Premier Prix et Prix du public au Concours international de clavecin de Bruges en 2004.
résidence du Quatuor Psophos, 4 concerts
production : Association Philopsophos
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dir. artistique : Ponticello
cette résidence bénéficie de l'aide de la Mairie de Paris, du soutien de la Spedidam et de Mécénat Musical Société Générale
A l'occasion de ses 10 ans, le label Saphir Productions organise toute une série de concerts avec les artistes du label !
Depuis 1998, Saphir Productions, c'est 100 CD réalisés avec cœur et passion malgré la crise que traverse l'édition phonographique depuis toutes ces années.
Particulièrement tournée vers la musique de chambre, il réside dans l'esprit de la maison Saphir un côté intimiste propre à elle-même clairement perceptible dans les œuvres qu'elle choisit de produire grâce à des musiciens de renom, tels Emile Naoumoff, Jean-Pierre Rampal, Marielle Nordman, Bruno Pasquier, Patrick Gallois ou encore Bruno Rigutto.
Au fil du temps, l'équipe d'artistes s'est élargi : le trio Pasquier, Pennetier, Pidoux, Philippe Bernold, Alexandre Kniazev, Marie-Catherine Girod, le Quintette Moraguès, le Quatuor Parisii entre autres, ont signé de nouveaux albums tous disponibles en 2009.
Dix ans après sa création, Saphir continue de croire en la musique enregistrée et reste passionnée par le genre classique en s'entourant des meilleurs interprètes d'aujourd'hui.
Les concerts anniversaires se poursuivent en décembre à l'Archipel (www.larchipel.net)
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
coproduction : Messiaen 2008, Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, L’Itinéraire
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
direction artistique : Claude Samuel
MOZART Sonate n° 11 en la majeur "Alla Turca" K. 331
BEETHOVEN Sonate n°17 en ré mineur op. 31 n° 2 "La Tempête"
GRIEG Pièces Lyriques (sélection)
Pianiste française d'origine russe, Elena Filonova déploie une sonorité superbe, une compréhension en profondeur des œuvres et une force de conviction irrésistible. Elle obtient, à dix ans, le Premier Prix du Concours national « Beethoven » des jeunes talents et joue alors sous la baguette de Kirill Kondrachine. À douze ans, elle débute son activité de concertiste sous la direction d'Evgueni Mravinsky. Emil Guilels la prend sous son aile à Moscou, où elle suit son enseignement ainsi que celui de Pavel Messner.
« Tout chante et respire, raffiné, tendre, délicat sous les doigts d'Elena Filonova. » Diapason
« Son jeu possède une remarquable clarté. C'est une pianiste élégante, à la ligne racée. » Classica-Répertoire
coproduction : Cie Les Brigands, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France), La Coursive–Scène nationale de la Rochelle, Le Théâtre musical de Besançon
avec l’aide à la diffusion d’Arcadi en Île-de-France, avec le soutien de la Fondation Orange, de la Compagnie de Saint-Gobain, de la SPEDIDAM, de la DRAC-Île de France et l'aide du Centre des Bords de Marne du Perreux
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Programme :
Bach/Brahms : Chaconne
Brahms : Intermezzi opus 117 n°1,2 et 3
Brahms : Rhapsodie opus 79 n°1
Chopin : Ballade n°1 opus 23
Liszt : Méphisto-Valse
Un pianiste de 29 ans « qui n'a pas froid aux jeux » selon le Monde de la Musique de septembre 2008 qui lui attribue 4 étoiles pour son enregistrement consacré aux Intermezzi de Brahms. « Du grand piano dans le sens le plus noble du terme. Et un grand musicien » lui répond Alain Lompech dans Diapason. Diplômé du CNSM de Paris, il remporte en 2005 le Premier Prix du 12e Concours International Brahms en Allemagne, et développe ses qualités d'interprètes auprès des plus grands : Nicholas Angelich, Dmitri Bashkirov, Michel Béroff, Marie-Françoise Bucquet, Christoph Eschenbach, Leon Fleisher, Christian Ivaldi et Denis Pascal.
Découvrez le pianiste en vidéo sur www.geoffroycouteau.com
production déléguée : Théâtre de l’Union-Centre Dramatique National du Limousin
coproduction : Théâtre du Volcan Bleu, Théâtre Firmin Gémier/La Piscine-Scène conventionnée d’Antony et Châtenay-Malabry, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France), l'Avant-Seine Théâtre de Colombes
Le projet bénéficie du dispositif d'aide à la coproduction de la Région Limousin.
Le Théâtre du Volcan Bleu est une compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC du Limousin et par la Région Limousin.
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Association Jeux de miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Association Jeux de miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Maison de la Culture de Bourges-Scène nationale
coproduction : Le Trident-Scène nationale de Cherbourg-Octeville, Le Volcan-Scène nationale du Havre
avec le soutien du Théâtre 71-Scène nationale de Malakoff, de la SACD, et d’Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France)
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
* copyright éditions Grasset & Fasquelle– 1929 © 1996
Dunvagen Music Publishers, Inc. Used by Permission
production déléguée : MC2: Grenoble
coproduction : MC2: Grenoble, Cie Lire aux Éclats, Le Parvis-Scène nationale de Tarbes
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-JouvetLa Cie Lire aux Éclats est subventionnée par la DRAC Île-de-France.
résidence du Quatuor Psophos, 4 concerts
production : Association Philopsophos
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dir. artistique : Ponticello
cette résidence bénéficie de l'aide de la Mairie de Paris, du soutien de la Spedidam et de Mécénat Musical Société Générale
production : Maison de la Culture de Bourges-Scène nationale, avec le soutien de la Région Centre
coproduction : Ensemble PhilidOr et Le Volcan-Scène nationale du Havre I avec l'aide de l'ARCAL (Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical)
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
L'Ensemble PhilidOr est porté par la Région Centre, missionné par le Conseil Général d'Indre-et-Loire, conventionné par la DRAC Centre et reçoit une subvention de la ville de Tours.
Il est membre de la FEVIS et est soutenu par la Spedidam pour ce projet.
Ce récital donne pour le prix d'une place la possibilité de télécharger gracieusement et en avant-première le premier album de Jonathan Bénichou chez Sisyphe consacré à Alexandre Scriabine (Sisyphe015).
Jean-Sébastien Bach Partitas N° 2, 3 et 5
Alexandre Scriabine plusieurs pièces
Lauréat de nombreux concours internationaux et Premier Prix des conservatoires de Paris et Nice, Jonathan Bénichou possède déjà une personnalité artistique affirmée et reconnue par les plus grands tel Aldo Ciccolini qui lui prodigua ses conseils.
Il se produit sur les plus grandes scènes internationales en soliste sous la direction de chefs d'orchestres réputés ainsi qu'en récital, au Carnegie Hall de New York, au Théâtre culturel de Sao Paolo au Brésil, en Pologne à la Philharmonie de Gdansk mais également dans divers ville d'Allemagne, Italie, Roumanie, Israël, Russie... En France Jonathan Benichou se produit à l'Opéra de Nice, à l'Arsenal de Metz, à l'Auditorium du Louvre, au Sénat, à la Salle Gaveau etc.
Fort d'une grande curiosité musicale, du baroque à la musique contemporaine, Jonathan Bénichou trouve en Jean-Sébastien Bach et Alexandre Scriabine deux pierres angulaires de son répertoire.
production : Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical
coproduction : Grand Théâtre de Reims, Opéra de Rennes, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France) I avec le soutien de la Fondation Orange I avec l’aide du Théâtre de Sartrouville–Centre Dramatique National
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
L’Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical, est aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Île-de-France et Champagne-Ardenne, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées ; par le Conseil Régional d’Île-de-France, le Conseil Régional de Champagne-Ardenne et la Mairie de Paris.
coproduction : Orchestre des Concerts Lamoureux,
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Cie Les Intempestifs
avec l'aide de la Spedidam, de l'Adami et du Fonds de Création Lyrique
avec le soutien du Comité des amis de Thomas Bishop à l'occasion de son 80ème anniversaire et de la New York University in France
Beethoven Sonate op. 10, n° 3
Grieg Pièces Lyriques (extraits), Impressions op. 73
Liszt Après une lecture du Dante
A l'occasion de la parution de son intégrale des Pièces Lyriques d' Edvard Grieg, Daniel Propper se produit à Paris, à Londres et en Norvège, à la maison natale du compositeur. Interprète à la tête d'une discographie déjà fournie, le jeune pianiste suit une carrière internationale, participant à des festivals ou des événements prestigieux : festivals au Canada, en Chine (Piano aux Jacobins dans la "Cité Interdite"), aux Emirats Arabes Unis, en Suède (Festival du Palais Royal de Stockholm) et en France (Paris, Bordeaux, Nice, Aix-en-Provence, ...). Récemment, il fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres avec les Variations Goldberg de Bach, puis est invité pour des concerts à Oxford, Vienne et Budapest.
"Clearly a major Grieg interpreter" Jeremy Nicholas, Gramophone, Octobre 2008
"Un bien beau Grieg, sans afféterie ni apprêt, de la musique pure, même quand elle porte le nom d'un elfe ou d'un sentiment" Lionel Esparza, France Musique, Juin 2008
production : Cie des Lumières & des Ombres
coproduction : Le Théâtre d'Angoulême-Scène nationale, La Passerelle-Scène nationale de Gap, L'Atelier du Rhin-CDR d'Alsace I avec le soutien de la DRAC et de la Région Poitou-Charentes, du Conseil Général de la Charente et de la Spedidam
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Association Jeux de miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Association Jeux de miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
résidence du Quatuor Psophos, 4 concerts
production : Association Philopsophos
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dir. artistique : Ponticello
cette résidence bénéficie de l'aide de la Mairie de Paris, du soutien de la Spedidam et de Mécénat Musical Société Générale
production : Cie des Lumières & des Ombres
coproduction : Le Moulin du Roc–Scène nationale de Niort, La Passerelle–Scène nationale de Gap
avec le soutien de la DRAC et de la Région Poitou-Charentes, de l’Adami et la participation du Jeune Théâtre National
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Beethoven Sonates n°23 opus 57 (Appassionata) et n°31 opus 110
Miaskovsky Sonates n°2 opus 13 et n°4 opus 27
Passion et distance face au texte, fougue et contrôle dans l'expression. Telle est l'alchimie paradoxale qui distingue le jeu virtuose de Lydia Jardon.
La pianiste propose à son habitude un programme des plus denses : sa personnalité éruptive trouvera matière idéale au corps-à-corps pianistique qu'elle aime instaurer en récital. A l'affiche, Beethoven, et Miaskovsky. Du premier, Lydia Jardon interprétera les Sonates opus 57 (Appassionata) et opus 110, monuments du répertoire pianistique.
Elles seront mises en regard des Sonates n°2 et n°4 de Nikolaï Miaskovsky : une musique puissamment expressive, dont la virtuosité diabolique est au service d'un dramatisme et d'une construction imparables ; ces pages envouteront les amateurs de piano romantique et post-romantique.
Lydia Jardon vient d'enregistrer les Sonates n°2, 3 et 4 de Miaskovsky. Elle est la fondatrice et directrice de la maison de disque Ar Ré-Sé, dont la politique est d'exhumer des œuvres peu connues. Ar Ré-Sé publiera en janvier 2010 en première mondiale les Quatuors n°1, 5 et 13 de Miaskovsky, dont les partitions sont venues spécialement de Russie grâce à l'amical concours de Chant du Monde.
copyright photo : Alexandra de Léal
La Saison Blüthner est le fruit de la rencontre entre la pianiste d'origine brésilienne Juliana Steinbach, les Pianos Blüthner et la Fondation Alfred Reinhold de Leipzig.
Distinguée par la critique pour son charisme et l'intelligence de ses interprétations, la pianiste bénéficie d'une « carte blanche » pour la programmation de la Saison Blüthner.
Pour le concert inaugural à l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet, elle se produira en duo avec la prodigieuse violoniste japonaise Sayaka Shoji. Propulsée sur les plus grandes scènes internationales en remportant à 16 ans le prestigieux concours Paganini en 1999, la jeune artiste s'est vu confier le Stradivarius « Joachim » par la Nippon Music Foundation et a déjà enregistré cinq albums pour le label Deutsche Grammophon.
Les deux musiciennes interprèteront trois sonates de Mozart, Schumann et Beethoven (Kreutzer).
http://www.saisonbluthner.fr/
http://www.sayaka-shoji.com/
http://www.julianasteinbach.com/
L'Arche est éditeur et agent théâtral du texte.
coproduction : L'apostrophe-scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise et le Théâtre de la vallée, avec le soutien de l'ADAMI I production déléguée : Prima donna
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Le Théâtre de la vallée est en résidence aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Île-de-France, le Conseil général du Val d'Oise et la Ville d'Ecouen. La compagnie est conventionnée par le Conseil régional d'Île-de-France dans le cadre des permanences artistiques et culturelles et soutenue par la Caisse d'Epargne Île-de-France.
Lancement du Label Cristal Records Classic
Lors de cette soirée inaugurale, le Festival Cristal Classic présente les artistes de ce nouveau label :
- Le pianiste Didier Castell-Jacomin interprétera des Marzukas et Polonaises de Frédéric Chopin, extraites de son nouvel album Polonia.
- Le Trio Fanal, composé de la chanteuse Françoise Atlan, du percussionniste Pascal Ducourtioux et du joueur de Oud Fayssal El Mazouar, proposera une découverte des textes du Roi Alphonse le Sage (XIIIème siècle), sur des rythmes et mélodies de la Méditerranée, extraits de leur dernier album Cantigas y otras canciones.
- Enfin, le trompettiste Clément Saunier déclinera ses multiples talents en s’entourant de différents accompagnements (piano, quintette à cordes et Brass Band), avec des œuvres de Sparke, Marcello, Bach, extraites de son nouvel album éponyme Clément Saunier.
Cette soirée « évènement », servie par des musiciens de talent, sera présentée par Eve Ruggieri.
www.cristalrecordsclassic.com
production : Cie Les Intempestifs I avec le soutien du Nouveau Théâtre-Centre dramatique national de Besançon et de Franche-Comté et du Théâtre national de Bretagne de Rennes I production de la création : Théâtre de la Roulotte-Centre dramatique national de Franche-Comté, avec le soutien du Centre d'Art et de Plaisanterie de Montbéliard I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La Cie Les Intempestifs est une association subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Franche-Comté, la Région de Franche-Comté, le Département du Doubs et la Ville de Besançon.
Programme du récital : Œuvres de Haendel, Scarlatti, Rameau.
Racha Arodaky commence le piano à l’âge de 8 ans. En 1992, elle est lauréate de la Fondation Yehudi Menuhin et, un an plus tard, elle se perfectionne auprès de Murray Perahia qui dira d’elle : Elle possède une musicalité très naturelle, sensible et capable de nombreuses couleurs, sa technique est excellente.
Elle enregistre trois disques consacrés à Mendelssohn, Scriabine et Scarlatti qui ont tous reçu un accueil élogieux de la critique : Racée, nerveuse, sombre de traits, svelte de ligne, avec dans l'œil et la silhouette quelque chose qui semble prêt à la détente, à mordre peut-être. André Tubeuf
Pour son 4e disque qui sort en octobre 2009, elle choisit de créer son propre label Air Note et d’enregistrer une sélection de Suites de Haendel.
Informations et extraits : http://www.rachaarodaky.fr/
www.youtube.com/RachaArodaky
Production : Les Pianissimes/ArtOvations
production : T&M-Paris en collaboration avec l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris-CNSMDP, avec le concours du Mécénat Musical Société Générale, mécène principal de l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire et l'aide du Théâtre de Gennevilliers
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production déléguée : Cie Les Intempestifs
coproduction : Nouveau Théâtre-Centre dramatique national de Besançon et de Franche-Comté, Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort-Sochaux, Théâtre Granit à Belfort
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La Cie Les Intempestifs est une association subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Franche-Comté, la Région de Franche-Comté, le Département du Doubs et la Ville de Besançon.
production : Association Jeux de Miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : La Scène nationale d'Orléans
coproduction : Ensemble Musiques Nouvelles, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France), Maison de la Culture de Bourges I avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris et de la Région Centre I avec l'aide à la diffusion en Île-de-France d'Arcadi
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Théâtre de l'Ouest Parisien - Boulogne-Billancourt
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
reprise du spectacle du 24 juin au 17 juil. 2010
"Ce concert, à l’occasion de la parution de mon disque Brahms chez Hortus, me permet de mettre en regard le jeune Brahms, Schumann -son ainé qui fut tellement important dans sa construction artistique- et Liszt, dans une œuvre contemporaine et d’un univers sonore proche des Ballades de Brahms. Je résiste volontairement à Chopin qui nous emmènerait dans un monde trop éloigné.
J’aurai le plaisir de retrouver le piano de concert Steingraeber, utilisé pour l’enregistrement, dont la richesse et la profondeur le rendent tellement approprié à ce répertoire."
Nicolas Stavy
Programme
Œuvres de Brahms, Liszt et Schumann
http://www.nicolasstavy.com/
http://www.editionshortus.com/
Saison Blüthner : Jonas Vitaud et Juliana Steinbach, piano
La Saison Blüthner est le fruit de la rencontre entre la pianiste d'origine brésilienne Juliana Steinbach, les Pianos Blüthner et la Fondation Alfred Reinhold de Leipzig.
Distinguée par la critique pour son charisme et l'intelligence de ses interprétations, la pianiste bénéficie d'une « carte blanche » pour la programmation de la Saison Blüthner.
Pour le troisième concert de la série, elle jouera en duo avec un autre lauréat du Prix Blüthner de la Fondation Alfred Reinhold, le talentueux pianiste français Jonas Vitaud, vainqueur en 2006 du concours international de musique de chambre de Lyon. Les deux musiciens présenteront un programme en hommage aux Ballets Russes fondés par Diaghilev il y a tout juste un siècle.
Programme
Debussy Prélude à l’Après-midi d’un Faune
Stravinsky Feu d’artifice
Debussy Feux d’artifice
Stravinsky L'Oiseau de Feu
Ravel Ma Mère l’Oye
Stravinsky Le Sacre du Printemps
www.saisonbluthner.fr
www.julianasteinbach.com
En 1892, Brahms envisage de mettre un terme à ses activités de compositeur avec les vingt pièces pour piano qui constituent les op. 116 à 119. Berceuses de ma douleur ainsi qualifie-t-il les trois Intermezzi op. 117. De même l'op.118 est-il empreint de ce ton de rêverie et de mélancolie hérité du Schubert de 1828, qu'il affectionnait. Seuls la Ballade et quelques passages isolés dans les autres pièces retrouvent, à l'instar des Rhapsodies op. 79 n°2 et 119 n°4 ces puissants accents de contes fantastiques chers au jeune Brahms des années 1850.
C'est durant cette décennie qu'il rencontre Robert Schumann : nul doute que la Fantaisie op. 17 de ce dernier, chef d'oeuvre incandescent, ait pu inspirer Brahms pour exprimer la passion la plus irrépressible comme la plus infinie tendresse ! Il en était d'ailleurs un fervent interprète.
Schoenberg sut, ainsi que Webern (qui disait avoir écrit ses Variations op. 27 en pensant aux Intermezzi...), situer Brahms à la croisée des Anciens et des Modernes. Le lyrisme poignant et les éclats fulgurants des trois Pièces op. 11, atonales, sont à cet egard le plus bel hommage que Schoenberg devait rendre au compositeur du Requiem Allemand.
Programme
Brahms 3 Intermezzi op. 117 (Andante moderato - Andante non troppo e con molta espressione - Andante con moto)
Schumann Fantaisie op. 17 (Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen - Mässig, durchaus energisch - Langsam getragen)
Brahms 6 Klavierstücke op. 118 (Intermezzo, Allegro non assai, ma molto appassionato - Intermezzo, Andante teneramente - Ballade, Allegro energico - Intermezzo, Allegretto, un poco agitato - Romanze, Andante - Intermezzo, Andante, largo e mesto)
Webern Variations op. 27
Brahms 4 Klavierstücke op. 119 (Intermezzo, Adagio - Intermezzo, Andantino un poco agitato - Intermezzo, Grazioso e giocoso - Rhapsodie, Allegro risoluto)
Ce concert est lié à la sortie d’un CD Brahms chez Universal.
Universal et B2P Management sont co-producteurs du récital.
http://www.philippecassard.com/
production : Association Jeux de Miroirs
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production déléguée : Le Moulin du
Roc-Scène nationale de Niort
coproduction : Le Festin-Centre
dramatique national de Montluçon
Avec le soutien de l'ADAMI et en
partenariat avec Lilas en scène
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production déléguée : Théâtre de l'incrédule
coproduction : Théâtre de Caen, Théâtre de l'incrédule, Maison de la culture d'Amiens - Centre de Création et de Production, Scènes du Jura - Nouveaux espaces Nouvelles formes I avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la Région Basse-Normandie, du Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Haute-Normandie, du Département de Seine-Maritime I avec la collaboration du Théâtre du Château d'Eu et de l'ARCAL (Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical)
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Saison Blüthner : Quatuor Kuss et Juliana Steinbach
La Saison Blüthner est le fruit de la rencontre entre la pianiste d'origine brésilienne Juliana Steinbach, les Pianos Blüthner et la Fondation Alfred Reinhold de Leipzig.
Distinguée par la critique pour son charisme et l'intelligence de ses interprétations, la pianiste bénéficie d'une « carte blanche » pour la programmation de la Saison Blüthner.
Pour le concert de clôture de la série, elle se produira avec le Quatuor à cordes Kuss de Berlin qui se produit régulièrement dans les séries les plus prestigieuses - de la Philharmonie de Berlin au Carnegie Hall de New York en passant par le Concertgebouw d’Amsterdam, le Festival de Salzbourg ou le Théâtre de la Ville à Paris.
Programme
Beethoven 32 Variations pour piano en ut mineur WoO.80
Beethoven Quatuor à cordes en fa majeur n°16 op. 135
Schumann Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur op. 44
www.saisonbluthner.fr
www.julianasteinbach.com
Ce concert à l’Athénée est l’occasion pour le label Aparté de présenter deux artistes parmi les plus talentueuses interprètes de leur génération : Ophélie Gaillard et Edna Stern. Leur enregistrement paru début 2010 et distribué par Harmonia Mundi, rend un hommage original à Chopin dont on fête cette année le bicentenaire de la naissance, en proposant l’essentiel de son œuvre pour violoncelle et piano.
Cet opus, labellisé pour l’année Chopin en France par le ministère de la Culture et de la Communication, a reçu les plus vifs éloges de la presse et a été plébiscité par le public.
" Intelligence d'une pensée musicale que sous-tend une maîtrise ultime du clavier. Poésie d'un archet qui regarde vers l'absolu et l'inédit. " T.H, Figaroscope, février 2010
" Ce savoureux alliage de timbres sert alors de catalyse à une interprétation sensible et mystérieuse, qui n'estompe pas pour autant les tensions et les cambrures ponctuant cette partition crépusculaire. " Jérôme Bastianelli, Diapason, avril 2010
Programme
Schumann Fantasiestücke op. 73
Chopin Nocturne op. 37 n°2, Nocturne op. 72 (transcris pour violoncelle et piano), Introduction et Polonaise brillante op. 3
entracte
Chopin Nocturne op. 37 n°1, Sonate op. 65
Stéphanie Moraly (violon) & Romain David (piano)
Ces deux jeunes artistes vous proposent un récital autour de The Meeting of the Waters, le grand chef-d’œuvre pour violon et piano d’Olivier Greif.
“On comprendra ma musique au siècle prochain”, disait le compositeur, disparu il y a 10 ans. Le moment est venu de se laisser emporter par cette musique passionnée, expressive, fiévreuse, et toujours bouleversante.
Dans un engagement total pour la musique de Greif, Stéphanie Moraly et Romain David sont les premiers à avoir enregistré l’intégrale de son œuvre pour violon et piano (label Triton). Leur récital sera l’occasion d’un événement exceptionnel : la création mondiale de la Première Sonate de Greif, encore jamais exécutée en public à ce jour.
“Interprétation magistrale” B. Dermoncourt, Classica, mai 2010
“Stéphanie Moraly et Romain David : de Franck à Greif en éblouissante osmose.” J.-D. Burtin, La République du Centre, mars 2010
César Franck Sonate en la majeur, FWV 8
Olivier Greif Sonate n° 1, op. 15 première mondiale
Darius Milhaud Saudades do Brasil, op. 67
Dimitri Chostakovitch Préludes, op. 34
Olivier Greif Sonate n° 3 The Meeting of the Waters, op. 70
Concert présenté par la musicologue Brigitte François-Sappey.
http://themeetingofthewaters.net
http://stephaniemoraly.com
http://www.youtube.com/watch?v=mbTPf-AaWpk
production déléguée : Théâtre Romain Rolland de Villejuif I coproduction : Théâtre de l’Onde-Vélizy-Villacoublay, Compagnie La Jolie Pourpoise, Arcadi I en partenariat avec le Théâtre Jean Vilar-Suresnes, le Théâtre Boris Vian - Les Ulis, le Théâtre des Trois Pierrots – Saint-Cloud, le Centre Culturel des Portes de l’Essonne Athis-Mons et la Scène nationale 61-Alençon I avec le soutien de la DRAC Île-de-France, du Conseil Général du Val de Marne, de la DRAC et Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, de l’Adami dans le cadre de l’aide à la création, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques et avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production déléguée : MC2 : Grenoble I coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Compagnie Lire aux Éclats, Scène nationale de Sénart, Espace Malraux-Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Scène nationale d'Albi, Centre Dramatique National des Alpes
coproduction : Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, Théâtre 95 Cergy-Pontoise, Théâtre du Beauvaisis, Saudade Compagnie I avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et l’aide à la création de la DRAC Île-de-France
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Les œuvres de Copi sont représentées par l’Agence DRAMA-Suzanne Sarquier.
" There is no secret to her appeal : Fuzjko is not just playing the piano ; She is using the music to make love, seeming to enter a romantic reverie to find and unfold the music’s beauties and intentions. " (Gramophone)
Ingrid Fuzjko Hemming, pianiste au style extraordinaire et reconnaissable, joue Schubert, Bach, Chopin and Liszt. Son oeuvre de prédilection, La Campanella, a su toucher les coeurs de spectateurs du monde entier.
Schubert Impromptu Ges-dur, Op. 90-3, Moments Musicaux, Op. 94-4
Chopin Nocturne No.20 cis-moll, Op. Posth.
Le Vent d’hiver Étude a-moll, Op. 25-11
Chanson de l’adieu Étude E-dur, Op. 10-3
Funeral March Piano Sonata No.2 b-moll, Op. 35
Bach 1st Partita B-dur, BWV. 825, Jesus bleibet meine Freude
Liszt Un Sospiro S.144-3, Theme and Variations S.141-6, La Campanella S.141-3
plus d'informations : www.samonpromotion.com/fuzjko/fr/
La saison parisienne 2011/2012 des Pianissimes s’ouvre par un concert entièrement consacré à Franz Liszt, dont on célèbre cette année le 200e anniversaire.
Ce concert accompagnera la sortie du premier CD d’un pianiste de 33 ans, Olivier Moulin (label AmeSon). 1er prix du CNSM de Lyon, il est aussi diplômé du Conservatoire de Salzbourg. Il joue sur les plus grandes scènes (La Roque d’Anthéron, Gaveau, Louvre…).
Il sera accompagné par un baryton franco-irlandais de 29 ans, Edwin Crossley-Mercer, qui a étudié au Conservatoire de Clermont-Ferrand, au Centre de musique baroque de Versailles et à la Hochschule de Berlin. Il est remarqué autant pour son charisme sur les scènes d’opéra (Don Juan à Berlin, Papageno à Francfort, Gugliermo à Aix-en-Provence…) que pour son timbre et sa diction dans la mélodie. Prix de chant de l'Adami, prix de duo Rainier III de Monaco, prix Vibrarte. Diapason de septembre 2011 le classe parmi les 30 voix qui assurent la relève du chant français.
Le concert est sans entracte et se poursuit par un cocktail ouvert à tous permettant au public d'échanger et de rencontrer les artistes de façon informelle.
De Liszt à Hugo
- Impromptu, S191 ; Funérailles, S173/7 ; En rêve - Nocturne, S207 ; Totentanz, "danse macabre", S525/R188
- Trois mélodies sur des sonnets de François Pétrarque : n°47, 104 et 123
- Trois mélodies sur des poèmes de Victor Hugo : Oh quand je dors, S282 ; S'il est un charmant gazon, S284 ; La Tombe et la Rose, S285
production : Les Pianissimes / AmeSon
www.lespianissimes.com
Tristan et Yseult par l’Ensemble Carpe Diem
avec Lambert Wilson récitant et Christine Schweitzer soprano
Dans le cadre de la sortie de son nouvel album Tristan et Yseult de Richard Wagner l’Ensemble Carpe Diem et Indésens records organisent un concert événement.
Ramenée à ses moments les plus intenses, l’œuvre se déroule sur une heure dans une concision qui maintient en haleine et élude les interruptions habituelles des entr’actes. La transcription ne maintient que la voix chantée d’Yseult, en allemand, dans la prosodie wagnérienne d’origine. Le rôle de Tristan est pris mélodiquement en charge par l’un des instruments et son texte transmis en mélodrame, en français, par le récitant.
Version pour une soprano, un récitant et dix instrumentistes : violon, alto, violoncelle, contrebasse, harpe, flûte, hautbois, cor, trompette et percussions.
transcription et direction musicale : Jean-Pierre Arnaud
adaptation du livret de Richard Wagner : Vincent Figuri
I/Passion naissante
Le Prélude du Premier Acte s’ouvre sur le thème du désir irrésistible, c’est la passion douloureuse, l’oppression du jour. Des effluves du philtre d’amour traversent ce fleuve de sensualité, faisant perdre les repères d’espace et de temps et basculer du jour vers la nuit.
II/Passion libérée
L’opéra s’enfonce dans la nuit, refuge des amants. Le philtre a envoûté Tristan et Iseult qui quittent lentement la réalité du monde pour celle du rêve.
III/Passion partagée
Les amants ont atteint dans la mort "l’oubli", du Prélude du troisième Acte, jusqu’à la Mort d’Yseult.
www.ensemblecarpediem.com
www.indesens.fr
production : Compagnie Les Brigands I coproduction : Le Théâtre musical de Besançon, La Coursive – scène nationale La Rochelle I avec le soutien de la SPEDIDAM, de l’Adami et de la DRAC Île-de-France– ministère de la Culture et de la Communication I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
solo + trio + guests
Dix ans après le succès d'Avanti, Giovanni Mirabassi continue de brandir le flambeau de l'engagement, du militantisme, et nous rappelle son amour inconditionnel pour la chanson et la poésie, à travers son dernier opus, Adelante!, enregistré à Cuba. Il confirme ici son immense talent de pianiste dans l'exercice royal du solo.
Pour ce concert exceptionnel à l'Athénée, Giovanni Mirabassi revisite les chants intemporels de la contestation et articule la soirée en trois temps : piano solo d'abord, puis trio, accompagné de sa flamboyante rythmique (Gianluca Renzi à la contrebasse et Lukmil Perez à la batterie). Giovanni Mirabassi convie enfin quelques amis sur la scène du théâtre afin de célébrer ce répertoire dédié à la révolution.
David Kadouch a été nommé "Révélation Jeune Talent" des Victoires de la Musique 2010 et "Young Artist of the Year" aux Classical Music Awards 2011. Invité par Piano aux Jacobins à Toulouse mais aussi lors de la tournée en Chine en juin 2010, David Kadouch a remporté un immense succès lors des concerts à Beijing, Shanghai et à Changchun.
Après une formation au CNSM de Paris auprès de Jacques Rouvier, il rejoint l’Ecole Reina Sofia de Madrid, où il poursuit sa formation et se perfectionne auprès de Dmitri Bashkirov. Mais également auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim. A 13 ans, remarqué par ltzhak Perlman, il joue sous sa direction au Metropolitan Hall de New York. A 14 ans il se produit au conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis en 2008 au Carnegie Hall de New York, avec Itzhak Perlman dans le quintette de Schumann. Chaque saison Piano aux Jacobins inscrit un récital parisien dans sa programmation avec le concours de la Fondation BNP-Paribas.
programme :
Medtner Sonata-Reminiscence en la mineur
Debussy 2 Préludes
Les fées sont d'exquises danseuses
Ce qu'a vu le vent d'ouest
Taneyev Prélude et Fugue op.29
entracte
Moussorgsky Les Tableaux d'une exposition
La Réunion des Opéras de France (ROF) et les opéras d’Europe ouvrent leurs portes gratuitement à tous les publics.
L'Athénée participe pour la première fois à cette manifestation et vous convie à un récital de Julie Fuchs, marraine de l'événement.
Julie Fuchs a reçu cette année la victoire de la musique classique - catégorie révélation lyrique de l'année.
samedi 12 mai : répétition publique à 16h et concert gratuit à 20h I entrée libre dans la mesure des places disponibles
avec Julie Fuchs, soprano et Julien Behr, ténor I Mathieu Lamboley, piano I ensemble Le Balcon
Rossini : Le Comte Ory - Comtesse Adèle “En proie à la tristesse... Céleste providence”
Tchaïkovski : Eugène Onéguine - Lenski “Kuda, kuda"
Mozart : Così fan tutte - duo Ferrando/Fiordiligi “Fra gli amplessi"
Puccini : La Bohème - Musetta "Quando m’en vo'"
Mozart : Don Giovanni - Don Ottavio "Il mio tesoro"
Bellini : Sonnambula - Sonnambula "Ah non credea mirarti”, “Ah non giunge"
piano seul : Lizst, variations sur le thème de Rigoletto de Verdi
Lehar : Le Pays du sourire - Sou-Chong "Je t'ai donné mon cœur"
Meyerbeer : Le Pardon de Ploërmel - Dinorah "Ombre légère"
Offenbach : Orphée aux enfers - Eurydice/Orphée "Duo du concerto"
Bernstein : West side story - Maria/Tony "Tonight"
en savoir plus sur Tous à l'opéra
À l’occasion de la sortie de leurs nouveaux albums, le label Cristal Records Classique donne carte blanche à Laurence Malherbe et Philippe Berrod. Ces "agents-doubles" d’exception, pour reprendre le mot de Pierre Bouteiller, oscillent entre musique classique et incartades contemporaines. Ce concert inédit, fidèle à l’esprit du label, aura lieu à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, le 24 septembre prochain.
Philippe Berrod présentera son triptyque autour de la clarinette, dont le deuxième volet intitulé Clarinet Classica sort à l’automne 2012. La soprano Laurence Malherbe présente avec le Quatuor Kadenza et le bassiste Laurent David son travail autour de l’œuvre de Schubert. Son album Schubert Trangression sera disponible dès le 10 septembre.
programme
> 1ère partie : Le Triptyque de Philippe Berrod
- Clarinet & Electro
Flamands noirs, trio de cor de basset et bande sonore
- Clarinet Latino
Zapping Quartet, clarinette, marimba, percussions et contrebasse
- Clarinet Classica
Clarinette & Quatuor à cordes (membres de l’Orchestre de Paris)
Duo de clarinettes
> 2ème partie, Schubert Transgression
Laurence Malherbe avec le quatuor à cordes Quatuor Kadenza et Laurent David
Schubert, Lieder
coproduction : Théâtre-Studio, Théâtre du Beauvaisis–scène nationale de l'Oise (en préfiguration), Pôle culturel d'Alfortville I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
"Il chante en parfait belcantiste, il a un son, un sens de la couleur et des lignes, des fulgurances poétiques qui sont déjà bien plus que des promesses" écrit Alain Lompech à l'occasion de la sortie de son CD Liszt (Diapason d'Or novembre 2009).
Olivier Bellamy l’a sélectionné parmi les 10 stars de demain en janvier 2011 dans Classica, soulignant "son engagement passionné et son cantabile frémissant".
Ancien élève de Bruno Rigutto, Nicholas Angelich, Christian Ivaldi et Marie-Françoise Bucquet, Guillaume Coppola a aussi suivi les masterclasses de Jean-Claude Pennetier, Dominique Merlet, Dmitri Bashkirov et Léon Fleisher. A 33 ans, il donne déjà de nombreux concerts en France (Cortot, Folles journées, Roque d'Anthéron, Festival Chopin, Festival des Serres d’Auteuil, Festival de Sceaux...) et à l'étranger (Pays-Bas, Suisse, Italie, Allemagne, Finlande, Pologne, Roumanie, Chine...). Comme tous les concerts Pianissimes, celui-ci sera sans entracte et sera suivi d'un cocktail ouvert à tous permettant au public d'échanger et de rencontrer l'artiste de façon informelle, à l’occasion de la sortie de son nouveau CD consacré à Granados (label Eloquentia).
programme
- Claude Debussy
La Puerta del vino, Bruyères, Brouillards, La Terrasse des audiences du clair de lune, Feux d'artifice (extraits des Préludes)
- Frédéric Chopin
Polonaise op.26 n°1, Impromptu n°2 op.36, Fantaisie-Impromptu
- Enrique Granados
Danzas españolas n° 1, 2, 5, 12, Allegro de Concierto
informations complémentaires :
www.guillaumecoppola.com
www.lespianissimes.com
www.eloquentia.fr
La contrebasse s’émancipe avec François Rabbath.
"Mais Rabbath est bien un phénomène : et il ne serait pas risqué d’avancer que très peu sinon aucun bassiste avant lui ou depuis n’ait hissé l’état de l’art à une telle apogée de sophistication technique – et aucun avec autant d’élégance et de charme." (Financial Times – Dominic Gill)
À l’âge d’or de la chanson française, il a accompagné les plus grands : de Piaf à Aznavour, de Brel à Barbara en passant par Oum Khalsoum et Michel Legrand. Interprète et compositeur éclectique, il a créé sa méthode d’apprentissage de la contrebasse, véritable référence aux États-Unis. Sous son influence, la contrebasse s’émancipe pour devenir un instrument soliste à part entière, au même titre que le violoncelle. L’interprétation des Suites de Bach était la grande ambition de François Rabbath.
programme
François Rabbath contrebasse
Sylvain Rabbath piano
- Œuvres de François Rabbath : Poucha-Dass, Retba, Équation, Le Cri de Venise (avec Frank Proto), Chasse à courre
- Bach : 1ère Suite : Sarabande, Menuet I & II, Gigue
- 9 Variations sur le thème : 24ème Caprice de Paganini (Frank Proto, François Rabbath)
- Night and Day : Cole Porter
- Samir : François Rabbath
- Bach : 5ème Suite
durée 1h30
1001 Notes en Limousin invite Juliette Hurel, Natacha Kudritskaya et la nouvelle génération de musiciens.
1001 Notes multiplie les actions pour soutenir les jeunes artistes. En 2009, 1001 Notes lance la collection 1001 Notes, avec le projet du Maître et l’Élève. Fort du succès de ce dernier, 1001 Notes décide de confirmer son soutien aux jeunes artistes et d’enregistrer le premier disque de la pianiste Natacha Kudritskaya consacré à Rameau. Soirée réservée aux partenaires et aux adhérents 1001 Notes.
programme
- Raphaël Mata (guitare) (première partie)
- Juliette Hurel (flûte), Joséphine Olech (flûte), Sélim Mazari (piano)
Doppler Duettino hongrois, fantaisie pastorale hongroise
Dohnanyi Aria
Bartok Suite paysanne hongroise
Doppler andante et rondo
- Natacha Kudritkaya (piano)
Suites de Rameau
concert uniquement sur invitation, plus d'informations ici
Quatuor Talich
programme
Jan Talich violon
Roman Patocka violon
Vladimír Bukac alto
Petr Prause violoncelle
Claude Debussy (1862-1918) Quatuor à cordes en sol mineur, op. 10
Maurice Ravel (1875-1937) Quatuor à cordes en fa majeur
Antonin Dvorák (1841-1904) Quatuor à cordes n°12 en fa majeur "Américain", op. 96, B 179
Debussy, Ravel, treize ans d'écart : on pourrait croire deux frères que la vie sépare... Ils appartenaient à la même famille musicale, capables d'affronter les audaces de l'avant-garde sans jamais perdre le fil des émotions : une véritable complicité les unissait.
Les Talich, dans leur tout récent enregistrement de ces œuvres pour La Dolce Volta, apportent un éclairage nouveau à ces deux œuvres parvenant à prolonger la tradition de cette musique, tout en y mêlant leur personnalité, celle d’une des plus prestigieuses formations d’Europe de l’est.
Avec Dvorák, les Talich offrent des interprétations pétries de culture. Synthèse des tempéraments viennois et tchèques, la douceur des archets, les frémissements de leur chant appartiennent à leur sensibilité unique. Une expérience "typée" qu’il faut connaître.
informations complémentaires :
www.quatuortalich.com
www.ladolcevolta.com
durée 1h45
L'histoire de Tale Of Voices est un conte de Noël.
KJ, Wesley, Manu Vince, Skeud, Leo, Kevon et Fey B se rencontrent très jeunes et partagent la même passion. Le gospel réunit ce septet a capella dont la rythmique est cette percussion vocale que l'on appelle human beat box.
Leurs références ? Take 6 bien sûr, mais également Bobby Mc Ferrin et le groupe américain a capella Committed.
La révélation pour le milieu musical se fait lorsque Tale Of Voices participe à l'émission de France 2 Sing Off 100% Vocal. Le groupe fait forte impression dès le premier prime time, chante avec Michel Jonasz et remporte la finale grâce aux votes du public.
Après le succès de l'émission, ils enregistrent leur premier album chez Columbia (Sony), suivi d'un second album sur un format plus inhabituel : des chansons de Noël.
Ce concert vous permettra de redécouvrir les standards de Noël : Petit papa Noël, Douce nuit et Mon beau sapin, ainsi que d'autres nombreuses chansons intemporelles.
spectacle sur une idée de Roland Auzet
production déléguée : Théâtre de la Renaissance, scène conventionnée théâtre et musique–Oullins/Grand Lyon I coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne, Act-Opus I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Rumores de la caleta (guitare flamenca et guitare classique)
Né de la rencontre entre Philippe Mouratoglou et Pedro Soler, le spectacle Rumores de la Caleta est un dialogue entre deux maîtres de la guitare - classique pour l’un, flamenca pour l’autre – aux parcours très différents.
Rumores de la Caleta est l’extrait le plus connu de Recuerdos de Viaje op. 71 (1887) d’Isaac Albéniz, inspiré par la musique populaire espagnole et notamment le flamenco. Certaines de ses suites semblent avoir été composées pour et à la guitare alors qu’Albéniz composait au piano dans le plus grand respect des formes originales (sevillanas, malaguenas, bulerias…). Ce sont paradoxalement les transcriptions pour la guitare par Francisco Tarrega qui l’ont rendu célèbre. Philippe Mouratoglou a fait à son tour une transcription rigoureuse d’Albéniz.
Rigueur et talent caractérisent l’approche et le jeu de ces deux guitaristes. Leurs cultures et leurs styles se révèlent formidablement complémentaires.
programme
- Rumores de la Caleta (Albéniz) et Fandango (flamenco)
- Cordoba (Albéniz) et Soleares (flamenco)
- Sevilla (Albéniz) et Sevillanas (flamenco)
- Zapateado, solo Pedro Soler
- Leyanda (Albéniz) et Granaïna (flamenco)
- Percussion study n°1 (Arthur Kampela) , solo Philippe Mouratoglou
- Malagueña (Albéniz) et Malagueña + Buleria (flamenco)
- Cuba (Albéniz) et Guajira (flamenco)
- Tango (Albéniz) et Garrotin (flamenco)
durée 1h30 sans entracte
production : Opéra national du Rhin I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Le Balcon | avec le soutien de la fondation Orange | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Suite au succès de 2012, 1001 Notes pose de nouveau ses valises à l’Athénée. Fidèle à sa vocation d’accompagnement des jeunes artistes, 1001 Notes invite de jeunes interprètes de grand talent à se produire à l'Athénée. Ils fouleront la scène en duo, quatuor et octuor, mis en lumière par le Quatuor Debussy et le pianiste Ferenc Vizi.
Le violoniste Virgil Boutellis, originaire de Limoges, propose deux monuments de la musique classique française : La Danse Macabre de Saint-Saëns, et La Méditation de Thaïs de Massenet.
La violoncelliste dijonnaise Hermine Horiot présente son projet Romance oubliée, construit autour du morceau éponyme de Liszt. Ce programme rassemble des œuvres romantiques de Chopin, Tchaïkovsky et Dvorak qui la suivent depuis ses débuts, tout comme le pianiste de renom qui l’accompagne sur scène, Ferenc Vizi.
Après plus de vingt ans de carrière et de grands succès (transcriptions du Requiem de Mozart, tournées internationales, Victoires de la Musique…), le Quatuor Debussy transmet son expérience au jeune quatuor féminin basque Arranoa avec le projet Octuorissimo. Sur scène, c’est un véritable spectacle : à quatre, à huit, assis ou debout, les musiciens laissent éclater leur fougue lors d’un voyage musical à travers Moscou, New York et Buenos Aires.
durée 2h avec entracte
une création de l’Arcal
production : Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical | coproduction : Ars Nova ensemble instrumental, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Fondation Orange, Le Moulin du Roc–scène nationale de Niort, Maison de la musique de Nanterre | avec l’aide à la diffusion d’Arcadi en Île-de-France | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Après s’être produit avec succès au Théâtre de l’Athénée il y a un an avec ce même spectacle, Philippe Mouratoglou et Pedro Soler reviennent pour 8 représentations exceptionnelles, et un album à paraître le 11 mars sous le label Vision Fugitive.
Né de la rencontre entre Philippe Mouratoglou et Pedro Soler, le spectacle « Rumores de la Caleta » est un dialogue entre deux maîtres de la guitare - classique pour l’un, flamenca pour l’autre – aux parcours très différents. Rigueur et talent caractérisent l’approche et le jeu de ces deux guitaristes. Leurs cultures et leurs styles se révèlent formidablement complémentaires.
Une communion sur scène où le bonheur est communicatif !
Syntonia est un ensemble unique.
Il est actuellement le seul quintette avec piano constitué dans le paysage musical. Le programme Quintettes de Bohême nous plonge dans les tourments romantiques de l'âme tchèque, entre passion, empreintes folkloriques et modernité.
L'association inédite du célèbre quintette de Dvorak et de celui de Suk, chef-d'œuvre méconnu, constitue le programme du dernier album de Syntonia
Happy Birthday!
Il est prudent de réserver vos places, car le concert va se jouer à guichet fermé ! L'ensemble de cuivres autrichien Mnozil Brass, aujourd'hui sans doute le plus célèbre au monde, n'en finit pas d'attirer les foules…
Que de chemin parcouru depuis leur création, dans le café de Josef Mnozil à Vienne, et leurs premiers cachets sur les scènes improvisées ! Véritables « Monty Python de la musique », ils se sont déjà produits en France à plusieurs reprises, soirées qui restent à jamais gravées dans les annales des festivals et la mémoire des spectateurs.
Une première depuis longtemps pour Paris, qui les accueillera en mai 2014 au Théâtre de l’Athénée pour fêter, avec l'humour incomparable qui les caractérise, leur 20e anniversaire : "Happy Birthday"!
En la présence de Patrick Poivre d'Arvor, ambassadeur de l'Unicef sous le haut patronage de l'ambassade d'Argentine.
Juanjo Mosalini et Leonardo Teruggi, respectivement au bandonéon et à la contrebasse, sont héritiers de la grande tradition du tango, dans la lignée d’un Astor Piazzolla et des profondes évolutions esthétiques qu’il a apporté au genre, en le faisant reconnaître tant des amateurs de musiques populaires que de musiques savantes.
Musiciens, mais aussi arrangeurs et compositeurs, les deux Franco-Argentins font partie de cette nouvelle génération dynamique qui porte avec une exigence musicale réelle le renouveau du tango. En synergie avec le pianiste Romain Descharmes et le violoniste Sébastien Surel, ils proposent un tango vivant, où les échos du passé deviennent la matière sonore d’un présent réinventé.
En la présence de Patrick Poivre d'Arvor, ambassadeur de l'Unicef sous le haut patronage de l'ambassade d'Argentine.
Juanjo Mosalini et Leonardo Teruggi, respectivement au bandonéon et à la contrebasse, sont héritiers de la grande tradition du tango, dans la lignée d’un Astor Piazzolla et des profondes évolutions esthétiques qu’il a apporté au genre, en le faisant reconnaître tant des amateurs de musiques populaires que de musiques savantes.
Musiciens, mais aussi arrangeurs et compositeurs, les deux Franco-Argentins font partie de cette nouvelle génération dynamique qui porte avec une exigence musicale réelle le renouveau du tango. En synergie avec le pianiste Romain Descharmes et le violoniste Sébastien Surel, ils proposent un tango vivant, où les échos du passé deviennent la matière sonore d’un présent réinventé.
Quelques places disponibles à visibilité réduite, réservations auprès de la billetterie du théâtre : 01 53 09 19 19.
Les Voix Concertantes vous proposent une des plus belles pages de l’opéra italien sous une forme légère et dynamique, servie par une jeune troupe d’artistes talentueux.
Laissez-vous envahir par l’émotion de cette sublime histoire d’amour, que le génie de Verdi porte pour l’éternité.
Violetta Valéry : Manon Bautian
Alfredo Germont : Pierre Antoine Chaumien
Giorgio Germont : Yann Toussaint
Orchestre Les Voix Concertantes
Dirigé par: Sesto Quatrini
durée : 1h50
production : Muziektheater Transparant I coproduction : deSingel Internationale Kunstcampus
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Conte, sans texte, pour lumière, guitares, son, objets animés
Tout part d'un personnage perché sur un fil, suivant lentement, attentivement et élégamment sa course jusqu'à un horizon qui n'est pas un point, mais un continent. Alors le spectacle commence, nous plongeant au cœur d'une nature douce et révoltée, rassurante et violente. La vie apparaît, dansante, émerveillée. Deux êtres malicieux se croisent et s'amusent, laissant place au monde de la nuit, ses mystères, ses lueurs imperceptibles. La mort ; le silence ; la vie, gaie et insouciante. Le temps poursuit-il sa course effrénée vers un avant inconnu ? ou nous relie-t-il à des moments hors du temps, îlots précieux à savourer ? L'étourdissante abondance est-elle préférable à la page blanche ?
À la guitare, pièces de Barrios, Britten, Brouwer, Mouratoglou, Sor, Villa-Lobos.
Patrice Besombes. lumière. scénographie
Philippe Mouratoglou : guitares classique, folk, et baryton
Claire Thiébault : son, création sonore
José Pedrosa : objets animés
Hélène Thiébault : auteur, direction artistique
voir le teaser I écouter un extrait
"Une douce modestie alliée à une expressivité sauvage avec une attention toute particulière portée à la sonorité." Les critiques sont unanimes pour saluer cette pianiste ukrainienne de 25 ans. Après des études à Kiev (Ukraine), Imola (Italie) et Londres, elle a remporté 14 prix dans des compétitions internationales de piano - dont le 1er prix au concours Rubinstein (Pologne 2009) - qui lui permettent de se produire sur les plus grandes scènes du monde : Concertgebouw d'Amsterdam, Tonhalle de Zurich, Philharmonie de Varsovie, Carnegie Hall de New York, Bunka Kaikan de Tokyo, Festival de Verbier, International Piano Festival de Trieste, Orpheum Music Festival à Zurich, Annecy Classic Festival... En 2014, elle choisit la France et le label DiscAnnecy, en partenariat avec les Festivals d'Annecy et d'Auvers sur Oise, pour publier son premier CD consacré à Brahms, Chopin et Liszt.
programme :
Scarlatti Sonates K 20 et K 213
Brahms Intermezzi op. 118
Liszt Sonnet de Pétrarque, 6e Rhapsodie hongroise
Chopin 3e Sonate
en savoir plus www.annafedorova.com I www.lespianissimes.com
Hermine Horiot & Ferenc Vizi (projet Envol 2014) – David Ianni – Vanessa Wagner & Thibault Lebrun (projet Maître et l'Élève 2015)
Pour la troisième année consécutive à l’Athénée, 1001 Notes, fidèle à sa vocation d’accompagnement des jeunes talents, présente, ses projets de soutien aux jeunes artistes, Envol & Maître et l’Elève.
Trois formations musicales, pour vivre une soirée sous le signe de la jeunesse, de l’ouverture musicale, et du talent avec comme invitée d’honneur cette année, la pianiste Vanessa Wagner. La soirée débutera avec la violoncelliste Hermine Horiot et Ferenc Vizi dont le CD Romance oubliée sera commercialisé dans quelque jours. Vanessa Wagner mettra en lumière le jeune pianiste Thibault Lebrun, leur disque À l’Aube, sera enregistré en février 2015, enfin le pianiste/compositeur luxembourgeois David Ianni proposera en création ses Valses.
programme :
Hermine Horiot (violoncelle) & Ferenc Vizi (piano) - Liszt, Dvorak, Schumann : durée 30 mn
David Ianni (piano) Valses de David Ianni : durée 25 mn
Thibault Lebrun & Vanessa Wagner : durée 25 mn
www.1001notes.com
production : Compagnie Manque Pas d'Airs | coproduction : Les 2 Scènes – scène nationale de Besançon, en partenariat avec le Centre des bords de Marne – Le Perreux-sur-Marne I avec le soutien d'ARCADI Île-de-France/Dispositif d'accompagnements, avec l’aide au projet du ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France, avec le soutien de l'Adami et de la Spedidam, et le soutien de la Fondation Orange | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
production : Le Balcon I avec le soutien de la fondation Orange et d'Areitec | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
coproduction : Le Balcon, Aurore Boréale I avec le soutien de la fondation Orange | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
coproduction : Le Balcon, Aurore Boréale I avec le soutien de la fondation Orange | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
coproduction : Le Balcon, Ircam-Centre Pompidou I avec le soutien de la fondation Orange et d'Areitec | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Ah !, les enthousiasmes… L’Athénée à peine rouvert, les sièges de l’orchestre même pas encore remis en place, les musiciens du Balcon sont déjà résolus à investir la place pour ouvrir la saison en fanfare. Au programme, une version fougueuse, frondeuse, fondue, d’un monument de la musique française : la Symphonie fantastique. En quelques mois fiévreux de l’année 1830, Berlioz l’avait composée pour conquérir le cœur d’une femme ; en 2016, Arthur Lavandier la décompose pour conquérir celui des spectateurs.
"Il s’agit d’une interprétation libre ou d’une recréation plutôt que d’un arrangement, mais la terminologie ne changera pas ce qui tient l’entière opération: se placer dans un esprit résolument berliozien", promet le jeune compositeur. Des transes du musicien poète – et amoureux de surcroît ! – voici donc une version nouvelle et moderne "à la fois transcription, réorchestration, arrangement, qui raconte simplement l’orchestre du XXIe siècle". Fantastique projet pour fantastique matériau : un voyage halluciné où rêveries, danses courtoises et idylle champêtre débouchent sur une marche au supplice pour mieux culminer dans un grotesque et ricanant sabbat… Bon retour dans nos murs… qui sont prêts à trembler !
S'il est une phrase que les parents et les époques n'ont pas peur de rabâcher, c'est bien : "Passe ton bac d’abord"…
Mais pour Ferdinand Faure, promis à de basses études et même voué par sa mère aux bigoudis et aux rouflaquettes, c'est en mai 1968 que tombent en même temps le bachot… et quelques pavés.
Épisode crucial de L'Homme qui danse à découvrir enfin in extenso, Le Bac 68 est aussi le moyen de pénétrer dans l'univers de Caubère avec un spectacle un peu plus bref que les autres, mais pas pour autant moindre. Car en revenant sur "les événements historiques qui ont bouleversé la société occidentale", il revendique une liberté qu'on aurait tort de croire acquise.
"Les choses n'ont plus jamais été après ce qu'elles étaient avant, n'en déplaise aux méchantes langues et mauvais esprits qui ne sont pas les derniers pourtant à profiter encore des progrès, de société en particulier, qui en sont issus, écrit Philippe Caubère. En ces temps de révisionnisme général, il me semble que rappeler ceci, sous une forme comique, et populaire qui plus est, tient presque du devoir civique et républicain... !"
On connaissait peut-être Clémence comme un personnage des Enfants du Soleil, mais, n'en déplaise à son avatar, Clémence Massart est elle-même un personnage à part entière.
Ici metteur en scène, Philippe Caubère réclame même "qu'on vienne voir Clémence comme on irait voir le dernier panda vivant au jardin zoologique de Vincennes, le tableau interdit de Courbet, "L'Origine du Monde" au Musée d’Orsay, un ultime concert des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday, Arletty, Fréhel, Zouc ou Fernandel. Elle est de cette race-là, de cette époque et de cet âge. Alors qu'elle a le nôtre."
Dans une sarabande "infernale, comique, tragique, musicale" et pas piquée des vers, elle rencontre Hamlet, croise Baudelaire, Giono, Jankélévitch, Jean-Roger Caussimon et bien d'autres, réunis avec entrain et accordéon pour faire un pied de nez à la grande Camarde, pour faire couic et le grand saut, en se régalant de pissenlits mangés par la racine, et en se marrant à en mourir.
production : La Comédie Nouvelle avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
À ceux qui l'ont vue déjà, on n'aura pas besoin de faire l'article.
Il suffira de leur rappeler Claudine et Madame Colomer, et Isabelle dans la colline avec ses pataugas, et Mauriac croisant Johnny dans une chambre de Provence, et les gonzes en Malaguti filant vers l'Estaque, pour que tout le reste leur revienne, et avec le plaisir des histoires qu'on ne se lasse pas d'entendre raconter.
Aux autres, on dira que le marathon de Philippe Caubère – et ça n'est pas sa moindre magie – est plus qu'un spectacle, un moment de vie partagé, une histoire vécue ensemble quelques heures.
Quand on demandait il y a peu à Philippe Caubère pourquoi et comment il passait sa vie à rejouer sa vie, il rectifiait : "Ce n'est pas ma vie que je rejoue, c'est ma jeunesse." Pour cette raison peut-être, La Danse du Diable n'a, du temps, pas subi les outrages. Ou bien c'est que diable y est pour quelque chose.
— Et tes plaisirs, dans cette île fleurie, sont-ils nombreux ?
— Le bain... la rêverie... Le bain, surtout.
C’est au pied de la cascade de Fatahua, "dans un bassin d’eau vive entre des roches sombres tapissées de fougères et de rosiers du Bengale fleuris à profusion" que se baignent la belle Mahénu et ses compagnes et que commence l’histoire…
Une histoire exotique et sensuelle, celle des amours de l’écrivain voyageur Pierre Loti, telles que les imagine à 17 ans Reynaldo Hahn. Pas moins exotique que son modèle, le tout jeune compositeur est né à Caracas d’une mère vénézuélienne et d’un père juif allemand, et, fréquentant les plus chic salons, il est devenu aussi parisien qu’on peut l’être.
Coup d’essai magistral, cette “idylle polynésienne en trois actes” vaudra à l’élève de Massenet les compliments émus de son maître : “Votre île du rêve, je veux y retourner ! Y retourner vite ! Oh ! C’est beau ! C’est vrai !”
C’est un voyage vers des terres lointaines qui s’offre ici : celles du Pacifique mais aussi celles d’une œuvre et d’un répertoire passablement méconnus. Tout ensemble nouvel Éden et paradis perdu, cette île aujourd’hui redécouverte est riche de mélodies précieuses et ciselées, d’harmonies délicates, et on y sentira, sous les effluves des fleurs de Bora-Bora, l’élégance particulière de la musique française à l’aube du XXe siècle. “Le frisson d'admiration qu’il propage au loin et qui nous fait trembler, nous courbe tous l’un après l’autre, dans une silencieuse et solennelle ondulation des blés sous le vent”, écrivait de Reynaldo Hahn son ami intime Marcel Proust, qui le qualifiait aussi – tout simplement – “d’instrument de musique de génie”.
Reynaldo Hahn (1874 – 1947)
Ciboulette – Malvina - Nuit d'amour bergamasque – Le Dieu bleu – Le Marchand de Venise
production : Musiques au Pays de Pierre Loti, Winterreise Compagnie Théâtre I coréalisation : Théâtre de la Coupe d'Or – scène conventionnée de Rochefort, Athénée Théâtre Louis-Jouvet | avec le soutien de Pierre Bergé et l'accompagnement du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Nouvelle-Aquitaine I avec le mécénat d'entreprise Société Frisquet et l'agence Okó | avec l'aimable autorisation des éditions Musicales Alphonse Leduc
spectacle à partir de 12 ans
une production du Palazzetto Bru Zane
Amoureux du Moyen Âge, médiévistes de tous crins, réjouissez-vous : la lumière va enfin être faite sur les Chevaliers de la Table ronde… et avec elle quelques étincelles. Vous apprendrez qu'aux côtés de Lancelot et Mélusine se trouvaient le valeureux Médor et la troublante Totoche, ainsi que tout ce qu'il faut pour faire un monde : des flambeaux en plaqué, une couronne de zinc, des rimes en "ique-nique-nique-nique", des factures, des divorces, des développages et des développations et puis un phoque et même Richard Wagner…
Éminents spécialistes de la période, les Brigands retrouvent ici les plaisirs de Geneviève de Brabant, de Croquefer et du Temps des Croisades, la beauté des châteaux humides, la galanterie des chevaliers et les mélodies des ménestrels. Henry Chivot et Alfred Duru (auteurs pour Offenbach de L'Île de Tulipatan) mettent cette fois leur fantaisie au service d'Hervé, "le compositeur toqué", rival d'Offenbach en dinguerie et en grâce.
"La musique d'Hervé est fine, légère, pleine d'esprit. Les mélodies sont simples et efficaces, l'harmonie naturelle, l'orchestration limpide... écrit Thibault Perrine, auteur de cette nouvelle orchestration. Mais c'est surtout de son rythme que provient cette énergie débordante qui la caractérise : rythme des accompagnements, pour la plupart issus de la danse ; rythme de la ligne vocale, tout au service d’un texte plein de fantaisie et de vivacité : rythme de la forme, enfin, si important dans ce genre très particulier qu'est l'opérette."
Louis-Auguste-Florimond Ronger dit Hervé, (1825-1892)
Don Quichotte et Sancho Pança * Chilpéric * Vlan dans l'œil * Le Petit Faust * Le Cabinet Piperlin
production déléguée : Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française I production exécutive : Compagnie Les Brigands I coproduction : Opéra de Reims | Le Centre des Bords de Marne – Le Perreux I La Coursive – Scène nationale La Rochelle I avec l’aide de la SPEDIDAM, de l’ADAMI I en partenariat avec Angers-Nantes Opéra I avec l’aide au projet de la DRAC Île-de-France I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
J'ai fait ça en douce
Et j'ai connu sur le gazon
La grande secousse
Et le fameux petit frisson
C’est au sein de la compagnie les Brigands que les spectateurs ont découvert les chanteurs Emmanuelle Goizé et Gilles Bugeaud et leur complice, le metteur en scène Stéphan Druet. Fine équipe qui se retrouve aujourd’hui associée à un trio de jazz manouche pour servir un répertoire jubilatoire : celui de la chanson de l’Entre-Deux-Guerre. Bref répit entre deux carnages, la période débridée a vu naître le swing, la gloire de Mistinguett, Maurice Chevalier, Joséphine Baker et l’apogée de Django Reinhardt…
Extraits de comédies musicales ou d’opérettes, pépites puisées dans les revues, trésors et classiques composent ici "un tour de chant tour à tour sentimental, coquin, insouciant, électrique, mélancolique et bucolique, à l’époque de ces folles années durant lesquelles Paris dansa sur un volcan." Loin cependant de toute nostalgie, le quintette donne une lecture actuelle de chansons “au style sans détour, sans censure, jamais banal, jamais grossier, qui continuent de nous étonner par leur humour”.
De quoi anticiper une soirée de plaisirs et de marrants badinages. Aura-t-on deux amours couchés dans le foin dans un beau débit de lait ? Oh-la-la, oui oui !
spectacle programmé dans le cadre du festival italien : spectacles associés Dolore sotto chiave et Danza macabra
spectacle en italien surtitré en français
Retrouver cette année Elvire Jouvet 40, c’est se placer au croisement de plusieurs belles histoires de théâtre ; c’est aussi convoquer des fantômes, pourrait-on dire aussi, pour autant qu’on se rappelle que ceux-ci peuvent être de charmants invités. Le fantôme de Louis Jouvet, tout d’abord, qui est à l’Athénée sur ses terres. Les fantômes d’une époque, ensuite, celle de la Seconde Guerre mondiale, de la "drôle de guerre" aux débuts de l’Occupation, qui traversent comme des ombres ce texte qui semble pourtant ne parler que de théâtre, de Molière, de l’interprétation de l’acteur…
Jouvet eut la prescience de faire prendre en sténographie les cours qu’il donnait au Conservatoire, dont il fut sans conteste l’un des plus illustres professeurs, et il aura fallu une intuition égale à la sienne, celle de Brigitte Jaques-Wajeman, pour transformer ce matériau en texte de théâtre… avec le succès qu’on sait. On retrouvera donc ici de beaux souvenirs : l’accueil triomphal du spectacle à l’Athénée – sans doute son habitat naturel – près de 90 représentations entre 1986 et 1987, pour pas loin de 20 000 spectateurs !
C’est un autre monument du théâtre qui redonne aujourd’hui voix à ce texte : Toni Servillo, figure magistrale de la scène et du cinéma italiens, incarne ici Jouvet. Metteur en scène et interprète de Tartuffe et du Misanthrope, il est ici chez lui. “Je reviens en terrain familier, chez Molière, avec une œuvre qui examine de façon spécifique la phénoménologie de la création artistique, un sujet sur lequel Jouvet s’interroge de façon obsessionnelle, explique-t-il. Cette obsession est également la mienne, à ceci près que je suis à quelques crans en dessous du génie de Jouvet.”
production : Piccolo Teatro di Milano - Teatro d'Europa /Teatri Uniti I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet I L'activité internationale du Piccolo Teatro di Milano - Teatro d'Europa est soutenue par Eni.
spectacle programmé dans le cadre du festival italien : spectacles associés Elvira (avec Toni Servillo) et Danza macabra (dernière mise en scène de Luca Ronconi)
spectacle en italien surtitré en français
C’est rare pour un écrivain : les Italiens ne l’appellent que par son prénom – Eduardo –, illustrant bien le rapport affectueux autant que personnel qu’ils entretiennent avec l’auteur de Filumena Marturano.
Dramaturge prolifique, mais aussi comédien, bateleur, poète, meneur de troupe, De Filippo – comme on dit de ce côté-ci des Alpes –, raconte des histoires de tous les jours, petits trafics et galères d’argent, affaires de cœurs et embrouilles de famille. Écrites en dialecte napolitain, souvent un acte, ses pièces ont su raconter la vie comme elle vient et va, décrire un monde avec tant de justesse que le public le considère encore aujourd’hui comme un copain, un cousin, un familier.
De la famille et de ses avanies, il est encore question dans les deux courtes pièces ici réunies et mises en scène par Francesco Saponaro, Douleur sous clé et Dangereusement. Que sont ces douleurs qu’on retient captives… mais qui continuent de distiller leur lent et patient poison ? Ces secrets que l’on cache une vie durant ? Ces haines anciennes, cuites et recuites sous le soleil de Naples, et rien moins que gratinées ? Précédées d’un prologue du Sicilien Pirandello, voici deux sombres histoires racontées avec la verve ensoleillée du théâtre napolitain : humour noir, rire jaune, émotions multicolores…
Eduardo De Filippo (1900 – 1984)
Samedi, dimanche et lundi * La Grande Magie * Sik-Sik * Filumena Marturano * L’Art de la comédie
production : Teatri Uniti - Napoli Teatro Festival Italia en collaboration avec l'Università della Calabria
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
spectacle en italien surtitré en français
“Le pari était de faire interpréter l’enfer domestique d’un couple qui se déteste et vit affreusement mal ensemble par un couple qui vit merveilleusement bien ensemble”, s’amusait, en 2014, Luca Ronconi.
Deux couples… Voici les uns : Alice, actrice ratée, et le Capitaine, artilleur à la retraite, héros de Strindberg qui, au bout de vingt-cinq ans de mariage, se détestent chaque jour dans le double isolement d’une île et de la tour d’une forteresse, où s’épanouissent les fleurs malades de leur catastrophe conjugale.
Et, plus heureux, les autres : la grande comédienne italienne Adriana Asti – vue au cinéma chez Pasolini ou Buñuel, au théâtre sous la direction de Visconti, Strehler ou Pinter –, et son compagnon, le metteur en scène Giorgio Ferrara, unis depuis plus de quarante ans, à la ville comme à la scène. “Faire l’acteur n’est pas mon métier principal, mais à chaque fois que j’ai accepté, c’était pour jouer le mari ou l’amant d’Adriana”, reconnaît ainsi Ferrara.
Jeu de massacre et jeu de miroirs, scène de ménage et ménage en scène, cette version italienne aborde Strindberg par son versant méridional. Dans ce qui devait être l’une de ses dernières mises en scène, Ronconi laisse éclater l’humour cruel de cette tragédie du couple, rappelant la joie féroce et tourbillonnante au cœur même de la lutte.
Les mots sont parfois comme les couples fatidiques, il suffit de les associer pour que l’un finisse par annihiler l’autre… Mais la mort elle-même ne saurait faire oublier la danse.
August Strindberg (1849-1912)
Mademoiselle Julie * Père * Le Pélican * Le Songe * La Sonate des spectres
production : Teatro Metastasio di Prato, Spoleto57 Festival dei 2Mondi con la collaborazione di Mittelfest 2014 I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
spectacle en français
Prenez une nouvelle de Dostoïevski, métaphysique et mouvementée, confiez-la aux énergies bouillonnantes d'un metteur en scène, d'un compositeur et d'un ensemble : vous verrez apparaître un spectacle électro-onirique, où le lyrisme du texte rejoint celui de l’opéra.
La dernière fois que l’on avait vu Volodia Serre à l’Athénée, c’était dans les affres tchékhoviennes des Trois Sœurs, qu’il mettait en scène et interprétait… aux côtés de ses trois sœurs. Le voici aujourd’hui confronté à un autre monument de la littérature russe – Dostoïevski, pas moins !– et entouré du compositeur Sébastien Gaxie et de l’ensemble 2E2M.
Œuvre fulgurante et tardive, Le Rêve d’un homme ridicule déploie les obsessions récurrentes de l’écrivain : doubles et hallucinations, nihilisme et rêves de grâce. Unissant le lyrisme du texte à celui de la musique et de la voix, cette version opératique, électronique ouvre sur des espaces infinis, où s’accomplissent les voyages interstellaires de Dostoïevski.
Sommes-nous devant un homme qui rêve qu’il rêve ? Est-il mort, revenu parmi les hommes pour prêcher ? Sommes-nous les témoins ou les acteurs de son délire ?
“L’homme a choisi le théâtre. Il vient donc parler directement et sans détour aux spectateurs. Il a lui-même réuni les moyens scéniques qui doivent permettre de rendre son rêve visible.” Quel est ce songe, comment l’interpréter ? Gardons-nous de juger trop vite : les hommes peuvent être ridicules, mais il n’en va pas autant de leurs rêves.
production : 2e2m-Ensemble à rayonnement national et international I coproduction : Musicatreize, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine I avec le soutien d'Arcadi Île-de-France, du FCL-Fonds de création lyrique, l'aide à la création du Conseil départemental du Val-de-Marne, l'aide de l'Adami, de l'ARCAL, de La Muse en Circuit et du GMEM-Centres nationaux de création musicale, de la Ferme du Buisson-Scène nationale de Marne-la-Vallée, des Laboratoires d'Aubervilliers et du Conservatoire de musique de Gennevilliers I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
À bas l'ancien régime ! Créons un monde nouveau où vous connaîtrez à égalité plaisir et bonheur.
Quelle sauvage, cette renarde ! Assez pour se rêver en gitane, pour fustiger la bête soumission des poules, pour faire la nique au blaireau. Assez libre pour suivre qui elle veut et pour rompre avec les dents les entraves qu’on voudrait imposer à son plaisir…
Opéra hédoniste, féministe, sans autre morale que celle de la nature, l’opéra de Janacek libère un tourbillon de couleurs, celles des campagnes moraves bruissant de mille microscopiques existences, celles des scintillements du désir, celles de l’orchestre enfin, vastes et opulentes.
D’abord protagoniste d’un roman, la Petite Renarde rusée devint ensuite l’héroïne d’une bande dessinée dans le quotidien tchèque Lidové Noviny – ou Janacek avait déjà trouvé l’inspiration de son Journal d’un disparu. Revenant aux origines graphiques de l’opéra,
Louise Moaty met en scène la fable à travers le tournage et le montage en direct d'un film composite, mêlant chanteurs, vidéo, dessin et théâtre d’objet. Ainsi les spectateurs pourront suivre l’action sur le plateau et sur l’écran, et parcourir un paysage aux esthétiques changeantes : “Nous rêvons des paysages magnifiques d’un Schiele, d’un Klimt pour mettre en forme ce véritable hymne à la nature et au cycle des saisons, dont les changements rythment la vie de la Petite Renarde à travers des pages orchestrales somptueuses et rayonnantes”, écrit la metteur en scène. Un projet “jetant des ponts entre théâtre et cinéma, pour défier toute finitude, en écho à la renaissance éternelle des petites renardes.”
spectacle en tchèque surtitré en français
http://www.renarde.arcal-lyrique.fr
une production de l'Arcal
production : Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical I coproduction : TM+ ensemble orchestral de musique d’aujourd’hui, Maison de la Musique de Nanterre, Fondation Orange, Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines–Scène nationale, Les 2 Scènes–Scène nationale de Besançon, Théâtre d’Etampes I avec le soutien d’Arcadi Île-de-France I avec la participation du DICRéAM I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Allez expliquer la poésie… Schönberg s’en gardait bien, qui composait "sous l’inspiration des premiers mots d’un texte, sans me préoccuper le moins du monde de la façon dont le poème continuait. A ma grande stupéfaction, je constatai alors que je n’avais jamais autant rendu justice au poète que lorsque, guidé par mon premier contact avec la sonorité du premier vers, j’avais deviné tout ce qui devait inévitablement suivre."
Et allez expliquer pourquoi ce spectacle, qui marie les magies du légendaire Pierrot lunaire et des marionnettes japonaises bunraku, s’impose avec une telle justesse.
Bien sûr, on pourrait plaider que tout art trouve sa place dans l’imaginaire de l’auteur Albert Giraud, qui disait désirer "un théâtre de chambre, dont Breughel peindrait les volets, Shakespeare, les pâles palais, et Watteau, les fonds couleurs d’ambre."
On pourrait aussi rappeler la fascination de l’École de Vienne pour le japonisme… Mais on ne dirait alors rien du voyage fantastique qui commence ici, musical, méditatif et mouvementé, ouvert par les Quatorze manières de décrire la pluie qu’Eisler composa en hommage à son maître Schönberg.
Permettant à chaque spectateur de déployer sa propre rêverie, le spectacle laisse la marionnette "représentation railleuse mais fidèle de l’humanité" épouser les ironies et les noirceurs du récit poétique. Et on ne sait comment cela opère. Allez expliquer le charme…
spectacle en allemand surtitré en français
production : Ensemble Musica Nigella | coproduction : Association Euphonie - Festival Musica Nigella, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène nationale I avec le soutien d'Arcadi-Île-de-France et de la Spedidam | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Changement de programme du récital :
Souffrant le chanteur Stanislas de Barbeyrac est contraint d'annuler ses engagements à l'Opéra de Paris, et à l'Athénée où il devait initialement chanter le récital du 27 mars. Il sera remplacé par le ténor Cyrille Dubois qui triomphe en ce moment dans Trompe la mort à l'Opéra de Paris.
Les spectateurs ayant déjà acheté leurs billets peuvent se faire rembourser auprès de la billetterie (01 53 05 19 19) ou conserver leurs billets pour ce récital.
Le programme du récital est modifé comme suit :
Robert Schumann Dichterliebe opus 48 - quatorze poèmes de Heinrich Heine
Gabriel Fauré Cinq Mélodies de Venise opus 58 - poèmes de Paul Verlaine
Benjamin Britten Seven Sonnets of Michelangelo opus 22 - poèmes de Michel-Ange
voir l'ensemble de la programmation des Lundis musicaux
Que s’est-il passé ce soir de décembre 1900, au large des Hébrides extérieures ? Où ont disparu les trois gardiens du phare, qui ont tout laissé derrière eux et semblent s’être évaporés ? Suicide ? Accident ? Intrusion d’un événement surnaturel ?
Mort en mars dernier à 81 ans, le compositeur écossais Peter Maxwell Davies a composé en 1980 cet opéra de chambre inspiré par un fait divers réel.
L’intrigue policière s’y colore des légendes ancestrales, alors qu’alternent les voix de la raison et de l’étrange. Aquatique, fantastique, grinçant, l’opéra expose aussi la lutte de l’homme et de la machine, l’opposition de l’hésitation humaine et de l’automatisme inflexible.
Dans ce huis-clos à ciel ouvert où tanguent toutes les certitudes et où les croyances essuient quelques esquifs, la musique contemporaine croise le folklore celte, les liturgies millénaires, les plus vieux chants d’amour…
Pour cette promenade au phare pleine de suspense, le metteur en scène Alain Patiès invite les spectateurs à “participer à l’enquête et tenter d’élucider le mystère de la disparition de l’île Flannan : l’énigme, les investigations non résolues et vite abandonnées, offrent à chacun l’occasion d’imaginer ce qui est véritablement arrivé aux trois personnages.”
Qu’on prenne donc quelques biscuits de survie pour s’embarquer vers le lointain large, ouvert aux mélomanes et aux détectives.
spectacle en anglais surtitré en français
production : La Grande Fugue I coproduction : Ars Nova ensemble instrumental, Conservatoire de La Plaine Centrale I avec le soutien d’Arcadi Île-de-France, l'aide de l'Adami, La Copie Privée I avec l'aide de La Société littéraire de La Poste | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
“Il me sembla que j’étais devenue la statue dorée de moi-même éclairée par la lune.”
Figure méconnue de la dynastie des Labdacides, oubliée de la légende, la sœur d’Antigone, Ismène “la discrète, la passive, la faible” trouve ici le pouvoir de se raconter.
“Ismène représente la part sensuelle existant en chacun d’entre nous tandis qu’Antigone en représente la part intellectuelle”, écrivent Pousseur et Bagnoli. De la sœur qui ne se rêve pas héroïne, qui veut goûter de la vie les simples plaisirs, ils font revivre la singulière destinée : refuser la tragédie lui vaudra d’être reléguée au brouillard de la mythologie. Émergeant d’un plan d’eau, portant le masque d’argile d’une statue, la voici pourtant qui reprend la parole…
Yannis Ritsos (1909- 1990)
Au-delà de l’ombre des cyprès * Une femme vers la mer * La colline à la fontaine * Les cannes des aveugles * Quatrième Dimension
Phèdre
"Les étoiles sont sorties. Elles piquent comme des ronces."
"La Phèdre de Ritsos est une femme accomplie. Elle est touchée par un amour soudain, qui changera sa vie de façon définitive. Au moment où nous la rencontrons dans le texte, c’est une femme altérée par la passion, le désir."
Du monologue de la femme brûlante et brûlée, le public devient le confident, le juge, le partenaire.
Offrant une incarnation musicale aux troubles, aux afflux du sang, aux souffles et aux soupirs, entourant l’héroïne de machines emballées, le spectacle dessine peu à peu l’enfermement de Phèdre et conduit le spectateur au cœur même du drame – non pas le cœur figuré ou symbolique mais le cœur bien vivant, et battant follement, de l’héroïne perdue.
Yannis Ritsos (1909- 1990)
Au-delà de l’ombre des cyprès * Une femme vers la mer * La colline à la fontaine * Les cannes des aveugles * Quatrième Dimension
Ajax
“La peur de l’ennemi n’est rien comparée à la peur d’un ami qui connaît les blessures cachées et vise juste.”
Tout ce qui a triomphé un jour décline…
Fils d’Argonaute, égal d’Ulysse, presque aussi fort qu’Achille, le héros de la guerre de Troie a fini par toucher au bout de sa course.
“Il a perdu toute une série de valeurs. Le monde dans lequel il vit n’est plus adapté aux héros, aux incorruptibles, aux intègres, il a gagné beaucoup de batailles, mais la guerre a été vaincue par les manipulateurs. C’est avec une grande sérénité qu’il se retire d’un monde qui n’est plus fait pour lui”, écrivent les auteurs, qui voient dans la situation du héros de criantes similitudes avec le temps que nous traversons.
Point d’orgue de la trilogie, ce dernier volet la radicalise en la poussant dans ses retranchements : Ajax, figure masculine et guerrière s’il en est, sera ici interprété par une femme. Et d’ailleurs, qu’est-ce que ça change ?
Yannis Ritsos (1909- 1990)
Au-delà de l’ombre des cyprès * Une femme vers la mer * La colline à la fontaine * Les cannes des aveugles * Quatrième Dimension
L'invitation au voyage (Charles Baudelaire)
Le Manoir de Rosemonde (Robert de Bonnières)
Extase (Jean Lahor)
La vague et la cloche (François Coppée)
Feuille volante pour piano seul (Duparc)
Soupir (René-François Sully-Prudhomme)
Lamento (Théophile Gautier)
Élégie (Thomas Moore)
Feuille volante pour piano seul (Duparc)
Au pays où se fait la guerre (Théophile Gautier)
Sérénade (Gabriel Marc)
Romance de Mignon (Victor Wilder)
Chanson triste (Jean Lahor)
La Fuite (Théophile Gautier)
Feuille volante pour piano seul (Duparc)
Sérénade florentine (Jean Lahor)
Phidylé (Charle-Marie-René Leconte de Lisle)
Richard Wagner Élégie
La Vie antérieure (Charles Baudelaire)
SOIRÉE DE LANCEMENT DE SAISON 17-18
> présentation de saison 17-18
19h : Patrice Martinet, le directeur de l'Athénée, présente les spectacles de la saison prochaine.
Accès libre, réservations en cliquant ici ou auprès de la billetterie 01 53 05 19 19
20h : Verre offert aux spectateurs ayant assisté à la présentation de saison au bar du théâtre.
> concert Quatuor pour la fin de temps
21h : Concert orchestré par Le Balcon avec en première partie Anthèmes II de Pierre Boulez suivie du Quatuor pour la fin du temps d'Olivier Messiaen. Concert payant
Offre spéciale : places à 10€ pour le concert Quatuor pour la fin du temps
Places en vente à 10€ pour les spectateurs participant à la présentation de saison. Achat et retrait des places de 18h à 19h à la billetterie du théâtre.
production : Le Balcon I avec le soutien de la Caisse des dépôts et des consignations, d'Areitec, et l’aide du programme CERNI du ministère de la Culture et de la Communication I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
JEUDI 1er JUIN : AVANT-PREMIERE réservée aux jeunes de - de 30 ans, aux musiciens des orchestres amateurs et choristes amateurs. Un justificatif sera demandé le soir-même avant l'entrée en salle. réservez vos places
Qu’obtient-on quand les musiciens du Balcon revisitent Pierre Henry, qui lui-même revisite Wagner ? Un moment musical électrique, bombardé de soupirs et d’incendies, de fureurs et de voluptés, justement placé sous le signe du plus célèbre des vampires.
Radical dans sa soif de sons et musiques, Pierre Henry aura été un pionnier des musiques électroniques mais aussi de la délicieuse morsure des œuvres, ouvrant la voie à popularisation du sampling, du remix, de l’extended mix. On lui doit entre autres une Xe Symphonie de presque Beethoven, ou encore un Concerto sans orchestre “traversée des cercles de l'Enfer de Dante en compagnie de Franz Liszt”. Dans Dracula ou la musique troue le ciel, c’est – carrément – à la Tétralogie de Wagner qu’il assure une métamorphose, transformant la montagne wagnérienne en un “film sans images”, plein de soupirs et d’incendies, de fureurs et de voluptés.
Et puisque Dracula ne saurait se passer de sang neuf, c’est la frétillante bande du Balcon qui est aux commandes de cette nouvelle version, où la musique de Wagner sera orchestrée et spatialisée par Othman Louati et Augustin Muller. “Avec ce projet, un nouvel aspect de la spatialisation va être exploré à travers l’œuvre de Pierre Henry, écrivent les musiciens de l’ensemble. Après sa version sonorisée et spatialisée des Vêpres de Monteverdi ou le travail entrepris sur Donnerstag de Karl Stockhausen, c’est maintenant sur Dracula que Le Balcon va se pencher, affermissant le lien très fort avec la sonorisation et la spatialisation qu’il a placées dès sa naissance au cœur de son geste artistique.”
Pierre Henry (né en 1927)
Variation pour une porte et un soupir * Messe pour le temps présent * Futuristie * Apocalypse de Jean * Tam-Tam du merveilleux
quelques mots sur le week-end colombien
Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.
L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.
dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017
production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017
production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
récital de piano programmé dans le cadre du week-end colombien du 6 au 8 octobre à l'Athénée
première partie récital de piano - 1h30 - grande salle
Gustavo Yepes (1945-) Pre y post variaciones sobre chaflan Teresita Gómez
Antonio María Valencia (1902-1952) Bambuco sotareño Teresita Gómez
Jorge Andrés Arbeláez (1967-) Contra las piedras / Dona Tere Teresita Gómez
Adolfo Mejía (1905-1973) Bambuco en si minor Teresita Gómez
Luis Antonio Calvo (1882-1945) Malvaloca Lejano azul Teresita Gómez
Natalia Valencia Zuluaga (1976-) El pozo y los pajaros Teresita Gómez et Alphonse Cemin
entracte
Claude Debussy (1862-1918) Arabesque n°1 et 2 Teresita Gómez
Pierre Boulez (1925-2016) Notations Alphonse Cemin
Arthur Lavandier (1987-) Le Livre I Alphonse Cemin
Maurice Ravel (1875-1937) Ma mère l’oye Teresita Gómez et Alphonse Cemin
deuxième partie émission radio Le Balcon - 50 min - grande salle
Radio Balcon : lancement de la première émission de radio du Balcon
"Le son de l'orchestre - harmoniser acoustique et électronique"
intervenants : Maxime Pascal, Florent Derex, Augustin Muller, Giani Caserotto
quelques mots sur le week-end colombien
Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal de l'ensemble Le Balcon, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.
L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, ciné-concert où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.
Malheurs aux augures, aux devins, aux pythies, aux prophètes : ils se trouveront bien seuls avec leur vérité que nul ne veut croire. S’inspirant de l’œuvre de la romancière Christa Wolf, Michael Jarrel a trouvé en Cassandre l’incarnation du drame immuable que sera toujours le désir collectif d’ignorance, ce sombre revers de l’espoir.
“Cassandre sait l’avenir, mais n’empêchera rien. Ce qui fait écho à notre propre situation. À notre sentiment d’impuissance face à un monde dont nous devinons qu’il court à la catastrophe. À nos ‘plus jamais ça’ que nous ressassons indéfiniment.” De la tragédie de Cassandre, le compositeur suisse a tiré un "monodrame pour comédienne et orchestre" auquel Fanny Ardant offre sa silhouette longiligne et sa voix sans pareille, accompagnée par les musiciens du Lemanic Modern Ensemble. Un hommage à tous les lanceurs d’alerte, aux esprits lumineux prêchant dans l’ombre, où s’épanouit intacte toute l’émotion du drame.
Comme le note le metteur en scène Hervé Loichemol : "La première fois qu’Énée rencontre Cassandre – ils ne se sont jamais vus – il lui dit : 'Pardonne-moi, je n’ai pu venir plus tôt.' Peut-on imaginer plus belle déclaration d’amour ?"
Aspirant à stimuler l’imaginaire du spectateur, le jeune auteur et metteur en scène Adrien Guitton a réuni une (pas moins jeune) troupe de comédiens, pour proposer un spectacle en forme "d’apologie du présent, de la joie, et de l’action".
L’Aile déchirée, histoire d’un espoir amoureux, se veut aussi hymne à l’amour. Convoquant tour à tour un fiancé, une promise, un coryphée et un duo de clowns, Adrien Guitton compose le portrait d’une jeunesse emportée par les ivresses de l’espoir et de l’idéal, livrée aux épanchements de l’amour, de l’alcool, de la violence du monde… "Je souhaite amener le spectateur à un endroit entre le rêve et la réalité, entre un conte et une tragédie, entre une immersion totale et une distanciation nette", écrit Adrien Guitton, voix nouvelle et à découvrir.
quelques mots de l'équipe artistique
"Le travail pluridisciplinaire et de réécriture permet de penser l’opéra d’une façon nouvelle. Liant opéra, théâtre et vidéo notre objectif est de rajeunir le public de l’Opéra et de demeurer un laboratoire performatif dans ce genre musical. Notre projet de création sur le long-terme est de développer des projet cohérents et ambitieux qui ont pour objet de surprendre l’auditeur par des formes interactives, de créer des espaces d’échange et de porosité avec le public et d’expérimenter par là les limites comme les possibilités offertes par l’Opéra.
Le travail avec l’équipe musicale française de l’Ensemble neuf et Louis Bona, comme compositeur, performer et musicien, contribue à approfondir cette réflexion et à créer une plateforme d’échange entre les pratiques et formations françaises et allemandes, très différentes." collectif Hauen und Stechen
C’est donc au faîte de l’Athénée, salle Christian-Bérard, que Jacques Osinski met en scène Denis Lavant dans Cap au pire, crépuscule de Beckett où les mots flamboient comme des braises pour "dire désormais pour soit mal dit".
Transformant le texte en matériau de théâtre, Denis Lavant, comédien lecteur, arpenteur de textes et dévoreur de mots, saura, à coup sûr, dire aussi mal que c’est écrit.
Du 23 novembre au 3 décembre 2017, découvez une autre mise en scène de Jacques Osinski : Lenz de Georg Büchner - création 2017 - au théâtre Nanterre-Amandiers. en savoir +
Quoi ? Ferdinand Faure ? Des adieux ? Pour de vrai ? "Il fallait bien que ça arrive… écrit Philippe Caubère. D’aucuns penseront : "Il était temps !" Voire : "C’est un peu tard…" Peu importe : c’est là." Ferdinand Faure tire sa révérence, raccroche les gants, rend son tablier.
deuxième soirée : Le Casino de Namur (Les Pétrieux)
Le Casino de Namur fera se retrouver Bruno, pilier du Roman d'un Acteur, et Ferdinand, quelques temps plus tard, en plein marasme et hiver belges. De la voiture pourrie de Bruno, où se rejouera un dialogue historique du Roman sur les raisons mystérieuses de l'appétence des avocates pour la sodomie, jusqu'à ce casino qui fait le titre ; où les entraînera, dans l'ombre de Dostoïevski, la passion pour le jeu de la famille Pétrieux, gros cultivateurs de betteraves et parents de Jean-Marie, ami comédien de nos héros. Mieux que leur passion, ils leur communiqueront leurs vices : à Ferdinand, celui de gagner. Et à Bruno, celui de perdre.
> en savoir plus sur la première soirée :
Clémence (La Baleine & Le Camp naturiste)
En 2017, Philippe Caubère a reçu :
> le Prix Plaisir du Théâtre de la SACD
> le Molière du Meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre public
> le Prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique
Gabriel Fauré (1845-1924)
Aurore (op. 39/1 Armand Sylvestre)
Poèmes d’un jour : Rencontre ; Toujours ; Adieu (op. 21 1878. Charles Grand-Mougin)
Automne (op. 18/3, 1878. Armand Sylvestre)
Johannes Brahms (1833-1897)
O kühler Wald (op. 72, 1877. Brentano)
Die Mainacht (op. 43, 1868. Hölty)
Auf dem Kirchhofe (op. 105, 1889. Detlev von Liliencron)
Feldeinsamkeit (op. 86, 1879. Hermann von Allmers)
Alte Liebe (op. 72, 1877. Candidus)
Nicht mehr zu dir zu gehen (op. 32, 1864. Daumer)
Willst du dass ich geh ? (op. 71, 1875. Lemcke)
entracte 20min
Robert Schumann (1810-1856)
Zwölf Gedichte (op. 35, 1840. Justinus Kerner)
à venir ! deux prochains lundis musicaux :
– Mes excuses, mais il me semble que j’ai déjà vu cette pièce quelque part… Je me souviens qu’il y avait déjà une pelouse anglaise, de la salade anglaise, de l’eau anglaise et des femmes habillées comme la reine d’Angleterre, avec des tailleurs roses et des chapeaux à fleurs.
– Mon Dieu, comme c’est curieux, moi aussi, il me semble… Oui, il y avait des gens qui sautaient sans arrêt des coqs aux ânes et des cravates orange. Et puis un pompier et une bonne, qui s’appelait Mary.
– Comme c’est bizarre et quelle coïncidence ! Moi aussi, j’ai vu cette étrange pièce-anti-pièce. Je crois que c’était au théâtre de l’Athénée en 2006 et que la mise en scène était de Jean-Luc Lagarce. Vers la fin, un monsieur s’exclamait : “kakatoès !” et tout le monde riait.
– C’est bien possible, ce n’est pas exclu, c’est plausible. Mais je crois bien avoir moi aussi revu cette pièce à l’Athénée, mais en 2009, et la mise en scène était par contre de Jean-Luc Lagarce.
– Comme c’est étrange, comme c’est curieux, on dirait que cette pièce est de retour. Et qu’il y a de nouveau une pendule anglaise et un petit jardin très simple.
– C’est bien possible. Au fond, cette pièce ressemble à la Cantatrice chauve : elle se coiffe toujours de la même façon.
Dès 2011, le projet artistique de Julien Chavaz, metteur en scène, et de Jérôme Kuhn, chef d’orchestre, est remarqué sur la scène de Fri-Son, temple de la musique alternative en Suisse. Reconnue pour l’originalité de ses créations et la qualité de son travail, Opéra Louise est désormais au bénéfice d’un partenariat de création en résidence au Théâtre Equilibre-Nuithonie à Fribourg.
À venir ! dernier lundi musical de la saison :
> lundi 14 mai 2018 : Kindertotenlieder récital Mahler avec le baryton-basse Edwin Fardini et le pianiste Tanguy de Williencourt en savoir +Ayant étudié la littérature, la psychologie et la science, Wendy Beckett enrichit ses pièces de théâtre de toutes ces connaissances. Elle a écrit plus de vingt-cinq pièces et en a mises en scène plus de quarante partout dans le monde. Avec Claudel, elle continue sa série de pièces biographiques sur les figures féminines importantes du milieu artistique, leur donnant une voix.
Meryl Tankard a commencé sa carrière en tant que danseuse au ballet australien et elle est ensuite devenue l’une des principaux solistes de Pina Bausche. Depuis, ses œuvres audacieuses et novateurs ont été mises en scène en Europe, aux Etats-Unis, en Asie et en Australie. Pour Claudel Meryl Tankard utilise le travail extraordinaire de Camille Claudel comme base de la chorégraphie pour exprimer ses sentiments les plus profonds, et pour explorer l’équilibre délicat qui existe entre le génie et la folie.
La pièce 'Elle' de Jean Genet, sera précédée du prologue Juliette et le Pape du Marquis de Sade et s'achèvera avec l'épilogue À un Pape de Pier Paolo Pasolini.
Laissée inachevée par Genet, 'Elle' est le pape, tout simplement, monté sur patins à roulettes et se livrant divinement à un photographe. Car l’Église, elle aussi, s’y connaît en théâtre…
Familier de l’auteur, interprète de Madame dans Les Bonnes, Alfredo Arias incarne lui-même ce poétique et provocant mélange de chair et d’auréole.
* présentation d’Albert Dichy | éditions L’Arbalète I 1989
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Alfredo Arias présente un second spectacle cette saison Eden Teatro du 24 au 30 mai 2018.
Quoi de plus attirant pour un compositeur qu’une conférence d’oiseaux ? D’autant que ceux-ci sont issus d’un classique de la littérature persane, œuvre du grand poète soufi Farid Al-Din Attar, et qu’ils ont traversé à tire-d’aile les siècles et les continents.
Dans l’adaptation faite par Jean-Claude Carrière pour Peter Brook, on retrouve les oiseaux réunis, en quête de leur roi, le mystérieux Simorgh. Une figure presque divine, qui, au terme du voyage, s’avèrera plus proche que l’on ne l’avait crue, prouvant que le chemin le plus court vers soi-même passe souvent par le tour du monde…
Pour mettre en musique ce voyage spirituel, Michaël Lévinas a imaginé “une forme musicale lyrique narrative composée sur un livret et générée par des transformations lentes des scènes et des espaces. La salle de théâtre est comme sculptée acoustiquement. Le lieu est en continuelle transformation, et envahi par les cris et interpellations des oiseaux.” Il retrouve sa complice du Petit Prince, la metteure en scène Lilo Baur, qui trouve ici la matière de préoccupations fort contemporaines : “la quête de l'identité, le choc des civilisations, l’interrogation sur les relations entre le politique et le religieux, le féminin et le masculin.”
production : 2e2m I coproduction : Grame, Centre national de création musicale I avec le soutien du FCL, Fonds de création lyrique, et de la Spedidam I remerciements à Henri Selmer Paris I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières.
Le metteur en scène Karim Bel Kacem en a fait l'expérience dans son quartier d’enfance, Le Pigeonnier, ensemble de barres d’immeubles HLM dans la zone d’Amiens-Nord, premier quartier français à subir le couvre-feu depuis 1962.
Avec sa pièce 23 rue Couperin, il prend la banlieue comme champ d’investigation, questionne l’architecture, observe les absurdités, les constructions comportementales et ses dérives.
Accompagnés d’Antoine Nochy, co-auteur de L’Impensé de la ville, ils débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.
conférence à 19h en grande salle / retransmise en direct sur notre page Facebook
déroulé : 1h de rencontre + 1h de questions/réponses avec le public
entrée libre sur réservation
Patrick Bouchain
Patrick Bouchain est architecte, scénographe, connu comme étant le pionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels (entre autres, Le Magasin à Grenoble, Le Lieu Unique à Nantes, Le Channel à Calais, ou encore La Condition Publique à Roubaix). Il a aussi été conseiller de Jack Lang de 1985 à 1993, réalisateur de plusieurs œuvres d'artistes (notamment Les Deux Plateaux, au Palais-Royal, avec Daniel Buren en 1985) ou, très récemment, constructeur du Centre Pompidou Mobile.
Karim Bel Kacem
Karim Bel Kacem se forme initialement au jeu d’acteur à Paris puis en Suisse à la Manufacture de Lausanne. Il poursuivra sa formation à la HEAD (Haute École d’art et de design) de Genève où il étudie l’installation d’espace et la sculpture, puis l’Art/Action.
Il crée le TTT à travers lequel il développe ses propres projets. En 2012, il amorce la série des "Pièces de chambre", qui explorent les points de contact entre théâtre et cinéma grâce à un dispositif d’écoute au casque, donnant lieu à une trilogie : Blasted, Gulliver et Mesure pour Mesure. En 2017 il débute un nouveau cycle intitulé "Les Nouveaux Monstres" où il s'intéresse aux dégâts collatéraux du néo-libéralisme. Le premier opus, 23 Rue Couperin* (point de vue d'un pigeon sur l'architecture) est présenté du 15 au 19 mai à l’Athénée (en savoir plus).
Antoine Nochy
Philosophe et titulaire d’un diplôme agricole, d’un master d’Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité à l’Université Montpellier 2. Unique européen formé aux techniques de détection, d’étude, de suivi et de capture du loup par Douglas Smith et Carter Niemeyer au Parc national de Yellowstone. ll étudie les loups sauvages dans leur milieu naturel en Europe et aux États-Unis depuis plus de quinze ans.
"Outre le fait de porter le nom d’un habitat de pigeon, l’autre particularité de mon quartier d’enfance était que tous les bâtiments portaient celui d'un compositeur de musique”, écrit Karim Bel Kacem.
Ce point d’ancrage devient le point de départ d’une "épopée musicale, politique et visuelle; un projet d'archéologie introspective". L’auteur et metteur en scène a grandi dans le quartier du Pigeonnier, à Amiens-Nord, dans la barre dite Couperin, entre d’autre barres nommées Mozart, Gounod et Ravel.
Anticipant la destruction de trois de ces immeubles en 2019, Bel Kacem se penche sur la vie de ces quartiers, leur passé, leur devenir, et prenant de la hauteur, épouse le point de vue des oiseaux, ceux de la Conférence du poète persan Attar, ceux d’Aristophane, ou les Uccellacci i uccellini de Pasolini. Avec le compositeur Alain Franco, il tisse le canevas d’un "opéra des cités", pour "à coups de dynamite, ouvrir la cage aux oiseaux - et libérer la parole retenue."
rencontre-débat "architecture et banlieue"
La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières. Comment y remédier ? Comment penser la cité et construire différement ?
Karim Bel Kacem, Patrick Bouchain - architecte et scénographe et Antoine Nochy - co-auteur de L’Impensé de la ville, débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.
en savoir plus sur la rencontre
lundi 9 avril à 19h I entrée libre sur réservation ici
Ça ne dure jamais éternellement, les Eden. À Paris, sur les souvenirs de l’un, demeure aujourd’hui l’Athénée. À Naples, le plus célèbre des cafés chantants, l’Eden Théâtre, reste immortel bien après sa fermeture, grâce à la verve du dramaturge Raffaele Viviani. Chansons pour quelques sous, petites embrouilles et grands sentiments, rêves tenaces, rivalités… C’est tout un monde qui se laisse découvrir et – forcément – aimer.
De Viviani, Alfredo Arias avait déjà fait revivre Le Cirque équestre Sgueglia. Il continue sa route avec l’auteur napolitain, pour une autre histoire de théâtre dans le théâtre… Ici, chanteuses de charme et amuseurs se crêpent le chignon en coulisses avant de se confronter au plus impitoyable des publics, jouant à chaque fois leur vie sur une blague ou une chanson… “Le music-hall raconté par Viviani est une corde raide où s’exprime la fragilité de l’être humain, écrit Alfredo Arias. Rien de plus fascinant que le monde de ces divas de l’Eden Teatro, au bord du gouffre, qui se disputent une misérable survie sur l’affiche et sur les planches d’un théâtre, dernier espoir d’un monde, ou carrément fin d’un monde.”
spectacle en italien surtitré en français
première partie Manga-Café (45 min) suivie d'un entracte, puis de la seconde partie Trouble in Tahiti (45min)
Rangez vos couronnes de fleurs, desserrez les sarongs, pliez les pagnes : ce n’est pas à Tahiti que se déroule ce trop rare opéra, dont Leonard Berstein, alors en voyage de noces, écrivit la musique réjouissante et le livret désenchanté. Loin de Bora-Bora, l’action se déroule dans le gris conjugal d’une proprette Amérique, envers de la rutilante page de magazine des années 1950. Dinah voudrait bien être heureuse avec Sam, mais les rêves exotiques de l’écran argenté sont tout de même plus sexy que sa cuisine équipée…
Plus de cinquante ans plus tard, à Paris, voici qu’une voix lui répond : "un jeune fondu de mangas, loser social prisonnier du monde virtuel, rencontre et secourt la femme idéale dans un train de banlieue. Réfugié derrière son écran d’ordinateur, et avec l'assistance en ligne d'une communauté d'internautes, il va entreprendre la conquête de la belle et sa propre métamorphose." C’est Manga-Café, une création composée en miroir par Pascal Zavaro, d’après un fait divers japonais.
Deux opéras en un acte liés avec fluidité par un même dispositif, et qui recèleront, peut-être, un happy end… Suspens que laisse entier la metteure en scène Catherine Dune : “Le couple du XXIe siècle va-t-il faire aboutir la quête de bonheur commencée cinquante ans plus tôt par Sam et Dinah ?”
Petites, certes, mais immenses par leur succès, les Michu virent le jour en 1897 à Paris, tinrent l’affiche pour plus de 150 représentations, et s’en furent même aux Amériques pour porter leur gloire à Broadway.
Qui sont-elles ? Blanche-Marie et Marie-Blanche, la populaire et l’aristocrate, jumelles malgré elles pour avoir été confondues dans une même baignoire, à la suite d’une étourderie épouvantable… Preuve qu’il ne faut jamais jeter les bébés dans l’eau du bain !
Quiproquos et romances, sagesse populaire et “rataplans !” se mêlent à la partition délicate de Messager, composée un an avant celle de Véronique.
Une comédie de l’éducation, que l’on redécouvrira avec plaisir, portée par la verve loufoque des Brigands. L’occasion de vérifier que Madame-tout-le-monde n’est pas n’importe qui.
Comment expliquer le succès toujours renouvelé de ce chef-d’œuvre ? Par sa brièveté fulgurante, par la netteté de sa construction, par les passions diverses des marins, des sorcières et des rois qui le traversent ? Sans doute. Mais aussi par la volonté du compositeur de faire accéder le public à une forme nouvelle. Un pari gagné par-delà les siècles : trois cent cinquante ans après la naissance de Purcell, Didon et Énée continue de créer de nouveaux amateurs d’opéra… Ce qu’on pourra vérifier avec ce spectacle, qui revient aux sources de L’Énéide et complète l’opéra d’un prologue s’inspirant de celui (perdu) du livret original.
production : Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical I coproduction : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène nationale I avec le soutien : Arcadi Île-de-France, Spedidam, Fondation Orange I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Eh oui, il s’agit bien la légende du roi Arthur… enfin, à peu près. Pour preuve : on y retrouve de la chevalerie, des épées et l’enchanteur Merlin. Et puis des sirènes, une pure et aveugle jeune première, une mémorable chanson à boire, les 242 mesures d’une passacaille d’anthologie, un peuple de glace que réchaufferont les ardeurs de Cupidon, et la célèbre Cold Song popularisée, entre autres, par Klaus Nomi… Un spectacle donné dans la tradition épique néerlandaise, où les interprètes sont tour à tour chanteurs et bateleurs, héros et témoins, pour mieux révéler la saveur de cette fantaisie picaresque.
Tout, ce n’est parfois pas assez : après s'être lancés dans l’intégrale des œuvres de Henry Purcell, Frédérique Chauvet et le BarokOpera Amsterdam font mieux encore : ils inventent un opéra supplémentaire de leur compositeur préféré. “Saga historique, musicale et drolatique”, leur Queen Mary suit la trame des œuvres de la maturité de Purcell, passant du récit épique ou humoristique (en français) au chant, pour raconter une histoire musicale et lyrique de la cour d’Angleterre. “Purcell, courtisan génial, a su sublimer les commandes qui lui étaient imposées. Il transcende son sujet tout comme les formes traditionnelles dont il est l’héritier pour inventer de nouveaux genres musicaux.”
Pierre Henry est parti, sa modernité reste. On pourra le vérifier avec l’Apocalypse de Jean, “son œuvre fétiche, la plus souvent donnée en concert, qu’on peut entendre comme un manifeste, une ‘défense et illustration’ des pouvoirs de la musique concrète”. Ne l’oublions pas, l’Apocalypse est avant tout une révélation, et celle de Pierre Henry, créée en 1968, annonçait les orages électriques à venir. Il aura fallu dix ans d’élaboration, une moisson de “sons spontanés obtenus directement sur la console de mixage par diverses manipulations – moyen détourné de créer des sons électriques sans passer par les gros synthétiseurs de l’époque” pour donner naissance à cet étendard d’une musique différente, que les décennies allaient consacrer, mais qui demeure magnifiquement rebelle. Un Oratorio électronique en cinq temps, à retrouver dans les trois ors de l’Athénée, porté aux sommets par son orchestre de haut-parleurs conduit par Nicolas Vérin, pour un concert électrique, mystique et magnétique.
production : studio de création musicale Son/Ré I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet I avec le soutien de la SACEM
Tentons de résumer : parti au front de la Première Guerre mondiale, un peintre se fait écrivain, comme nous le fait entendre un acteur devenu lecteur, accompagné par trois musiciens, et bientôt métamorphosé en statue de boue, suivant le projet spectaculaire imaginé par un sculpteur et un metteur en scène.
Disons-le peut-être autrement : dans une performance polymorphe, le sculpteur Patrice Alexandre, le compositeur David Chaillou et Jacques Gamblin metteur en scène font entendre les lettres, désespérées et combatives tout ensemble, écrites par Fernand Léger du fond des tranchées de l’Argonne. “Quand on met de la terre sur un être, on ne l’habille pas, peut-être qu’on le dénude”, expliquent les auteurs, attachés à présenter “la transformation sous nos yeux d’un homme libre et vivant en un être peu à peu englouti par la terre, une statue de boue, un monument aux morts.”
Jouer tout Tchekhov… Peut-être est-ce moins titanesque comme entreprise que de jouer tout Shakespeare, mais c’est tout de même considérable. D’autant que, nul ne l’ignore, il y a tout dans Tchekhov – joies, peines, grandeurs, mesquineries, amours et regrets éternels –, alors imaginez : dans tout Tchekhov…
Pour l’avant-dernière étape de ce compagnonnage initié en 2011, Christian Benedetti se confronte à la “première pièce” du répertoire, peut-être la plus méconnue : Ivanov, œuvre d’un Tchekhov de 27 ans. Grâce à une nouvelle traduction est remise à jour la construction première du texte, inquiète, tendue, haletante : “chacun des quatre actes s’achève sur une surprise ou sur un choc. Leur violence va croissant à mesure qu’avance le drame”. Pour le reste, Christian Benedetti conserve le principe qui a fait le succès de ses précédents spectacles : un tempo de jeu rapide, pour un texte servi à l’os. “Ivanov est et sera ce que chacun veut qu’il soit, écrit-il. Il est comme une toile sur laquelle chacun projette ses rêves ou ses fantasmes. Un portrait en forme d’énigme : mélancolie, spleen, déprime, cafard, bourdon, tristesse, angoisse … Et s’il ne s’agissait que du chagrin ?”
Le mythe nous renseigne toujours sur notre actualité – c’est bien à cela qu’on le reconnaît. Suivant ce principe, la metteure en scène Lucie Berelowitsch s’empare du texte de Sophocle et le revisite, avec ses acteurs, à la lumière des préoccupations d’un nouveau siècle, de ses conflits, des ses familles, de ses impossibles sépultures. Lucie Berelowitsch avait déjà offert une mémorable Lucrèce Borgia. Elle se confronte cette fois à une autre forte femme, prise entre les forces conflictuelles du devoir, des passions et du pouvoir. C’est en Ukraine qu’elle a rencontré les Dakh Daughters, un groupe cabaret-punk formé par des musiciennes et comédiennes. Elles seront le chœur ardent d’un spectacle joué en français, en russe et en ukrainien, où se traduit “un climat de sociétés hésitantes, perdues entre un modèle qui a fait son temps et un monde en devenir encore à inventer”. Soit une Antigone devenue une figure multiple et internationale, pour mieux incarner “le thème de la révolte autant que ceux de la justice, de la légitimité et du compromis.”
Spectacle surtitré en Français
production : Les 3 sentiers I coproduction : La Comédie de Caen – Centre dramatique national de Normandie, Théâtre de l’Union – Centre dramatique national du Limousin, Le Trident – Scène nationale de Cherbourg–Octeville, Théâtre Paul Éluard de Choisy-le-Roi –Scène conventionnée pour la diversité linguistique, le Dakh Théâtre et Diya (Ukraine) I avec le soutien de la Drac Normandie, la région Normandie, du Conseil départemental de la Manche et du Conseil départemental du Val-de-Marne, de l’ODIA Normandie, de l’Onda, de l’Institut français et de l’Ambassade de France d’Ukraine, de l’Institut français d’Ukraine et de la Spedidam, l'Adami et la ville de Cherbourg-Octeville.
Ah, l’animal : Gaston, policier poète, est surnommé Azor, comme son chien, mais avec les dames, il n’est point avare de chatteries variées. Mieux, pire : le voilà devenu copain comme cochon avec Kiki-Le-Frisé, célèbre en chef détrousseur des villas huppées… Complétant le bestiaire de cette joyeuse opérette de 1932, on verra galoper des poulets, parader des maquereaux, se faire plumer des pigeons, un monsieur porter des cornes, et une poule au doux blaze de Cloclo la Panthère…
Amoureuse du swing des 30’s, la fine équipe de Ta Bouche et d’Oh la la, oui oui – Emmanuelle Goizé, Gilles Bugeaud et Stéphan Druet – s’entoure de nouveaux complices. Ensemble, ils repiquent au truc avec des couplets de Willemetz et des refrains jazzy de Gabaroche (auteur de quelques succès de Damia ou de Maurice Chevalier), revigorés par l’orchestration d’Emmanuel Bex, virtuose de l’orgue Hammond. Piquante, cette comédie des erreurs, pas de deux à plusieurs entre rupins et voyoucratie, témoigne aussi de l’hédonisme insouciant du Paris l’Entre-Deux-Guerres, quitte aux plus torrides révélations : “une levrette, un soir, croisa sur le trottoir un beau chien policier, boulevard Rochechouart – ce serait mentir de dire qu’ils ne pouvaient pas se sentir.”
Programme
Barbara : Une petite cantate
Claude Debussy :
Ariettes oubliées (Paul Verlaine)
- C’est l’extase langoureuse
- Il pleure dans mon cœur
- L’ombre des arbres
- Paysages belges : Chevaux de bois
- Aquarelles 1 : Green
- Aquarelles 2 : Spleen
Regrets (Paul Bourget)
La Romance d’Ariel (Paul Bourget)
Apparition (Stéphane Mallarmé)
Francis Poulenc
Trois poèmes de Louise de Vilmorin
- Le garçon de Liège
- Au-delà
- Aux officiers de la garde blanche
Björk: The sun in my mouth (E.E. Cummings)
George Crumb
Apparition (Elegiac songs and vocalise for soprano and amplified piano) (Walt Whitman)
- I. The night in silence under many a star
- Vocalise 1: Summer sounds
- II. When Lilacs last in the dooryard bloom’d
- III. Dark mother always gliding near with soft feet
- Vocalise 2: Invocation
- IV. Approach strong deliveress!
- Vocalise 3: Death Carol (« Song of the Nightbird »)
- V. Come lovely and soothing death
- VI. The night in silence under many a star
Cole Porter
Use your imagination
Sing to me guitar
Hélas, contrairement à ce que l’on prétend, les amoureux ne sont pas seuls au monde. Si Amadigi et Oriana n’étaient pas si désirables, peut-être pourraient-ils s’aimer à loisir. Mais, malheur à eux, ils vont déchaîner les ardeurs d’un puissant prince et d’une sublime sorcière… Vengeances, complots, combats singuliers, ténébreux esprits et “fontaine de l’amour véritable”, l’opéra de Haendel déchaîne les forces les plus passionnelles, et fait jaillir les plus déchirantes incantations. “Le grand nombre de situations fortes, voire extrêmes, contenues dans cet opéra élimine les instants décoratifs au profit d’une tension constante”, indique le directeur musical Jérôme Correas. Expert éclairé des œuvres lyriques des XVIIe et XVIIIe siècle, le chef des Paladins rencontre pour la première fois le metteur en scène Bernard Levy, bien connu des spectateurs de l’Athénée. Après avoir touché aux splendeurs du baroque dans Didon et Énée, ce dernier trouve ici l’occasion de “réinterpréter les codes de l’opéra de magie pour les mettre au service d’une esthétique contemporaine très épurée, sans perdre la féérie propre à cette histoire.” Une histoire d’amour, qui est aussi “un opéra de la jalousie, traversé par la souffrance que ressentent les bourreaux, tout comme leurs victimes.”
production déléguée : Les Paladins I coproduction : Théâtre-Sénart - Scène Nationale, Opéra de Massy, CDBM Le Perreux, Arcadi Île-de-France, Compagnie Lire aux éclats I avec le soutien du Conseil régional d’Île-de-France, de l’Arcadi Île-de-France, de l’ADAMI dans le cadre du dispositif 365, de la SPEDIDAM et de la Fondation Singer-Polignac I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Le directeur du théâtre se désole mais ce n’est pas sa faute : “Que voulez-vous que j’y fasse, explique-t-il, si de France il ne nous arrive plus une seule bonne pièce et si nous en sommes réduits à monter des pièces de Pirandello – rudement calé celui qui y comprend quelque chose !” Un directeur du théâtre, qui n’est pas – qu’on se rassure – celui de l’Athénée, mais celui de la pièce de Pirandello, où des acteurs jouent des acteurs, et où des personnages jouent des personnages. Labyrinthique ? Oui, à plaisir, et jusqu’à l’infini, tant cet exercice poignant, tragi-comique, métaphysique et devenu classique, orchestre un jeu constant entre vérité et fiction, doublant une fiction d’une fiction, elle-même recouverte d’une vérité, et ainsi de suite, jusqu’au vertige…
Dans ce qu’on appelle “la vraie vie”, c’est la troupe du Teatro Stabile di Napoli qui donnera ici sa version, tonique et rêveuse, de ce chef-d’œuvre de 1921. “Une pièce qui parle encore à notre conscience contemporaine et nous invite à nous poser les questions les plus importantes et les plus terribles sur la nature, le sens, l’essence même de notre existence”, écrit le metteur scène Luca De Fusco (à moins qu’il ne s’agisse de la prose d’un acteur tenant pour quelque lignes le rôle du metteur en scène).
spectacle surtitré en français
production : Teatro Stabile di Napoli – Teatro Nazionale, Teatro Nazionale di Genova I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Dans un concert entièrement consacré à la mélodie française, Raquel Camarinha et Yoan Héreau vous font découvrir le programme de leur disque Rencontre, fraîchement paru sous le label Naïve.
Ils se parent de Ravel et Klingsor, Delage et Heine, Debussy et Baudelaire, Poulenc et Cocteau, pour vous raconter des histoires de mille et une nuits, d'extase et de splendeur décadente.
Au programme de ce lundi,
Maurice Ravel, Shéhérazade
Maurice Delage, Quatre Poèmes Hindous
Claude Debussy, Cinq poèmes de Baudelaire
Francis Poulenc, Montparnasse et Hyde Park
Francis Poulenc, La Dame de Monte Carlo
Voici une entreprise singulière : faire vivre en 1h40 la folle journée des Noces de Figaro, avec un guitariste pour seul orchestre. Dinguerie ? Et comment ! Et tant mieux ! En parlant, en chantant, en dansant, en jouant tous les personnages plus celui d’une chanteuse dans les coulisses d’un opéra, Romie Estèves compose son propre “schizopéra”, personnel, puissant, poétique, tandis que Jérémy Peret passe de la guitare classique à la guitare électrique, “sans trahir l’écriture originale, y intégrant son esthétique, avec des emprunts aux musiques actuelles, pour créer une partition presque parallèle, faite d’errances et de variations sur les grands thèmes mozartiens.” Un one-woman opéra, où “les convenances, les maniérismes culturels, les travers du show business” sont passés à la question, où Mozart et Beaumarchais s’électrisent, et où il est encore temps de parler d’amour.
production : Compagnie La Marginaire I coproduction : Opéra de Limoges, Théâtre Ducourneau Agen, O.A.R.A. (Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine) I avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, de l’O.A.R.A, de la SPEDIDAM et le département de la Gironde I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Claude Debussy
Trois poèmes de Paul Verlaine (1890)
(La mer est plus belle ; le son du cor ; l’échelonnement des haies.)
Fêtes Galantes II (1893-1904, Paul Verlaine)
Trois poèmes de Stéphane Mallarmé (1913)
Gabriel Fauré
Les berceaux (op. 23, 1882, René François Sully-Prudhomme)
Au bord de l’eau (op. 8 1871, René François Sully-Prudhomme)
Clair de Lune (op.46 1887, Paul Verlaine)
Mandoline (extraits des Mélodies de Venise, op 58, 1891, Paul Verlaine)
Danseuse (extraits de Mirages, op. 113, 1919, René de Brimont)
Après un rêve (op.7 1878, Romain Bussine)
Claude Debussy
Chansons de France (1904, Charles d’Orléans)
Le Promenoir des deux amants (1910, Tristan L’Hermite)
Emmanuel Chabrier
L’île heureuse (1890, Ephraïm Mikhaël)
Chanson pour Jeanne (1886, Catulle Mendès)
Henri Duparc
La Vie antérieure (1884, Charles Baudelaire)
Sérénade (1869, Gabriel Marc)
Chanson triste (1869, Jean Lahor)
Elégie (1874, Thomas Moore)
Lamento (1883, Théophile Gaultier)
Le Galop (1869, Théophile Gautier)
"Anaïs Nin - Une de ses vie" se déroule dans le Paris des années 1930. À cette époque, de nombreux artistes étrangers convergent vers la capitale française pour échapper au carcan de la morale trop restrictive de leur propre pays. Comme les témoins de son histoire, nous assistons à l'évolution de l'auteure Anaïs Nin. Nous suivons le cheminement complexe de son développement, les difficultés inhérentes à sa volonté d'aller au bout de ses ambitions littéraires. Son écriture extrêmement personnelle captive tout autant ses lecteurs qu'elle intimide ses éditeurs.
Dans cette pièce (basée sur l'histoire vraie), Anaïs Nin et Henry Miller se rencontrent et tombent passionnément amoureux. Cependant, la frontière entre l'amour et l'art se révèle être difficile à définir. Bientôt, une relation parallèle se noue entre Anaïs et June, la femme d'Henry Miller.
Alors qu'Anaïs travaille avec son thérapeute pour tenter de comprendre les rouages de ce trio amoureux qui mêle le sexe et l'amour à l'art, son père, jusque-là absent de sa vie, apparaît soudain, troublant davantage encore des frontières mal définies.
Il est alors impossible pour quiconque de savoir qui est amoureux de qui...
Anaïs
Vous n'aimez pas le familier.
Henry
Vos yeux ont l’air de s’attendre à des miracles. Je veux votre honnêteté. Je veux voir vos yeux dans l’amour. J’exigerai tout de vous.
Anaïs
Vous ne l’obtiendrez pas.
... si tant est que quelqu'un soit réellement amoureux. Anaïs et Henry commencent à se demander si au dépend de l'amour, le travail ne serait pas celui qui in fine triomphe toujours, envers et contre tous.
Dans le cadre du festival Le Balcon, sera joué le mythique Jakob Lenz de Wolfgang Rihm, opéra de chambre d’après Büchner, suivant le sort d’un poète romantique et forcément maudit. Jakob Lenz est l'histoire de la déchéance d'un artiste jusqu'à la folie et la schizophrénie.
Spectateurs de l’Athénée, vous avez appris à connaître le peuple du Balcon : musiciens, copains, Maxime Pascal, chanteurs, compositeurs et vidéastes colombiens, scénographes, Alphonse Cemin, techniciens, danseurs, aventuriers électriques… et plus, parce qu’affinités, invités et consorts.
Pour quelques jours de musique et de libertés, Le Balcon prend dans le théâtre ses quartiers, et ce qui est sûr, c’est que rien n’est sûr… Et que tout se passera comme prévu parce qu’on a – avec sagesse sans doute – évité de tout prévoir.
production : Le Balcon
coréalisation : Athénée Théâtre Louis Jouvet
Jakob Lenz est soutenu par l'Adami.
Pour la première édition de son festival, Le Balcon est soutenu par le programme Cerni du Ministère de la Culture, la Caisse des Dépots, la Fondation Fiminco, la Fondation Singer-Polignac, la Sacem, Areitec, Sonic Emotion.
le festival est en partenariat avec
Pierre Henry (1927-2017)
Dracula, ou la musique troue le ciel (2002)
Libre adaptation pour orchestre sonorisé et orchestre de hauts parleurs de Augustin Muller et Othman Louati
d’après Richard Wagner
Voir la page « Production » de l’œuvre, avec dossiers et revue de presse.
Pierre Henri, disparu en 2017, nous a fait entendre une musique différente. Sa radicalité s’exprimait en un élan poétique furieux vers les sonorités que nous ne soupçonnions pas, dont nous détournions notre écoute. Pierre Henri aimait les bruits d’un amour sincère ; les craquements, les grondements, les soupirs. Il était l’un des virtuoses du déplacement du son dans l’espace, à un niveau qu’on peine encore à comprendre tout à fait.
La rencontre du Balcon avec Dracula fut un jalon important, dans notre recherche esthétique et technique d’un répertoire pour orchestre sonorisé. Il faut savoir avant toute chose que l’œuvre fut d’abord composée uniquement pour bande : l’une projetait du Wagner, et l’autre la piste électroacoustique de Pierre Henry.
Augustin Muller et Othman Louati ont donc écrit et adapté cette version pour orchestre sonorisé et orchestre de hauts-parleurs. L’occasion pour Le Balcon, de proposer une mise en perspective de la musique de Wagner et Henry avec les moyens actuels. La captation de David Daurier, réalisée en juin 2017, permet en outre une immersion au cœur de l’orchestre sonorisé ; sa caméra tourbillonne comme les sifflements terrifiants de la partie de Pierre Henry autour des musiciens et du chef.
Grâce à ces mouvements, ce film nous fait ainsi découvrir l’un des secrets du Balcon : la communication physique, précise, exaltée entre un chef d’orchestre, des musiciens, des ingénieurs du son ; une symbiose orageuse.
une production Gingerlemon, Le Balcon, Son/Re et une réalisation de David Daurier I coréalisation : Athénée Théâtre Louis Jouvet
avec le soutien de la Caisse des dépôts et des consignations, d'Areitec et l’aide du programme CERNI du ministère de la Culture et de la Communication, de la Fondation Fiminco et de la Fondation Singer-Polignac
le festival est en partenariat avec
La Soirée mystique est l’occasion unique d’établir un dialogue entre trois siècles : le XIXe, le XXe et le XXIe. Wagner sera suivi par Jonathan Harvey, dont Bhakti (1982) est l’un des chefs-d’œuvre. La troisième œuvre de cette soirée, l’énigmatique Agneau Mystique INNUBA, premier extrait de l’opéra déambulatoire Revelo, qui sera achevé en 2020, l’on ne sait encore pratiquement rien.
Richard Wagner (1813-1883)
Idylle de Siegfried, poème symphonique, WWV103 (1870)
Jonathan Harvey (1939-2012)
Bhakti, pour ensemble de quinze instrumentistes et bande quadraphonique (1982).
Marco Suarez-Cifuentes (1974)
L’Agneau Mystique INNUBA, premier extrait de Revelo (2020)
Création mondiale.
Iris Zerdoud, cor de basset.
Clovis Montes de Oca, trompette.
Avec les voix des enfants de l’atelier théâtre Lilas en Scène. Préparation : Marion Suzanne.
L’Agneau Mystique est développé en collaboration avec Benjamin Matuszewski et Jean-Philippe Lambert, recherche et développement, équipe ISMM (Interaction son musique mouvement) Ircam-STMS, dans le cadre de la résidence en recherche artistique de Marco Suarez-Cifuentes à l’Ircam « Composer les espaces et la perception / REVELO ».
production : Le Balcon I coréalisation : Athénée Théâtre Louis Jouvet
avec le soutien de la Caisse des dépôts et des consignations, d'Areitec et l’aide du programme CERNI du ministère de la Culture et de la Communication, de la Fondation Fiminco et de la Fondation Singer-Polignac
Avec la participation de l'Institut de recherche et de coordination acoustique/musique (IRCAM)
le festival est en partenariat avec
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production : Le Balcon I coréalisation : Athénée Théâtre Louis Jouvet
Pour la première édition de son festival, Le Balcon est soutenu par le programme Cerni du Ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, la Fondation Fiminco, la Fondation Singer-Polignac, la Sacem, Areitec, Sonic Emotion.
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Remerciements à Antonin Rey et Claire Marchal
À l’ombre de la petite colline, la foule hurle sa haine des rats. Pour lui complaire et être réélu, un ministre conclut un pacte avec un inconnu étrange : s’il extermine les rats, il recevra beaucoup d’argent, le ministre le jure sur la tête de sa fille endormie. Mais de quel droit peut-on tuer les rats ? Et croit-il vraiment, le ministre, qu’il peut manquer à sa parole sans entraîner les pires conséquences ?
“Dans Into the little Hill, comme dans tous les contes, tout est à la fois magnifique et effrayant”, écrit le metteur en scène Jacques Osinski. Magnifique, puisque cette subtile et sombre variation sur le Joueur de flûte de Hamelin fait se rencontrer la prose poétique de Martin Crimp, déroulant “des rubans de magnésium et des torrents de métal en fusion”, et la musique précise et emportée de George Benjamin. Effrayant, puisque l’œuvre renvoie, avec une élégante vigueur, à “nos peurs les plus vraies : la peur d’un monde sans valeurs, la peur de perdre notre humanité.” Un opéra hors du temps et contemporain, porté par le remuant Ensemble Carabanchel, qui s’affiche “spontané et perfectionniste”, au service d’“une contre-culture populaire d’avant-garde”.
Into the little hill sera précédé de Flight pour flûte seule de Georges Benjamin, à la flûte : Claire Luquiens
production : Compagnie L’Aurore boréale
coproduction : Opéra de Lille
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien du Fonds de création Lyrique (Sacd), de l'Arcadi, de l'Adami, de la Spédidam et de la ville de Paris
La compagnie l'Aurore Boréale reçoit le soutien du Ministère de la Culture (DGCA) .
Pendant son séjour à Paris, Sir George Benjamin est accueilli à l’Hôtel Scribe.
Henry Purcell - Music for a while
Henry Purcell - Sweeter than rose
Claude Debussy - Chansons de Bilitis
Dmitri Chostakovitch - Six poèmes de Marina Tsetaeva Op.143
George Crumb : The sleeper
Chansons galloises
Chansons écossaises
Chansons anglaises
coproduction : Opéra Louise – compagnie lyrique, NOF – Nouvel Opéra Fribourg, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Légère, lubrique, carrément débauchée… On évitait Tante Caroline, on se pinçait le nez devant sa porte… jusqu’à ce qu’elle expire. Car miracle post mortem, “l’argent n’a plus d’odeur”, et une appétissante galette de 40 millions et des broutilles serait à se partager entre ses trois vertueuses nièces. Sauf que… il y a un hic, et une clause pernicieuse du testament va mettre à l’épreuve les voies impénétrables du seigneur et de ses ouailles.
Seul opéra achevé d’Albert Roussel, ce Testament scabreux de 1932 fut créé en tchèque à Olomouc – où il dérouta le public –, puis repris quelques années plus tard à l’Opéra-Comique – où quelques spectateurs écrivirent au ministre que soit retiré de l’affiche ce “spectacle déplacé”. Déplacé, vraiment ? Rien ne vieillit mieux que les immuables noirceurs testamentaires, où les histoires d’argent et de famille s’unissent souvent pour le pire. L’occasion pour le compositeur de concocter “une sorte d'opéra bouffe dont les personnages sont complètement grotesques et devraient être joués sans crainte d'exagérer leurs effets”, et que la jeune compagnie des Frivolités livre aujourd’hui aux turpitudes particulières du XXIe siècle.
production : Les Frivolités parisiennes I coproduction : Théâtre Impérial de Compiègne, Les 3 Scènes (Saint-Dizier, Der et Blaize) I avec le soutien de la Caisse des Dépôts, la Fondation Singer-Polignac, la Spedidam, l'Adami, l'Arcadi et la Mairie de Paris I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet I remerciements Théâtre national de la Colline
Beckett encore ! Après avoir essuyé ensemble les tempêtes de Cap au pire, Jacques Osinski et Denis Lavant s’attellent à la magnétique Dernière Bande. À chacun de ses anniversaires, Krapp enregistre ses états et ses actions de l’année écoulée. Pour un soir, son vieil être avachi et son jeune être disparu vont dialoguer par magnétophone interposé… L’écrin rêvé pour un comédien indomptable, et, pour le metteur en scène, « la pièce de théâtre parfaite ».
En partenariat avec France Culture, Le Bonbon, Le Figaro, Télérama et Transfuge.
À l'occasion de l'exposition « Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou et de son interprétation de Krapp dans La Dernière Bande de Beckett au Théâtre de l'Athénée, le comédien Denis Lavant partage son rapport à ces artistes et à son art. Une vidéo à retrouver ci-dessous.
Le bel Athénée, les leçons magistrales de Jouvet, l’inusable Molière et l’immense acteur italien Toni Servillo… Amateurs de théâtre, d’émotions et de patrimoine, voici quatre monuments à visiter en une même soirée. En 2017, on avait retrouvé avec émotion Elvire Jouvet 40, dans sa version italienne.
Les représentations d'Elvira sont maintenues pendant le mouvement de grève.
Tous les excès de la société italienne des dernières années, le rêve de l’argent, les folies télévisées, “les guérisseurs de l’économie nationale, vendeurs de plages, vendeurs d’air à respirer, vendeurs et des acheteurs d’âmes” saisis à vif par l’écrivain napolitain Giuseppe Montesano et servis par un quatuor d’acteurs déchaînés. Un spectacle à la fois enjoué et grinçant, pop, féroce et coloré, emporté comme un bolide au rythme vertigineux de la comédie noire.
Les représentations de New Magic People Show sont maintenues pendant le mouvement de grève.
De retour à l’Athénée, Les Brigands et le Palazzetto Bru Zane proposent de redécouvrir un grand succès de Maurice Yvain, à mi-chemin entre l’opérette et la comédie musicale. Mêlant amour, jalousie et lutte des classes, Yes ! est une pièce chic et swing, emblème pétillant du Paris des Année Folles.
Aux commandes du spectacle, Bogdan Hatisi, échappé de la troupe des Chiens de Navarre, et Vladislav Galard, compagnon de route de Jeanne Candel et Samuel Achache, y laisseront s’épanouir leur goût commun pour la légèreté et le burlesque.
S’inspirant d’une célèbre société artistique réunie au début du XXe siècle autour de Ravel, voici une nouvelle tribu musicale. Autour de l’ensemble Les Apaches dirigé par Julien Masmondet, des interprètes et créateurs de toutes plumes prônent ensemble “une nouvelle idée du concert classique avec des rendez-vous originaux et pluriels”. Démonstration avec deux concerts foisonnants, qui réunissent classiques, raretés et créations – l’un consacré au quatuor à cordes et aux voix, l’autre au mythe de Salomé.
Cette première soirée, en deux parties, associe quelques perles pour voix et pour cordes de Ravel (dont son bien unique quatuor), Satie, Delage ou Stravinsky et des créations contemporaines. On aura ainsi la primeur des oeuvres de Pascal Zavaro (dont ont avait découvert récemment à l’Athénée Manga Café), et des pièces composées par Fabien Touchard, Jules Matton et Fabien Cali sur des poèmes de Mathias Enard.
Vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est une chose. Ç’en est une autre de mourir d’amour et d’eaux thermales… Né de la rencontre du romancier Olivier Bleys et du compositeur Guillaume Connesson, cet opéra-comique contemporain mêle les joies de la répartie, les plaisirs d’une enquête policière, le souffle du thriller, et les vertiges de l’amour au-delà de la mort. Une œuvre moderne à l’ancienne, menée avec finesse, humour, et parfumée de quelques gouttes de fantasmagorie.
production : Les Frivolités Parisiennes
coproduction : Théâtre Impérial de Compiègne
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
partenaires : La Caisse des Dépôts, l'ADAMI, la SACD-Fondation Beaumarchais, la Fondation Singer Polignac, le FCL et la copie privée, la Région Hauts de France et la Ville de Paris, les agglomérations de St-Dizier, Der et Blaize.
Dame Felicity Lott revient enchanter les Lundis de l’Athénée pour la cinquième fois, trente ans après son dernier récital dans les murs. Accompagnée de Sebastian Wybrew, elle a préparé un programme de chansons françaises et anglaises qui ont marqué sa merveilleuse carrière !
Au programme :
• The Sun Whose Rays Are All Ablaze de The Mikado (Gilbert et Sullivan) • La Flûte enchantée de Shéhérazade (Maurice Ravel) • Chanson de Vilja de La Veuve joyeuse, (Franz Lehár) • Rêverie (Reynaldo Hahn) • Si mes vers avaient des ailes (Reynaldo Hahn) • Beim Schlafengehen de Vier letzte Lieder, op. 150 (Richard Strauss) • Le Roi s'en va-t-en chasse de Folk Songs Volume 2 (Benjamin Britten) • Fancie (Benjamin Britten) • Fancy (Francis Poulenc) • Parlez-moi d’amour (Jean Lenoir) • L’amour est un oiseau rebelle de Passionnément (André Messager) •Ça fait peur aux oiseaux op. 108 de Bredouille (Paul Bernard) • Invocation à Vénus de La Belle Hélène (Jacques Offenbach) •Tu n’es pas beau de La Périchole (Jacques Offenbach) • Couplets du souper (« C’était la soir la rue était vermeille » de Belle Lurette (Jacques Offenbach) • Ah ! Quel dîner de La Périchole (Jacques Offenbach) • Yes ! de Yes ! (Maurice Yvain) • A Bar On The Piccola Marina (Noel Coward) |
• Les Chemins de l’amour de Léocadia (Francis Poulenc)
direction artistique : Alphonse Cemin
production : Le Balcon, avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Un pianiste de jazz – Guillaume de Chassy – et une chanteuse de musiques du monde – Noëmi Waysfeld – s’approprient avec une respectueuse tendresse le célèbre Voyage d’hiver de Müller et Schubert. Mis en scène par Christian Gangneron, ils invitent à un vagabondage entre les styles et les époques, croisent au passage des fragments du texte de l’écrivaine Elfriede Jelinek, tout en cheminant dans l’écrin d’une création vidéo en perpétuel mouvement.
Une pièce sur notre relation la plus sacrée - celle que nous avons avec notre mère.
UN ESPOIR met en avant le triangle formé par la mère biologique, la mère adoptive et l’enfant partagé entre ces deux femmes.
L’expérience de l’adoption est à la fois bénie et maudite mais le résultat est toujours inoubliable.
De la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à la révolution sexuelle, la société imposait que les enfants nés hors mariage soient adoptés. Était-ce vraiment pour le bien de l’enfant ?
L’adoption est généralement abordée du point de vue de la mère biologique, qui abandonne, ou de la mère adoptive. UN ESPOIR nous emmène dans la psychée de l’enfant.
Le tiraillement, la perte et la peur conduisent les trois personnages en territoire inconnu.
Le voyage est mystérieux, choquant, cruel et émotionnellement tendre.
production : Claire Merviel Production en accord avec Pascal Productions
Poèmes d’Alicia Gallienne dits par Marina Hands & Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, aux côtés de Renaud Capuçon au violon, et de Guillaume Bellom au piano.
Une découverte saisissante, comme il en arrive rarement. Une jeune femme, morte à vingt ans la veille de Noël, il y aura trente ans le 24 décembre 2020, dont les poèmes soudain nous parlent au plus vif, et nous bouleversent par leur sens du tragique et leur rude lumière.
En témoignent ces vers qui ne laissent pas indemne :
Cela ira
Je n’ai pas peur du noir
Et puis il n’y a pas de vautours
Dans les étoiles
Et son cousin Guillaume Gallienne, qui s’est voué au théâtre pour elle, de monter sur scène afin de donner pour la première fois en partage ces textes incandescents, à l’occasion du Printemps des Poètes 2020, ayant Le Courage pour emblème.
À ses côtés, Marina Hands et Renaud Capuçon, accompagné par Guillaume Bellom, afin que les poèmes d’Alicia Gallienne trouvent enfin souffle, voix et résonance.
Cher public,
Du fait du contexte actuel, la troupe de Mr Shi and his lover ne pourra pas assurer le spectacle du 13 au 21 mars prochain.
Le spectacle est donc reporté à la saison prochaine.
Pour celles et ceux qui ont déjà acheté leurs billets, vous avez deux possibilités :
remboursement du billet
Les prochaines représentations du Lundi musical du 23 mars et d’I was looking at the ceiling and then I saw the sky sont, elles, bien maintenues.
Grandes voix et grandes émotions, en toute intimité : telle pourrait être la définition des Lundis musicaux. Imaginés par Pierre Bergé en 1977, ils sont désormais placés sous la direction artistique d’Alphonse Cemin et continuent de proposer des récitals exceptionnels et singuliers. Des moments rares consacrés au lied et à la mélodie, où les talents naissants et confirmés de l’art lyrique peuvent donner libre cours à leur bon plaisir.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Suite à la décision du gouvernement d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes, le Lundi Musical du 23 mars est annulé.
Pour vous faire rembourser les billets auprès du théâtre, vous pouvez :
- contacter la billetterie au 01 53 05 19 19 ( de 14h à 18h )
- nous envoyer un mail à caisse@athenee-theatre.com
- nous renvoyer vos billets par voie postale avec votre demande de remboursement, ou de report, à l’adresse du théâtre : ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET – service billetterie – 24 rue de Caumartin – 75009 Paris
Si vous avez acheté vos billets auprès d’un revendeur (FNAC, Théâtreonline), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informé.e.s de l’évolution de la situation,
L’équipe de l’Athénée
À travers les tribulations des victimes d’un tremblement de terre à Los Angeles, voici un objet sonore et dramatique d’un genre nouveau, s’inspirant de l’opéra classique autant que des comédies musicales de Broadway. Interprété par des étudiants du Conservatoire de Bruxelles sous la direction de la compagnie Khroma, le spectacle fait l’apologie des métissages, entre les musiques et les esthétiques, entre le réalisme documentaire et les magies du spectacle.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Suite à la décision du gouvernement d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes les représentations d'I was looking at the ceiling and then I saw the sky sont annulées.
Pour vous faire rembourser les billets auprès du théâtre, vous pouvez :
- contacter la billetterie au 01 53 05 19 19 ( de 14h à 18h )
- nous envoyer un mail à caisse@athenee-theatre.com
- nous renvoyer vos billets par voie postale avec votre demande de remboursement, ou de report, à l’adresse du théâtre : ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET – service billetterie – 24 rue de Caumartin – 75009 Paris
Si vous avez acheté vos billets auprès d’un revendeur (FNAC, Théâtreonline), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informé.e.s de l’évolution de la situation,
L’équipe de l’Athénée
Grandes voix et grandes émotions, en toute intimité : telle pourrait être la définition des Lundis musicaux. Imaginés par Pierre Bergé en 1977, ils sont désormais placés sous la direction artistique d’Alphonse Cemin et continuent de proposer des récitals exceptionnels et singuliers. Des moments rares consacrés au lied et à la mélodie, où les talents naissants et confirmés de l’art lyrique peuvent donner libre cours à leur bon plaisir.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Le lundi musical du 20 avril avec Sabine Devieilhe et Mathieu Pordoy est annulé.
Pour vous faire rembourser les billets auprès du théâtre, vous pouvez :
- contacter la billetterie au 01 53 05 19 19 ( de 14h à 18h )
- nous envoyer un mail à caisse@athenee-theatre.com
- nous renvoyer vos billets par voie postale avec votre demande de remboursement, ou de report, à l’adresse du théâtre : ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET – service billetterie – 24 rue de Caumartin – 75009 Paris
Si vous avez acheté vos billets auprès d’un revendeur (FNAC, Théâtreonline), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informé.e.s de l’évolution de la situation,
L’équipe de l’Athénée
Pour un carton, ce fut un carton, et, réjouissons-nous : Romie Estèves revient pour le remplir encore, après avoir suscité, la saison passée, un enthousiasme collectif. Empoignant à bras-le-corps Les Noces de Figaro avec un guitariste virtuose pour tout orchestre, elle compose son propre “schizopéra”, où une interprète de dingue est tous les personnages plus celui d’une chanteuse en coulisses, où Mozart et Beaumarchais s’électrisent, et où il est encore temps de parler d’amour.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Les représentations du spectacle Vous qui savez ce qu'est l'amour sont annulées.
Pour vous faire rembourser les billets auprès du théâtre, vous pouvez :
- contacter la billetterie au 01 53 05 19 19 ( de 14h à 18h )
- nous envoyer un mail à caisse@athenee-theatre.com
- nous renvoyer vos billets par voie postale avec votre demande de remboursement, ou de report, à l’adresse du théâtre : ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET – service billetterie – 24 rue de Caumartin – 75009 Paris
Si vous avez acheté vos billets auprès d’un revendeur (FNAC, Théâtreonline), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informé.e.s de l’évolution de la situation,
L’équipe de l’Athénée
Pourra-t-on jamais percer à jour les secrets de la mythique Offrande musicale de Jean-Sébastien Bach ? Pour se rapprocher du cœur palpitant de l’œuvre, l’Ensemble Diderot a imaginé un dispositif scénographique où la vidéo “devient un sixième instrumentiste, réagissant à la musique jouée, aux gestes des musiciens.” Une façon inédite et sensorielle de voyager dans l’une des plus célèbres partitions du compositeur.
Les représentations de L'offrande musicale sont annulées.
Pour le remboursement de vos billets auprès du théâtre, vous pouvez, avant le 15 juin 2020 :
· nous envoyer un mail à caisse@athenee-theatre.com
· nous renvoyer vos billets par voie postale avec votre demande de remboursement à l’adresse suivante : ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET – service billetterie – 24 rue de Caumartin – 75009 Paris
Si vous avez acheté vos billets auprès d’un revendeur (FNAC, Théâtreonline), la demande de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.
Au-delà du 15 juin 2020, le montant des billets non remboursés sera intégralement reversé aux compagnies. Si vous souhaitez soutenir les artistes et ne pas être remboursé.e.s, vous pouvez le signaler par mail à la billetterie ou encore ne rien faire du tout.
Les remboursements ne pourront être effectués qu’à partir de la réouverture administrative du théâtre, dont nous ne connaissons pas encore la date, et avant sa fermeture estivale.
Notre équipe continue à travailler sur la saison prochaine, et nous vous tiendrons bien sûr informé.e.s de son annonce prochaine, ainsi que des modalités d’abonnement. Nous sommes impatient.e.s de vous retrouver.
Nous vous remercions de votre compréhension et pendant cette période exceptionnelle l'ensemble du personnel de la billetterie reste à votre disposition par mail si vous avez des questions.
Prenez soin de vous.
L'équipe de l'Athénée
Composée en 1810 par Nicolas Isouard, cette “féerie-opéra en trois actes” renaît aujourd’hui de ses cendres. Car il s’agit bien de Cendrillon, dans une version taillée pour l’opéra-comique du XIXe siècle naissant par un compositeur amoureux de l’Italie. Les deux méchantes sœurs y composent une inoubliable paire de bêcheuses, le prince est conseillé par un mage éclairé, et il finira, c’est promis, par trouver chaussure à son pied.
Élève des mêmes maîtres que Bach, contemporain de Telemann, Reinhard Keiser enchantera les publics de son époque… avant de tomber dans un bien injuste oubli. C’est donc à une redécouverte qu’invite ce spectacle mis en scène par Benoît Bénichou sous la direction musicale de Johannes Pramsohler. Reprenant la légende du roi Crésus, il allie la verve vocale à l’italienne et une orchestration à l’allemande, dans une histoire où se croisent guerriers, philosophes, traitres, amoureux, et serviteurs et truculents.”
Une société hystérisée par l’argent, l’antisémitisme.
Tout n’est qu’affaires, prêts, placements, gains, pertes, héritages, salaires... Étranger à l’argent, étranger à lui-même Ivanov s’efface. Personne ne le laissera s’échapper. Il sera ce que chacun veut qu’il soit. Un portrait en forme d’énigme.
Sa subversion n’est pas acceptable. À la fin de chaque acte un cœur éclate. À la fin ce sera le sien.
Il en mourra.
Et s’il ne s’agissait que du chagrin ?
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Pièce emblématique de Tchekhov, révolution littéraire et théâtrale… Pour la première fois il n’y a plus de scène à l’intérieur des actes. Quatre actes, quatre traits, plus de personnages mais des rôles et des structures de pensée.
La mouette, tchaïka en russe, l’oiseau et le rêve brisé !
De sa pièce Tchekhov disait : « J’écris, non sans plaisir, une pièce qui va à l’encontre de toutes les règles dramaturgiques. Quatre rôles de femmes et cinq rôles d’hommes, une vue sur un lac, beaucoup de discours sur la littérature et l’art, peu d’action et cinq tonnes d’amour ».
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Est-il juste d’investir quelqu’un de tous ses rêves et de tous ses espoirs parce que nous nous sentons incapable de les mener nous-même à bout ? Et de reprocher ensuite à cette personne de ne pas être au niveau de ce que nous avons investi ?
« Pan !!!!! Raté !!! Encore raté ! »
Les codes moraux dans lesquels nous nous sommes enfermés. La capacité de l’homme à systématiquement détruire son habitat. C’est aussi l’histoire d’un chagrin…
Il y a peut-être pire que la mort : continuer en sachant que l’on a raté.
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Sur le manuscrit Tchekhov avait écrit : « Du présent n’attendez rien, n’espérez rien. ».
Dans une ville de garnison en Sibérie, trois sœurs célèbrent deux anniversaires : la naissance de la benjamine et la première année de la mort du père. Sans père, sans repères, à la fois les sœurs et la garnison, tous attendent que quelque chose ou quelqu’un arrive.
Comment être à l’heure à un rendez-vous qu’on ne peut que manquer ? On parle on parle on parle, on rêve on rêve on rêve, on espère on espère on espère… On nous oubliera. Si on pouvait savoir !
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Le personnage principal c’est la maison, le domaine, la Russie qui est « notre Cerisaie », dit Trofimov.
Depuis le train en retard au début et cette bougie inutile dans la lumière de l’aube, jusqu’aux fiançailles manquées, aux objets perdus, aux queues de billard cassées, au domaine vendu, aux cerisiers abattus, aux illusions projetées sur l‘avenir. Une sorte de préfiguration de la Russie réduite à la mendicité. Demain, c’est déjà aujourd’hui !
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Deux pièces et huit pièces en un acte groupées avec une dramaturgie qui suit l’ordre d’écriture de Tchekhov.
À travers la mémoire du théâtre,
Des fiançailles à la mort,
Des femmes stupides et méchantes,
Des hommes méchants et stupides,
Des histoires d’argent,
Des cauchemars,
Des attractions,
Une société hystérique.
Comment s’en échapper ?
Puisque c’est la nôtre.
Sur la grand route (lecture)
Le chant du cygne
La demande en mariage
Tatiana Repina
Une noce
Le tragédien malgré lui
Le jubilé
L’Ours
De la nocivité du tabac
Sans Père
Et si finalement il ne s’agissait que d’interroger notre état d’orphelin ?
En raison de l'annulation de l'événement, Chirstian Benedetti raconte les Pièces en un acte et Sans père sur Youtube et en Podcast.
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On ne le disputera pas : mieux vaut une « foirade » de Beckett que la réussite de quelqu’un d’autre. En marge des romans et des grandes pièces, on trouve dans l’œuvre quelques menus trésors qui révèlent peu à peu un paysage mental. Poursuivant leur compagnonnage au long cours avec Samuel Beckett entamé avecCap au pire,Denis Lavant et Jacques Osinski feront entendre L’Image,et quelques magnifiques « foirades ».Un spectacle conçu«comme un impromptu, un moment musical où il s’agit de saisir une beauté fugace ».
Sur l’éternelle trame de la jeune fille innocente que la société va corrompre, Brecht et Kurt Weill proposaient en 1933 une variation aussi neuve que grinçante qui allait devenir un classique. Voici l’héroïne devenue deux sœurs… “Poussée par Anna 1, Anna 2 évite chacun des péchés pour en commettre d’autres bien plus monstrueux avec la bénédiction de tous”, résume le metteur en scène Jacques Osinski. C’est à la jeune mezzo-soprano Natalie Pérez qu’il a confié ce double rôle, dans un roadtrip au Mississippi qui est aussi le récit “du rêve et des compromissions auxquelles on cède pour l’atteindre”, et qui n’a aujourd’hui rien perdu de son insolence et de son mordant.
La soprano allemande Dorothea Röschmann, l’une des mozartiennes les plus distinguées de ces dernières années, est aujourd’hui applaudie à Milan, Berlin ou Londres dans le répertoire wagnérien. Elle vient chanter au théâtre de l’Athénée pour la premiere fois, dans un programme de lied inoubliable. Le pianiste Malcolm Martineau est rempacé par Magnus Svensson.
Un concert sans voix chantée mais certainement pas sans poésie. Le pianiste Alain Planès, érudit magnifique à la carrière foisonnante, fait l’honneur à Alphonse Cemin d’une soirée à deux pianos autour de l’un de ses compositeurs fétiches : Claude Debussy.
Pour connaître le détail du programme de la soirée, consultez le programme de salle.
Qui es-tu, Pelléas ? Certaines figures deviennent emblématiques, d’autres restent toujours évasives : plus on les observe et plus elles disparaissent. Ainsi, qui pourrait dire avec certitude qui est Pelléas, d’où vient Mélisande, qui et où sont Golaud, Yniold, Geneviève… Et la force de la pièce originelle de Maeterlinck se trouve peut-être là : dans les mille légendes qu’elle convoque, dans des étrangetés radicales et pourtant familières, dans les tourments insaisissables de la jalousie et la force des amours accomplies sans un mot… Après avoir présenté à l’Athénée le délicieux Moscou Paradis de Chostakovitch, et un opéra tiré de The Importance of Being Earnest d’Oscar Wilde, les jeunes créateurs d’opéra du Nouvel Opéra Fribourg remontent à la source du texte de Maeterlinck pour proposer une méditation musicale, dramatique et visuelle autour de Pelléas et Mélisande.
*Amoureux éternels, Pelléas et Mélisande ne disparaissent jamais pour de vrai. Évanoui la saison dernière, le spectacle du Nouvel Opéra Fribourg qui les met en scène réapparaît cette saison.
Que Dom Juan compte dans son catalogue 1003 maîtresses rien qu’en Italie passe encore, mais que la duchesse d’Argyll, ait eu 88 amants, voilà qui était un peu too much pour la bonne société britannique de 1963. Pire : on avait en plus de l’affaire quelques photos plus qu’explicites… De ce scandale sexuel de l’upper-class, le compositeur anglais Thomas Adès a tiré une œuvre débridée, sensuelle et moite, qui convoque aussi bien Berg et Stravinsky, que le tango, le cabaret ou la comédie musicale. Avis aux plus prudes : cet opéra comporte une caresse aussi bucale que ducale… et quelques rangs de perles.
Après leur fort remuante Carmen, les jeunes artistes du collectif berlinois Hauen und Stechen, habitué des scènes allemandes des plus prestigieuses comme des repaires les plus underground, proposent leur version de Salomé. Une très libre adaptation de Richard Strauss, qui convoque aussi Wilde et Flaubert, pour un spectacle “entre musique et danse, qui est à la fois un film, un voyage, une foire, et une danse macabre.” Attachez vos ceintures, la soirée promet d’être turbulente.
Les représentations initialement prévues au mois de mars sont reportées les 25, 26, 29 et 30 juin.
Mot du collectif Hauen und Stechen
« Certaines choses doivent être dévoilées, certaines restent dans l’obscurité…mais qui en décide ? Dans le mythe tragique de Salomé, le privé est politique -en particulier lorsque le désir s’expose sur scène. D’un coup d’aile, le fantôme de Loïe Fuller lève soudain le rideau sur un kaléidoscope de voiles et de serpents. Car Salomé n’est pas seule ici : ses incantations se multiplient dans les illustres réinterprétations qui explorent les secrets de l’amour et de la mort. Ces voix multipliées deviennent une force polyphonique et émancipatrice, dont la lune est le témoin brillant et silencieux. »
Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, réjouissons-nous aujourd’hui d’une nouveauté : le concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, le concerto contre. Contre piano et contre orchestre. Une opposition autant qu’un rapprochement, comme on peut être contre ou tout contre.
Une expérience portée par une équipe expérimentée : Samuel Achache, metteur en scène et musicien, Eve Risser et Antonin-Tri Hoang (tous deux passés par l’Orchestre national de jazz), et Florent Hubert (avec qui Achache était associé sur les opéras revisités Crocodile trompeur et l’Orfeo, je suis mort en Arcadie). L’orchestre va note à note explorer la forme concertante, avec pour point de départ le Concerto Wq 43/4 pour clavier de Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788). Cette pièce du fils cadet de Jean-Sébastien, composée en 1772 et issue de sa série de concertos hambourgeois, œuvres de la maturité, parachève sa maîtrise du genre comme elle la perturbe par certaines expériences nouvelles. Nul ne sait encore, pour cette création qui naîtra à l’Athénée, où l’aventure au gré des humeurs et des digressions portera. Certainement partout...
Ecrit pour la BBC en 1961 par Samuel Beckett, Words and Music lui a permis de toucher à un point d’abstraction suprême. La voix prime sur le geste, l’imaginaire des ondes supplante le réel, trois entités se rencontrent : Words, Music et Croak (croassement). Words, dans cette production incarné par le comédien Johan Leysen, et Music, interprétée par l’Ensemble Le Balcon, vont s’affronter et se conjuguer autour de trois thèmes (amour, vieillesse, visage) lancés par Croak, démiurge armé d’une masse censée organiser les débats, à moins qu’il ne leur offre l’écrin de sa présence pour les faire mieux se rencontrer et compléter.
Production : Astérios spectacles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
En accord avec Anteprima
Coréalisée par le Théâtre de l’Athénée, cette commande initiée par l’Opéra de Lille aurait dû naître en janvier 2021. L’œuvre additionne les talents d’un trio original réuni pour la première fois. À la barre, un parfait équipage pour toucher au cœur de l’océan avec Frédéric Blondy et Arthur Lavandier à la composition, Halory Goerger au livret et à la mise en scène et Maxime Pascal à la direction musicale. Ils imaginent ici la première colonie sous-marine de très grande profondeur, où un équipage de scientifiques, plongeurs et autres capitaines descend au plus insondable des abysses, rencontrent “des poissons qui ont avalé une lampe de poche, des méduses aux filaments longs comme des autoroutes, des poulpes luminescents hermaphrodites...” mais aussi une force hostile avec laquelle la troupe va devoir composer…
À quoi pensent les adolescents ? Après quoi courent les musiciens ?
Guilain, Adèle, Areski et Victor sont tous quatre élèves au conservatoire d’Orléans. Bassoniste, pianiste, violoniste et tromboniste, le quatuor dialogue et échange sur scène sur son quotidien, la perspective de devenir musicien classique lorsque l’on est un jeune à l’heure des réseaux sociaux, l’envie qui traverse cet âge des désirs forts...
Vous n’avez jamais rien compris aux Noces de Figaro. La musique est belle, oui, mais franchement, qui aime qui, qui est marié à qui, qui courtise qui ? L’intrigue foisonnante de cette première collaboration entre Mozart et le librettiste Lorenzo Da Ponte écrite en 1786 (suivront Don Giovanni en 1787 et Così fan tutte en 1790) file comme une comète dans le ciel de l’opéra buffa. Alors, rassurez-vous : ce soir, avec Romie Estèves, vous allez enfin tout comprendre.
La mezzo-soprano campe tous les rôles, chante les arias, explique l'intrigue, extrapole sur les coulisses de l'opéra et le métier de chanteuse... avec une virtuosité qui renouvelle cette œuvre culte de l'opéra.
Production : Astérios spectacles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Nés au XVIe siècle en Angleterre, les « masques », ou plutôt masks, avaient pour caractéristiques de mêler musique, chant, danse, théâtre, décors grandiloquents... au service d’un personnage de pouvoir dont on louait les qualités. Tous éléments qui plus tard allaient s’épanouir dans le geste baroque et qu’on retrouve dans les spectacles de cour français.
Cupid & Death, masque à cinq entrées, débute par une interversion : Cupidon lance ses flèches sur deux amants et les tue, tandis que la mort pique de pointes d’amour deux vieillards prêts au trépas. Le livret du dramaturge James Shirley adapté d’une fable d’Esope imagine les conséquences de ce que l’amour devenu mort et la mort muée en amour engendrerait : un chaos majuscule où les polarités s’inversent, où la nature devient folle et les ennemis se découvrent amis…
Une déclinaison enlevée de l’amour mortifère que le duo de metteurs en scène Jos Houben et Emily Wilson, habitué des décalages et des jeux de corps et d’objets (La Princesse légère, 2017), renouvellera passionnément.
Production : Centre International de Créations Théâtrales / Athénée Théâtre Louis-Jouvet & Théâtre de Caen
Coproduction : Opéra de Rouen Normandie, Théâtre impérial – Opéra de Compiègne, Opéra Royal – Château de Versailles Spectacles, Atelier Lyrique de Tourcoing, Ensemble Correspondances, Opéra de Rennes, Château d’Hardelot – Centre Culturel de l’Entente Cordiale
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium.
L’Ensemble Correspondances remercie Vincent Meyer pour son soutien.
Avec le soutien du Centre national de la musique.
Programme
Franz Schubert
Liane
Das Weinen
Das Gebüsche
Die abgeblühte Linde
Ins stille Land
Arnold Schönberg
Mädchenlied
Verlassen
4 lieder Opus 2
Erwartung
Jesus bettelt
Erhebung
Waldsonne
Franz Liszt
Der Fischerknabe
Der Hirt
Der Alpenjäger
Schwebe, schwebe
Wo weilt er
Oh quand je dors
S’il est un charmant gazon
Comment disaient-ils
Enfant, si j’étais roi
Le son suave de la clarinette de Yom, rehaussé par son duo avec Léo Jassef au piano et percussions, nous vient de ses nombreuses formations aux géométries disparates : duo avec piano, quintette, groupe rock, détour expérimental en compagnie du guimbardiste chinois Wang Li ou ensemble traditionnel klezmer...
Son dernier disque, Celebration, est marqué par la thématique de la naissance et explore une spiritualité aux tempi apaisés :« Un disque, c’est rien, une heure de musique, et en même temps on peut imaginer un petit univers, une zone franche où en tant qu’artiste on fait ce que l’on veut, où c’est cool et il n’y a que des ondes positives », expliquait-il à France Inter.
Lundi 6 décembre, à 20h, Yom fera de la scène de l’Athénée la zone franche d’une riche escapade sonore.
En accord avec Anteprima.
Production : Astérios spectacles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
En accord avec Anteprima
Mais qui sont Les Apaches ? Une société fondée autour de la figure de Maurice Ravel, une fraternité d’artistes de la Belle Époque (Léon-Paul Fargue, Maurice Delage, Ricardo Viñes...) qui se retrouvaient, sur le modèle des Schubertiades ou des salons, pour se présenter leurs œuvres et s’en inspirer. Un siècle plus tard, de nouveaux compositeurs et artistes leur rendent hommage.
La Tragédie de Salomé est aujourd’hui recréée d’après la version originale de 1907 de Florent Schmitt, sur une chorégraphie originale de la danseuse Léonore Zurflüh, dont la performance filmée et montée par Cyril Teste et Patrick Laffont De Lojo sera projetée à l’écran.
Julien Masmondet dirige l’Orchestre Les Apaches qui voyagera à travers le siècle avec, en prélude, une œuvre contemporaine commandée à Fabien Touchard.
Gustav Mahler (1860-1911)
Zu Strassburg auf der Schanz (extrait de des Knaben Wunderhorn)
Robert Schumann (1810-1856)
Vier Lieder op 40 (Hans Christian Andersen)
Hans Pfitzner (1869-1949)
Die stille Stadt op 29 4 (Richard Dehmel)
Francis Poulenc (1899-1963)
Calligrammes (Guillaume Apollinaire)
Hans Pfitzner
Hussens Kerker opus 32 1 (Konrad Ferdinand Meyer)
Alban Berg (1885-1935)
Vier Gesänge op 2 (Christian Friedrich Hebbel, Alfred Monbert)
Hans Pfitzner
Abbitte opus 29 1 (Friedrich Hölderlin)
Gabriel Fauré (1845-1924)
L’Horizon chimérique (Jean de la Ville de Mirmont)
Hans Pfitzner
An den Mond op 18 (Wolfgang von Goethe)
Prêts à embarquer pour un voyage fantastique ?
Les enchanteurs Christian Hecq et Valérie Lesort mettent en scène Le Voyage de Gulliver, roman et satire sociale de Jonathan Swift, censuré à sa parution en 1726. Le texte est adapté ici par Valérie Lesort, qui se concentre sur l’épisode de l’île de Liliput.
Aux côtés de Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIème siècle, nous découvrons ces minuscules habitants, les liliputiens, qui se battent avec leurs voisins au sujet d’un œuf à la coque. Cette histoire fantasque est incarnée par de petites marionnettes hybrides, intégrant les visages de comédiens en chair et en os (on se souvient en effet de Christian Hecq interprétant Mr Herck sur Canal +), confrontés au comédien à taille humaine, Gulliver.
Une mise en scène pleine de poésie, qui est la marque du tandem Christian Hecq et Valérie Lesort.
Multirécompensé pour ses spectacles, le duo s’est distingué avec 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, présenté en 2015 à la Comédie-Française, avant d’autres succès comme La Mouche aux Bouffes du Nord, La petite Balade aux enfers à l’Opéra Comique et plus récemment Le Bourgeois gentilhomme à la Comédie-Française.
Un spectacle avec plusieurs clés de lecture, pour les petits et les grands.
Écoutez Valérie Lesort dans Affaires Culturelles au micro d'Arnaud Laporte.
Création le 11 janvier 2022 à L’Athénée Théâtre Louis-Jouvet
En tournée en 2022
1 au 11 février Théâtre des Célestins, Lyon
18 au 19 février Equilibre et Nuithonie, Fribourg, Suisse
23 au 26février Théâtre National de Nice
2 au 6 mars Théâtre de Caen
10 et 11 mars La Comète – Scène Nationale de Châlons-en-Champagne
15 mars Théâtre Edwige Feuillères, Vesoul
18 mars Ma Scène Nationale, Théâtre de Montbéliard
22 et 23 mars Le Tangram, Scène Nationale Évreux–Louviers
26 et 27 mars Théâtre de Saint-Maur
30 et 31 mars La Maison – Maison de la Culture de Nevers Agglomération
12 et 13 avril Théâtre de Sartrouville
19 et 20 avril La Ferme du Buisson, Scène Nationale
30 avril Le Carré Sainte-Maxime
3 mai La Colonne, Miramas
6 et 7 mai Théâtre de Grasse
12 et 13 mai Espace Jean Legendre, Compiègne
du 17 au 19 mai La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle
24 et 25 mai Théâtre des 2 Rives, Charenton Le Pont
Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord, Compagnie Point Fixe
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Coproduction : Les Célestins, Théâtre de Lyon ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre de Saint-Maur; Théâtre National de Nice; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle ; Théâtre de Sartrouville ; Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque ; Théâtre Edwige Feuillère Vesoul
Avec le soutien du Théâtre Donald Cardwell, Draveil
Avec le soutien du Fonds d'Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union - ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine
Que dire de Michael Spyres, sinon que partout où il passe, le bel canto se décrasse et Rossini frissonne ?
L’Américain, passé par la troupe de la Deutsche Oper Berlin puis par tout ce que le monde compte de belles maisons d’opéra (Scala, Met, Covent Garden…), est devenu au fil de la dernière décennie la référence du ténor belcantiste.
Armé d’un timbre pur, Spyres incarne par sa présence autant qu’il charme par sa voix, surprend par son talent scénique et stupéfie par ses interprétations.
Il nous propose un programme 100% Rossini avec le talentueux pianiste Mathieu Pordoy, salué par le New York Times comme « un partenaire superbe ».
Leur complicité visible, appuyée sur une redoutable aisance technique et un fort appétit de jeu, promet une soirée électrique.
Programme
1. L’âme délaissée
2. Élégie (« Adieux à la vie ») sur une seule note
3. Roméo
4. Un rien pour Piano (N11 en Ré b Maj)
5. Élégie « Au chevet d’un mourant »
6. L’ultimo Ricordo
7. L’Esule
8. Un rien pour piano (N21 en Fa # min)
9. Le Lazzarone
10. L’Invito
11. Nizza
12. Barcarole pour piano
13. L’Orgia
14. La Danza
15. Addio ai Viennesi
Après un tremblement de terre survenu à Los Angeles en janvier 1994 (une magnitude de 6,7 sur l’échelle de Richter - pas le Big One mais quand même...), le compositeur John Adams et sa librettiste June Jordan dressent à partir des témoignages de sept victimes une fresque de la société contemporaine. L’élément fondateur, le chaos sismique, sert de bascule pour raconter l’avant, l’après, mais aussi les interactions de classe (l’épicentre du séisme se trouvait dans une banlieue pauvre) et, surtout, l’amour. La compagnie belge Khroma, constituée autour d’Enrico Bagnoli et de Marianne Pousseur, se lance avec ferveur sur un plateau coloré et nu dans un Broadway des décombres.
Un colosse musical assis près d’une contrebasse, un pied dans le varech breton, l’autre posé sur le tapis volant du free jazz. Henri Texier, son bonnet, sa barbe blanche, ses lunettes et ses cinquante ans de carrière viennent habiter la scène de l’Athénée.
Accompagné de talentueux musiciens, ce passionné de recherche musicale a exploré et brassé ses nombreuses influences musicales en quintet dans ses précédents albums Sand Woman et Chance. Chance de mener sa route au gré de sa liberté, « Chance, d’avoir pu réunir de si brillants et inspirés musiciens grâce auxquels je peux continuer à découvrir et à explorer des territoires aux confins de cette musique si riche en émotions » selon ses propres mots.
Une chance renouvelée, en trio cette fois, avec Gautier Garrigue et Sébastien Texier, sur son album Heteroklite lockdown, dont la sortie est prévue le 28 janvier prochain et qu’ils interprèteront à l'Athénée le 12 février.
Production : Astérios spectacles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
En accord avec InVivo
1 Walk together Children, spiritual, arrangement: Moses Hogan
2 Actions de grâces, extrait de Poèmes pour Mi, Olivier Messiaen
3 Ride on, King Jesus, spiritual, arr: Hall Johnson
4 Deep river, spiritual, spiritual, arr: Moses Hogan
5 Main dominée par le cœur, Francis Poulenc/Paul Eluard
6 My good Lord's done been here, spiritual, arr: Moses Hogan
7 Priez pour Paix, Francis Poulenc/ Charles d'Orléans
8 Nobody knows the trouble I've seen, spiritual, arr: H. T. Burleigh
9 He's got the whole world, spiritual, arr: Moses Hogan
10 Le Collier, extrait de Poèmes pour Mi, Olivier Messiaen
11 Les anges musiciens, extrait de La Courte Paille, Francis Poulenc/Maurice Carême
12 He never said a mumblin' word, spiritual, arr: Moses Hogan
13 Nous avons fait la nuit, extrait de Tel jour, telle nuit, Francis Poulenc/Paul Eluard
14 Sometimes I feel like a motherless child, spiritual, arr: Moses Hogan
15 De Gospel train, spiritual, arr: Moses Hogan
16 Prière exaucée, extrait de Poèmes pour Mi, Olivier Messiaen
17 Weepin' Mary, spiritual, arr: H. T. Burleigh
18 Wade in the water, spiritual, arr: Mark Hayes
Production de l’Académie de l’Opéra national de Paris créée sur le plateau de l’Athénée, Il Nerone ou Le Couronnement de Poppée, est interprété par les artistes en résidence à l’Académie. Chaque saison, cette institution accueille et forme une trentaine de jeunes professionnels de l’art lyrique venus du monde entier, chanteurs, musiciens, chefs de chant et metteur en scène.
1647 : une troupe de chanteurs vénitiens se trouve à Paris, appelée par Mazarin pour y donner l’Orfeo de Rossi. Quelques semaines après leur arrivée, l’un des chanteurs de la troupe fait savoir à son protecteur en Italie que « la préparation de l’Orfeo ayant souffert de multiples retards, la troupe va finalement présenter, à l’improviste, Il Nerone ». Ce Nerone n’était autre que… Le Couronnement de Poppée. Mais ce chef-d’œuvre - le dernier opéra de Monteverdi - est-il l’œuvre que l’on connait, cet opéra baroque le plus célèbre de nos jours ? Puissant ouvrage par son intensité dramatique, testament musical du maestro vénitien dont la plume est tournée vers le futur, ce Nerone est revisité ici par le tandem Dumestre / Françon, qui souhaite replacer les artistes de l’Académie de l’Opéra de Paris au cœur d’un projet qui renoue avec la partition vénitienne originelle.
Production : Académie de l’Opéra national de Paris avec les artistes en résidence à l’Académie
Coproduction : Opéra de Dijon
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien exceptionnel de
Aline Foriel-Destezet
Avec le soutien de
La Fondation ENGIE, mécène Fondateur de l’Académie
NATIXIS, mécène du Programme « Musiciens en résidence »
La Fondation SIGNATURE - Institut de France, mécène des artistes en résidence
Les Grands donateurs du Cercle de l’Académie
L'AROP
La FRONP
Le Cercle Carpeaux
C’est un récital aux allures de voyage que nous proposent le baryton-basse Damien Pass et le pianiste Alphonse Cemin : du romantisme européen de Liszt et Schubert à l’Amérique de Sondheim, en passant par les folk songs de l’Australie natale du chanteur, la soirée promet d’être éclectique…
Lauréat du concours de chant Nadia et Lili Boulanger, soliste tout-terrain de Haendel à Ravel, d’Offenbach à Duparc, Damien Pass est un habitué des maisons d’opéra françaises (Paris, Lille, Bordeaux…). Pour ce programme, il forme un duo complice et inventif avec le pianiste et directeur artistique de la saison des Lundis musicaux, Alphonse Cemin.
Programme provisoire du lundi 14 mars à 20h
1. Stephen Sondheim
‘Any moment’ (Into the woods, Stephen Sondheim)
2. Benjamin Britten
The crocodile (Anonyme)
3. Camille Saint-Saëns
Le pas d’arme du roi Jean (Victor Hugo)
4. Henri Duparc
L’invitation au voyage (Charles Baudelaire)
5. Franz Lizst
Gastibelza (Victor Hugo)
6. Franz Schubert
Erlkönig (Johann Wolfgang von Goethe)
Doppelgänger (Heinrich Heine)
Wanders nachtlied (Johann Wolfgang von Goethe)
An schwanger Kronos (Johann Wolfgang von Goethe)
7. Carl Loewe
Edward (Johann Gottfried von Herder)
8. William Bolcom
Black Max (Arnold Weinstein)
9. Mike Stroller & Jerry Leiber,
adaptation française Jean Dréjac
L’homme à la moto
10. Stephen Sondheim
‘No one is alone’ (Into the woods, Stephen Sondheim)
11. Chansons traditionnelles australiennes
Bottany bay
Wild colonial boy
Dying stockman
Waltzing Matilda
Maurice Yvain (1891-1965), musicien touche-à-tout populaire de l’entre-deux-guerres, compose l’opérette Là-Haut en 1923, interprétée à sa création par Maurice Chevalier et sa compagne Yvonne Vallée. On y suit Evariste Chanterelle, fraîchement arrivé au paradis, observant du ciel sa femme devenir la proie d’un autre homme. Il décide de retourner sur terre pour la séduire à nouveau et l'emmener au ciel avec lui ; acceptera-t-elle ?
Dans la fosse, l’Orchestre des Frivolités Parisiennes, spécialisé dans la redécouverte du répertoire lyrique français des XIXe et XXe siècles.
Les Frivolités Parisiennes sont en résidence au Théâtre Impérial - Opéra de Compiègne et artiste associé à la Fondation Singer-Polignac.
Évoquer le personnage d’Eurydice dans un opéra relève de la gageure tant l’héritage est lourd : Monteverdi avec Orfeo, Glück avec Orphée et Eurydice, même Offenbach avec Orphée aux enfers. Le compositeur russe Dmitri Kourliandski (1976) n’en a cure. Il s’attaque au mythe des amants maudits armé du tranchant épuré de sa musique savante et le projette dans un théâtre d’ombres sonores dont l’opacité enferme la scène.
Cet opéra, essentiellement focalisé sur le personnage d’Eurydice (la soprano Jeanne Crousaud), ne prévoyait pas à l’origine la présence d’Orphée –lequel, rappelons-le, descend jusqu’aux enfers pour retrouver sa femme morte et la perd une seconde fois sur le chemin du retour par faute de s’être retourné. Le metteur en scène Antoine Gindt joue sur la persistance du souvenir d’Orphée et file la métaphore en confiant le rôle à un grand Orphée : le danseur Dominique Mercy, lequel l’incarna dans Orphée et Eurydice de Pina Bausch, dont il fit partie de la compagnie, Tanztheater Wuppertal, durant trente-cinq ans.
Production : T&M Nîmes/Occitanie
Coproduction : Scène de Recherche ENS Paris-Saclay, Théâtre de Nîmes, Fondazione I Teatri Reggio Emilia / Festival Aperto.
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien du Fonds de Création Lyrique et de la Région Ile-de-France.
Remerciements à L’Onde Théâtre-Centre d’Art de Vélizy.
Ce spectacle reçoit le soutien d’Occitanie en scène.
Après plusieurs albums très largement plébiscités, la saxophoniste et compositrice chilienne Melissa Aldana, nommée aux Grammy Awards, s'est définitivement imposée sur la scène jazz mondiale. Celle que le New York Times présente comme l’« une des plus enthousiasmantes jeunes saxophonistes ténor d’aujourd’hui » sera pour la première fois sur la scène de l’Athénée, accompagnée d’une basse, d’une guitare et d’une batterie.
Son dernier album, 12 stars, paru sur le mythique label Blue Note, est le récit d’un cheminement personnel douloureux et d’une révélation. Les douze étoiles du titre de l’album sont inspirées des cartes du jeu du tarot, qu’elle a appris à maîtriser pendant le confinement et un voyage intérieur qui l’a mieux « connectée à [s]a propre musique ».
Melissa Aldana est aussi l’une des co-fondatrices du collectif 100% féminin ARTEMIS - avec Cécile McLorin Salvant et Anat Cohen - dont le premier album est sorti sur Blue Note en 2020.
Un jazz chambriste tout en douceur.
Production : Astérios spectacles
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
George Dandin le paysan s’achète en nature (le mariage) et argent (sa fortune) une respectabilité, mais il a beau épouser une particule et changer de statut, il n’en reste pas moins étranger à la délicatesse et aux manières aristocratiques. Aussi sa femme, Angélique, le cocufie et lui, cornard, n’aura de cesse de la surprendre dans les bras de son amant, Clitandre...
Ce qui surprend le spectateur, c’est l’unité des mises en scène de Molière par le sérieux cabot Michel Fau. Fonds noirs, perspectives torturées et accumulation foisonnante de couleurs dans les lumières et les tissus, l’écrin est magnifique. Fau s’entoure de ses habituels collaborateurs (Christian Lacroix aux costumes, Emmanuel Charles aux décors, Joël Fabing à la lumière) pour cette production de la version originale pour 7 comédiens mais aussi 4 chanteurs et 8 musiciens.
Soit un George Dandin musical et historiquement informé.
En tournée
1er et 2 juin 2022 – Scène nationale de Chambéry
9 juin 2022 – Konzert Theater Bern / Suisse
14 au 17 juin 2022 – Théâtre de Caen
24 juin 2022 - Théâtre antique d’Arles
23, 24, 25 septembre 2022 - Opéra Royal de Versailles
Rigoletto de Giuseppe Verdi et Le roi s'amuse de Victor Hugo racontent une même histoire : Rigoletto / Triboulet le bouffon a caché sa fille pour la sauver des frasques de la cour, jusqu'au jour où un duc volage jette son dévolu sur elle...
Les correspondances sont en effet nombreuses entre ces deux œuvres censurées à leur parution, ces deux artistes frappés par la perte d’un enfant et l’exil... Les compagnies Muziektheater Transparent et Deschonecompanie, réputées pour leur sens de l'humour et de l'absurde, alternent ainsi les répliques d'Hugo et les airs de Verdi que trois comédiens, deux chanteurs et un piano jouent et chantent sur scène.
Passion, intrigues, trahison, amour filial, meurtre et tubes de l'opéra comme La donna è mobile, rien ne manque dans ce spectacle qui s'adresse aux néophytes comme aux initiés.
*Spectacle joué en français.
Traduction en français: Anne Vanderschueren
Production : DESCHONECOMPANIE et Muziektheater Transparant.
Coproduction : Comp. Marius, Opéra Grand Avignon, Athénéé Théâtre Louis-Jouvet et Perpodium.
Avec le soutien de la Communauté flamande et l'abri fiscal du gouvernement belge via Cronos Invest.
Avec le généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
Quel que soit le style, Vincent Peirani transforme tout ce qu’il touche en or, du jazz à la chanson française en passant par les musiques de films, entouré d’artistes venus de tous horizons. C’est en trio avec le guitariste Casagrande et le batteur Ziv Ravitz qu’il accordera son accordéon sur la scène de l’Athénée, pour un voyage cosmopolite qui s’autorise toutes les musiques : énigmatiques, oniriques, colorées, explosives ou silencieuses…
A l’image du Joker, personnage emblématique et multiple des comics américains, mais aussi figure forte des jeux de cartes, les trois musiciens se placent à rôles égaux, complémentaires ou en opposition, toujours imprévisibles.
Une soirée pleine de surprises en perspective…
En accord avec Anteprima.
Marin Marais
Prélude et Passacaille en Mi Mineur
Anonyme
J’ai perdu ma jeunesse
Dans mon jardin
La fille du Roi Louis
Johann Vierdank
Canzona en Do Majeur
Claudio Monteverdi
Lamento d’Arianna
Francesco Cavalli
Lasso, io vivo
Paul Marinier
D’elle à lui
Paul Delmet, Maurice Vaucaire
Les petits pavés
Raymond Legrand, Guy Breton
Les nuits d’une demoiselle
Théresa
Les canards tyroliens
Charles André Cachan, Maurice Vandair
Où sont mes amants ?
Émile Carrara, Léon Agel
Mon Amant de Saint Jean
Coproduction : Le Poème Harmonique, Opéra de Rouen, Normandie, Château d’Hardelot, département du Pas-de-Calais dans le cadre du Midsummer Festival
Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC de Normandie), la Région Normandie, le Département de la Seine-Maritime, la Ville de Rouen et est en partenariat avec le projet Démos - Philharmonie de Paris.
Le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé.
On croyait la genèse de l’opéra allemand disparue, elle renaît sous vos yeux à l’Athénée. Ou presque. Dafne, création mondiale, reprend un livret écrit en 1627 d’après Les Métamorphoses d’Ovide, à l’origine pour une musique de Heinrich Schütz, dont la partition aurait disparu dans l’incendie de la bibliothèque de Dresde vers 1730. Le prototype de l’opéra germanique, une vingtaine d’années après le démarrage tonitruant de l’Orfeo vénitien, ne nous est donc pas parvenu. Aujourd’hui, Wolfgang Mitterer reprend ce livret et y pose une nouvelle musique, pétrie d’électronique.
Le compositeur touche-à-tout autrichien, organiste, sensible aux collaborations jazzesques, habitué dans sa jeunesse à chanter des madrigaux, imagine, pour célébrer à ses yeux « la plus spectaculaire des Métamorphoses », « un concours de chant apollinien émaillé de surprises, où l’électronique jouera le rôle de la basse continue, dispensant des couleurs, un vêtement musical où se fondront l’ancien et le nouveau ». Douze interprètes des Cris de Paris, dirigés par Geoffroy Jourdain, poursuivront sur scène leur travail sur Heinrich Schütz, qu’ils ont porté au disque en mars dernier, cette fois-ci en miroir d’une œuvre qu’il n’a pas composée, tel un hommage fantôme
à quatre siècles d’intervalle.
Pour mettre en scène la fuite de la nymphe Daphné qui préfère se changer en laurier plutôt que de céder à Apollon, Aurélien Bory transpose les notions de course et de métamorphose, déplaçant le choeur d’un personnage à l’autre, sur un plateau où « tous les effets scéniques seront pensés à vue et exécutés par l’ensemble des chanteurs - acteurs - danseurs - musiciens - accessoiristes en transformation permanente ».
Avec, comme un écho aux sons électroniques, la recherche d’un invisible, ce « quelque chose qui nous échappe » propre à chaque métamorphose.
En tournée en 2023
Vendredi 20 & Samedi 21 janvier, Opéra de Reims / Vendredi 27 janvier, Atelier lyrique de Tourcoing / Mercredi 1er février, Opéra de Dijon /
Mercredi 15, Jeudi 16 et Vendredi 17 février, Théâtre Garonne, Scène européenne (Toulouse) dans le cadre de la saison de l’Opéra national Capitole Toulouse
Production : Les Cris de Paris | Compagnie 111
Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet – Paris , Opéra de Reims, Atelier lyrique de Tourcoing, Opéra national du Capitole – Toulouse, Points communs – Nouvelle scène nationale Cergy-Pontoise/Val d’Oise, Opéra de Dijon, La Muse en circuit – Centre national de création musicale
Avec le soutien du Théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse
Accueils en répétition : Théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse, Athénée Théâtre Louis-Jouvet – Paris
La création de Dafne bénéficie des soutiens du Fonds de Création Lyrique, de l'aide exceptionnelle aux équipes théâtrales indépendantes - DGCA/DRAC Occitanie, de l’aide à l’écriture d’œuvres musicales originales – Ministère de la Culture/DRAC Île-de-France, du Centre national de la Musique, de l'aide à la création de la Mairie de Toulouse et du soutien de la SPEDIDAM. La commande des Cris de Paris à Wolfgang Mitterer est soutenue par la Fondation Ernst von Siemens pour la Musique.
Remerciements Elisabeth Rothmund, Professeur à Sorbonne Universités.
La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
Dans les années 70, la documentariste franco-suisse Carole Roussopoulos acquiert une des premières caméras vidéos portatives, avec laquelle elle va traverser toutes les luttes de son époque : manifestations pour le droit à l’avortement, AG du front révolutionnaire homosexuel, grève au long cours des ouvriers et ouvrières de LIP, premiers états généraux de la prostitution… elle tournera jusqu’à sa mort, en 2009, une centaine de documentaires qui donnent la parole à celles et ceux restés en marge des grands médias. Sur scène, deux comédiennes du Collectif Marthe, (l'une tenant une régie à vue, l'autre incarnant des personnes filmées par Carole Roussopoulos) rembobinent le temps et se frayent un chemin dans le travail novateur de la cinéaste Roussopoulos. En replongeant les spectateurs et spectatrices dans des combats qui ont jalonné les années 70, Rembobiner permet à chacun et chacune de s'interroger sur leur résonance dans notre quotidien et de faire le lien entre travail de mémoire et action au présent.
En tournée en 2022.23
Samedi 22 octobre 2022 Théâtre des 13 Vents - Centre Dramatique National de Montpellier
6-10 novembre Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon
14-19 novembre MC2 Grenoble
9 mars 2023 La Passerelle à Saint-Just-Saint-Rambert
17 mars Centre culturel de La Ricamarie
Production : Collectif Marthe Coproductions et accueils en résidence : Théâtre du Point du Jour - Lyon, MC2: Grenoble, Théâtre des 13 Vents - CDN de Montpellier, Scène Nationale 61 – Alençon, Théâtre des Îlets-CDN de Montluçon.
Soutiens : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Réseau Loire en scène Le collectif Marthe est lauréat 2017 du dispositif Cluster de Prémisses.
Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
Le spectacle inclut des extraits de textes et/ou sonores issus des films suivants :
Paroles d’assistantes maternelles / Carole Roussopoulos, 1983 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Profession : agricultrice / Carole Roussopoulos, 1982 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Profession : conchylicultrice / Carole Roussopoulos, 1984 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Le F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) / Carole Roussopoulos – video out, 1971 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Y’a qu’à pas baiser / Carole Roussopoulos – video out, 1971 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Monique – LIP I / Carole Roussopoulo – video out, 1973 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Sois belle et tais-toi ! / Delphine Seyrig, 1976 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Photos © Théâtre du Point du Jour
Remerciements particuliers :
à Lila Godeberge, stagiaire costumes
à Clémence de Chambrun et Sabrina Arcent pour la réalisation des banderoles
à Maurin Ollès, pour ses conseils RAP
à Alexandra et Géronimo Roussopoulos pour leur bon accord
à Nicole Fernandez Ferrer et Peggy Préau du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir pour leur dialogue
Prêts à embarquer pour un voyage fantastique ?
Les enchanteurs Valérie Lesort et Christian Hecq mettent en scène Le Voyage de Gulliver, récompensé par les Molières de la création visuelle et sonore ainsi que de la mise en scène en 2022. Cette satire sociale de Jonathan Swift, censurée à sa parution en 1726, est adaptée ici par Valérie Lesort, qui se concentre sur l’épisode de l’île de Liliput.
Aux côtés de Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIème siècle, nous découvrons ces minuscules habitants, les liliputiens, qui se battent avec leurs voisins au sujet d’un œuf à la coque. Cette histoire fantasque est incarnée par de petites marionnettes hybrides, intégrant les visages de comédiens en chair et en os (on se souvient en effet de Christian Hecq interprétant Mr Herck sur Canal +), confrontés au comédien à taille humaine, Gulliver.
Une mise en scène pleine de poésie, qui est la marque du tandem Christian Hecq et Valérie Lesort.
Multirécompensé pour ses spectacles, le duo s’est également distingué avec 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, présenté en 2015 à la Comédie-Française, avant d’autres succès comme La Mouche aux Bouffes du Nord, La petite Balade aux enfers à l’Opéra Comique et plus récemment Le Bourgeois gentilhomme à la Comédie-Française.
Un spectacle avec plusieurs clés de lecture, pour les petits et les grands.
Alternance des comédiennes
Myéline, Soldat blefescudien, la Reine de Blefescu
Valérie Keruzoré Sa 15 oct, Di 16, Me 19, Je 20, Sa 22 à 16h et 20h, Di 23, Me 26, Je 27, Ve 28, Sa 29 à 16h
Caroline Mounier Ma 18 oct, Ve 21, Ma 25, Sa 29 à 20h, Di 30, Ma 1er nov, Me 2, Je 3, Ve 4, Sa 5 à 16h et 20h
Cachaça, Soldat blefescudien
Valérie Lesort Di 16 oct, Ma 17, Me 18,Sa 22 à 16h et 20h, Ma 25, Me 26, Je 27, Ve 28, Di 30, Ma 1er nov, Me 2, Sa 5 à 16h et 20h
Emmanuelle Bougerol Sa 15 oct, Je 20, Ve 21, Di 23, Sa 29 à 16h et 20h, Je 3 nov, Ve 4
En tournée en 2022.2023
Jeudi 10 novembre 2022 Théâtre des Sablons, Neuilly-sur-Seine / 24 - 25 novembre Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines /
30 novembre - 2 décembre Théâtre de Cornouaille – Scène nationale / 9-10 décembre Espace des arts, Scène nationale de Chalon /
15 - 16 décembre Le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon / 7 - 8 janvier 2023 Palais des Beaux-Arts de Charleroi (Belgique) /
13 - 14 janvier Le Bateau Feu, Dunkerque / 19 - 22 janvier Théâtre Montansier, Versailles
Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord, Compagnie Point Fixe
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Coproduction : Les Célestins, Théâtre de Lyon ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre de Saint-Maur; Théâtre National de Nice; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle ; Théâtre de Sartrouville ; Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque ; Le Grand R, Scène Nationale de La-Roche-sur-Yon ; Théâtre Edwige Feuillère Vesoul
Avec le soutien d’Aline Foriel-Destezet
Action financée par la Région Ile-de-France
Avec le soutien du Théâtre Donald Cardwell, Draveil
Avec le soutien du Fonds d'Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union - ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine
Formé auprès d'Opher Brayer, le pianiste Yaron Herman présente son onzième album, déployé autour d'un corpus entièrement improvisé. Il s'inscrit ainsi dans la tradition musicale de Bach à Chopin, de Beethoven à Messiaen, qui tissaient des mélodies et inventaient des harmonies dans l'instant, parfois la matrice de leurs chefs-d'œuvre.
C'est également le chemin qu'a suivi Yaron Herman pour son travail de l'album : sans aucun scénario préconçu, il est allé au bout d'une forme de lâcher-prise, d'écoute de de la musique, d'exploration de nouveaux espaces : « toujours laisser la porte entrebâillée pour inviter ce qui doit arriver à se produire ».
Ce nouvel album est une rare invitation, une danse intérieure qui nous emmène très loin, un voyage sensoriel...
Production : In Vivo Agency
Tarif spécial :
Carré or : 50 €
1ère catégorie : 38 €
2ème catégorie : 28 €
Production déléguée : Prémisses
Soutien : Théâtre national de Bretagne, Fonds de dotation Porosus
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
Dans le cadre du Pianomania Festival
Quatre grands pianistes se partagent 2 pianos et 2 Fender Rhodes pour une rencontre inédite et alléchante. Chacun dans son style, ces mousquetaires des claviers ont marqué l’histoire du jazz hexagonal. Une preuve parmi tant d’autres ? Ils ont chacun d’entre eux une Victoire du Jazz sur leur cheminée. C’était en 2003 pour Baptiste Trotignon, 2008 pour Pierre de Bethmann, 2011 pour Eric Legnini et 2012 pour Bojan Z. Souvent copiés, rarement égalés.
Production : Anteprima
Tarif spécial :
Catégorie 1 : 36 €
Catégorie 2 : 28 €
Catégorie 3 : 14 €
Une Douleur exhumée, inattendue et qu’on retrouve pourtant avec plaisir : l’Athénée reprend une adaptation de Marguerite Duras mise en scène en 2008 par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang. Écrit en 1985, ce récit autobiographique suit l’auteure dans un parcours insupportable miné par l’attente. A Paris, en 1945, seule, elle cherche à savoir ce qu’est devenu son mari, l’écrivain et résistant Robert Antelme, alias « Robert L. », déporté politique en juin 1944 en Allemagne. Par-delà la description du chaos de l’époque (« la Résistance, la Libération, les camps, cette période impensable et qu’on a oubliée », expliquait Chéreau), ou de celle des soldats retrouvant leur foyer, le texte interroge l’incassable fragilité de l’espoir et les modulations du sentiment amoureux. Marguerite retrouvera-t-elle son mari ? Dans quel état ? Quel amour après l’absence ? Après la résurrection ?
Sur scène, Dominique Blanc, complice de Chéreau qui l’avait dirigée dans Phèdre ou encore Peer Gynt, s’empare à nouveau du récit de Duras, pour lequel elle avait reçu le Molière de la meilleure comédienne en 2010. Et, en l’absence du metteur en scène décédé en 2013, Thierry Thieû Niang supervise la reprise de leur travail commun. Une résurrection, artistique cette fois, d’un monologue terrible que l’auteure décrivait ainsi en préambule de son texte : « La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. » A l’époque, peut-être était-elle même sa vie.
En tournée en 2022.23
13 – 18 décembre 2022, Théâtre des Bernardines, Marseille / Mardi 23 mai 2023 Maison des Arts, Thonon-les-Bains /
Jeudi 25 mai, Le Mail, Soissons / 30 – 31 mai La Coursive, La Rochelle / 02 – 03 juin, Théâtre National de Nice /
06 – 08 juin MC2, Grenoble / Mardi 13 juin, Anjou Festival, Angers
Production : Les Visiteurs du Soir
Le texte de Marguerite Duras La Douleur est publié chez P.O.L.
Production déleguée : OTTO Productions – Nicolas Roux & Lucila Piffer
Production de la création originale : Magda Bizarro & Rita Mendes
Un projet de la compagnie Mundo Perfeito (2013) avec le soutien du Gouvernement portugais et DGArtes.
Histoires naturelles, Maurice Ravel & Jules Renard
Le chat 1, Le chat 2, Henri Sauguet & Charles Baudelaire
Banalités, Francis Poulenc & Guillaume Apollinaire
Pause
Les oignons, Annick Chartreux & Norge
Extraits des mélodies opus 12, Mathieu Crickboom
Les deux cortèges, Joséphin Soulary
Là-bas, Jacques Clary Jean Normand
Crépuscule, Victor Orban
Solitude, Victor Orban
Les Grotesques, Paul Verlaine
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Le timbre, la douceur et l’élégance lyrique de Marc Mauillon en font un chanteur à part. Sur les terres baroques, classiques, romantiques ou Belle Epoque, le “baryténor” éblouit sans cesse ni partage. Pour ce programme, il plonge dans le monde de Fauré et de ses poètes (Hugo, Verlaine, Sully Prudhomme…), afin d’en révéler toutes les richesses. Il sera accompagné au piano par Anne le Bozec, partenaire de longue date avec laquelle il a déjà porté ce répertoire au disque chez Harmonia Mundi.
Programme 'Gabriel Fauré et ses poètes'
Le Papillon et la Fleur, op.1 n°1 / Rêve d’amour, op.5 n°2, Victor Hugo
Chant d’automne, op.5 n°1, Charles Baudelaire
La Chanson du Pêcheur, op.4 n°1 / Tristesse, op.6 n°, Théophile Gautier
Aubade, op.6 n°1, Louis Pomey
Barcarolle, op.7 n°3, Marc Monnier
Au bord de l’eau, op.8 n°1, Sully Prudhomme
Après un rêve, op.7 n°1 / Sérénade toscane, op.3 n°2, Romain Bussine
Sylvie, op.6 n°3, Paul de Choudens
Les Berceaux, op.23 n°1, Sully Prodhomme
Notre amour, op.23 n°2 / Le Secret, op.23 n°3 / Aurore, op.39 n°1, Armand Silvestre
Les Roses d’Ispahan, op.39 n°4, Charles Marie Leconte de Lisle
Nocturne, op.43 n°2 / Les Présents, op.46 n°1, Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
Clair de lune, op.46 n°2,Paul Verlaine
Larmes, op.51 n°1 / Au cimetière, op.51 n°2, Jean Richepin
La Rose, op.51 n°4, Charles-Marie Leconte de Lisle
Mandoline, op.58 n°1 / En sourdine, op.58 n°2, Paul Verlaine
Sérénade du Bourgeois gentilhomme, op. posth, Molière
Soir, op.83 n°2 / Accompagnement, op.85 n°3, Albert Samain
La fleur qui va sur l’eau, op.85 n°2 / Dans la forêt de septembre, op.85 Catulle Mendès
Le Don silencieux, op.92, Jean Dominique (pseudonyme de Marie Closset)
Chanson, op.94, Henri de Régnier
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, un seul individu survient et la vie bouillonne aux marges de l’entendement. Tout semblait calme dans cette campagne russe du XIXe siècle, maris, femmes, amants en routine réglée, quand un fougueux jeune homme vint perturber ce bel agencement : Alexeï, le précepteur venu de Moscou que Natalia Petrovna a engagé pour s’occuper du petit Kolia, va mettre le microcosme local à feu et à sang (chaud). Ancêtre du Théorème pasolinien tout comme inspiration du théâtre de Tchekhov, ce joyau de Tourgueniev, loué pour sa modernité et sa finesse psychologique, déplace aussi sur le plan des mœurs un geste déjà poussé par l’auteur dans sa critique du servage et des propriétaires telle qu’on la lit dans Mémoires d’un chasseur - et qui lui valut censure et emprisonnement. Car, par-delà les chassés-croisés amoureux, c’est l’ordre établi qui est aussi attaqué, et nul doute que Natalia, dans sa rivalité avec Vera, sa protégée orpheline, pour s’emparer du cœur du précepteur, exerce aussi une mainmise de classe.
Traduite par le dramaturge Michel Vinaver, cette pièce de groupe est mise en scène par Clément Hervieu-Léger. Le sociétaire de la Comédie-Française s’entoure pour ce spectacle de l’équipe de la Compagnie des Petits Champs, qu’il a cofondée en 2010. Avec en toile de fond un enjeu esthétique de taille : la représentation de la ruralité au théâtre - un défi à la portée de cette structure installée dans une étable de l’Eure et dont l’un des objectifs est de faire se rencontrer le théâtre et la campagne.
En tournée
Mardi 7 février 2023, 20h30, Théâtres en Dracénie, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création-Danse à Draguignan/ Jeudi 9, vendredi 10 février, 20h30, Scène Nationale d’Albi, 20h30 / Jeudi 16 février, 20h30, Espace Marcel Carne à St Michel sur Orge / Mardi 28 février, 20h30, Théâtre de Chartres / Vendredi 3 mars, 14h30 et Samedi 4 mars 20h30, Grand Théâtre de Calais / Mercredi 8 et Jeudi 9 mars, 20h, Théâtre de Caen / Mercredi 15 et Jeudi 16 mars, 20h30, Maison de la Culture d’Amiens / Mardi 21 mars, 20h, Forum de Flers / Jeudi 23 mars, 19h30 et Vendredi 24 mars, 20h30, La Coursive, Scène Nationale à La Rochelle / Mardi 28 mars, 20h, Théâtre de l’Olivier à Istres / Jeudi 30, Vendredi 31 mars, 20h, Théâtre National de Nice / Jeudi 6 avril, 20h, Théâtre de l’Arsenal au Val-de-Reuil / Mardi 25 avril, 20h, Scène Nationale du Sud Aquitain à Bayonne
Production déléguée : La Compagnie des Petits Champs
Coproduction : Théâtre des Célestins, Scène Nationale d’Albi, Théâtre de Caen, Théâtre de Chartres – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création, Maison de la Culture d’Amiens, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, et avec la participation artistique du Jeune théâtre national.
La Compagnie des Petits Champs est conventionnée par la DRAC Normandie, Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, le Département de l’Eure, l’Intercom de Bernay Terres de Normandie.
© L'Arche, 2018. Michel Vinaver est représenté par l'Arche - agence théâtrale. La pièce est disponible dans la nouvelle traduction de Michel Vinaver chez l'Arche Editeur. www.arche-editeur.com.
En même temps que joue Un mois à la campagne dans la grande salle de l’Athénée, Clément Hervieu-Léger met en scène Place de la République en salle Christian-Bérard. On y retrouve Juliette Léger et Daniel San Pedro, respectivement Véra Alexandrovna et Ignace Ilitch Chpiguelski dans la pièce de Tourgueniev.
A 18h, ils sont Elle et Lui, deux inconnus qui engagent la conversation Place de la République à Paris, « comme s’ils s’étaient donné rendez-vous sans le savoir ». Une pièce contemporaine écrite par Clément Hervieu-Léger, où se font écho deux solitudes et une réflexion commune sur l’amour et les absences qui nous définissent.
Production : La Compagnie des Petits Champs
La Compagnie des Petits Champs est conventionnée par la Drac Normandie – Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, le Département de l’Eure, l’Intercom de Bernay-Terre de Normandie.
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
La comédienne et chanteuse Dea Liane nous invite à la rencontre de la diva du Caire des années 40 : Asmahan. Plutôt que de s’intéresser au récit de sa vie, digne d’un biopic à l’américaine, ce spectacle nous plonge dans ses mystères irrésolus.
L’histoire d’Asmahan est d’abord celle d’une disparition, une vie que l’on ne peut raconter qu’en une suite d’imprécisions et d’approximations. La voix envoûtante de Dea Liane et les improvisations de Simon Sieger nous entraînent dans une enquête poétique et paranormale, à la recherche d’un fantôme et de son chant mélancolique, aujourd’hui encore objet d’un véritable culte.
Production : CDN Besançon Franche-Comté
Coproduction : Théâtre National de Strasbourg
Le spectacle s'inscrit dans la saison Jeune Création en partenariat avec Prémisses.
Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
L’une des plus poignantes et profondes histoires du répertoire dramatique depuis la mythologie grecque : Eurydice, piquée par un serpent, est propulsée aux enfers ; Orphée le poète charme les dieux pour la ramener à la vie, mais sur le chemin du retour il se retourne, ce qui était proscrit par les dieux… et Eurydice ne quittera pas ces enfers maudits. La survivance de l’amour se solde par un échec, la perte devient le destin des amants, ouvrant par la suite la voie, selon les différentes fins qu’en ont proposé les auteurs et compositeurs qui se sont emparés du mythe, au thème de la seconde chance.
Miroirs Étendus revisite l’opéra de Gluck dans sa version de 1774 avec une partition pour cinq interprètes et huit musiciens sonorisés, adaptée par Othman Louati, dans une mise en scène de Thomas Bouvet entre réel et irréel, dans un entre-deux propre aux enfers grecs.
Ainsi, cette adaptation se veut à la fois un hommage à la partition de Gluck et un regard sur les limbes qui teintent le deuil d’Orphée. Sur son chemin nimbé de reflets nocturnes, se confrontent la lumière du style classique et sa propre modernité.
Floriane Hasler chante le rôle d'Orphée les 10 et 11 février.
Claire Péron chante le rôle d'Orphée les 15, 16, 17 et 18 février.
Production : Miroirs Étendus
Coproduction : Opéra de Rouen Normandie, Théâtre Impérial de Compiègne, Opéra de Lille
Soutien : SPEDIDAM
Miroirs Étendus est soutenu par la Région Hauts-de-France, le Ministère de la Culture - DRAC Hauts-de-France, le Département de l’Oise et la Caisse des Dépôts, mécène principal.
La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
Ce garçon a pris de plus en plus de place dans les concerts de Thomas Fersen.
« Indécrottable ado, nonchalant et paresseux », comme le décrit le chanteur de la Chauve-Souris, il se glisse entre les chansons, distille au public des monologues en vers, « entre fable, conte, farce, poème » et transforme les tours de chant en spectacle. Qui donc ? Le double de Thomas Fersen, son frère, Dieu sur Terre comme il le surnomme, le personnage « qui déambule dans [s]es albums depuis trente ans ». Alors Fersen a pris le temps de se balader avec lui : « J'imaginais qu’il tenait son journal, à la fin des années 60 dans le quartier de Ménilmontant. C’est devenu un roman de 200 pages. »
Sur la scène de l’Athénée, le chanteur se fait aussi comédien et utilise ces textes intercalaires pour nourrir son spectacle, « un long monologue parlé et chanté, où des extraits du livre viennent donner un éclairage inédit aux chansons les plus connues », leur apportant un relief particulier au sein d’une histoire plus large. Benjamin Lazar, qui avec Jessica Dalle met en scène le spectacle autour de Fersen et de trois musiciens (Cécile Bourcier (violon), Maryll Abbas (accordéon) et Pierre Sangrã (guitare) en alternance avec Pavel Andaero), voit dans ce type d’interventions un écho « au razo du Moyen-Age », ces textes qui permettaient d’expliquer un poème, et considère Fersen « comme un troubadour venant raconter ses histoires ».
Pour ce qui n’est « ni un concert ni non plus un seul en scène », continue Lazar, il va falloir « trouver le bon ton ». Peut-être passera-t-il par la recherche d’images intérieures : « Benjamin développe une fantaisie dont je me sens proche, conclut Fersen. Il refuse tout ce qui contraint le jeu, rejette l’image figée, privilégie la performance. Il existe dans son travail une tentative de montrer l’invisible dans l’espace théâtral. »
En tournée en 2023
Vendredi 3 mars - La Rotonde - Thaon-les-Vosges / Jeudi 9 mars - Théâtre de Bourg-en-Bresse - Bourg-en-Bresse / Vendredi 10 mars - Théâtre de Bourg-en-Bresse - Bourg-en-Bresse / Samedi 11 mars - La Cigalière - Sérignan / Samedi 18 mars - Halle aux Grains - Brioude / Mardi 21 mars - Le Radiant - Caluire / Samedi 25 mars - L’Amérance - Cancale / Vendredi 31 mars - Le Viking - Yvetot / Samedi 1er avril - Piano’cktail - Bouguenais / Samedi 15 avril - Théâtre de l’Arche - Lannion-Trégor / Mardi 23 mai - Festival En mai chante ce qu'il te plaît - Sélestat
Place au Liedersänger !
Le ténor allemand Christoph Prégardien, longtemps associé au répertoire baroque qu’il a traversé avec les chefs les plus éminents, est aussi à l’aise avec les œuvres romantiques majeures comme Le Voyage d’hiver. Le pianiste britannique Julius Drake, accompagnateur émérite de lieder et orfèvre de la musique de chambre, l’accompagne dans ce parcours où Schubert, Liszt et Beethoven se répondent.
Programme du Lundi 27 février, 20h
Henri Duparc
Chanson triste
Soupir
Le Manoir de Rosemonde
L’invitation au voyage
Phidylé
Franz Schubert
Lieder d’après Goethe :
Drei Gesänge des Harfners
Wer sich der Einsamkeit ergibt D 478
Wer nie sein Brot mit Tränen aß D 479
An die Türen will ich schleichen D 480
Rastlose Liebe D 138
Wanderers Nachtlied 1 D 224
Erlkönig D 32
Pause
Lieder d’après Goethe :
Freudvoll und leidvoll (2. Fassung), Franz Liszt
Lynceus, der Türmer (“Zum Sehen geboren”), Carl Loewe
Wonne der Wehmut, Ludwig van Beethoven
Phänomen, Hugo Wolf
Neue Liebe, neues Leben, Ludwig van Beethoven
Blumengruß, Hugo Wolf
Ganymed, Hugo Wolf
Zur Rosenzeit, Edvard Grieg
Der du von dem Himmel bist (1. Fassung), Franz Liszt
Erlkönig, Carl Loewe
Wanderers Nachtlied 2 (“Über allen Gipfeln”), Franz Schubert
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Le plus célèbre et charismatique des barytons français s’aventure dans le répertoire de Brahms pour cette série de lieder inspirée d’une légende du Moyen Age. La Romance de la belle Magelone raconte les aventures du chevalier Pierre de Provence, lequel s’éprend à Naples de la fille du roi et fuit avec elle. Pour ne rien perdre des détails de cette fresque amoureuse, Stéphane Degout s’entoure de son accompagnateur fétiche, Alain Planès, de la mezzo Marielou Jacquard, mais aussi du comédien Roger Germser, lequel complète l’oeuvre de Brahms en lisant des extrait du roman de Ludwig Tieck, qui s’empara de cette légende au XIXe siècle et inspira le compositeur.
Programme :
Johannes Brahms
Maguelone Romanzen (La belle Maguelone), op 33
Ludwig Tieck
Poèmes des lieder, extraits du roman
Les amours de la belle Maguelone et de Pierre de Provence
Elisabeth Germser
Récit, d’après le manuscrit anonyme de Cobourg
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
« Le théâtre est un lieu où l’on peut faire parler les morts, où l’on peut redonner vie, l’espace d’un instant, à celles et ceux qui nous survivent par leurs textes, leurs œuvres, leurs pensées retentissantes ».
Dans un vieux bar jazzy, à l'heure de la fermeture, une actrice s'imagine écrire à Simone de Beauvoir. Elle aimerait concilier ses convictions et son quotidien. De cette lettre naîtra un échange riche, tendre et impertinent; un dialogue entre le récit d'apprentissage et la construction de soi.
La metteuse en scène et autrice Constance de Saint Remy se penche sur une des figures emblématiques du féminisme, Simone de Beauvoir, pour interroger son héritage et la condition féminine aujourd’hui.
Production déléguée : PREMISSES
Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien de la Corte Ospitale et le dispositif d’insertion de l’ÉCOLE DU NORD, soutenu par la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture.
Le Cercle des Partenaires soutient avec ses mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
Comme un chien dans un jeu de quille, ou plutôt comme un fonctionnaire sur un bateau. En allant inspecter le croiseur de guerre le Montesquieu, le Haut-Commissaire Puy Pradal, accompagné de sa fille Béatrice, 20 ans, ne se doute pas que le coup de roulis fortuit occasionné par sa présence va bouleverser les cœurs de tous les protagonistes. Sa fille se pique de deux marins, l’un jeune (Kermao), l’autre mûr (Gerville), et son père s’entiche au Caire d’une comédienne dont on soupçonne qu’elle entretient une liaison avec lui pour pouvoir entrer à la Comédie-Française. Par-delà la farce, ce sont les trois âges de l’amour que cette opérette célèbre, et l’on en sort en se demandant si le plus vigoureux n’est pas celui des seniors…
Dernière œuvre du compositeur André Messager - et pas la moins vivante -, sur un livret de son complice Albert Willemetz, ce Coups de roulis adapté d’un roman de Maurice Larrouy compta dans sa distribution à sa création, en 1928, un certain Raimu. Il est aujourd’hui repris par la compagnie des Frivolités Parisiennes, qu’on avait pu voir la saison dernière à l’Athénée avec Là-Haut ! de Maurice Yvain -une compagnie qui exhume et magnifie depuis dix ans le répertoire lyrique léger français. Pour cette production, la mise en scène, confiée à Sol Espeche, s’inspire des telenovelas, envisageant les trois actes de l’opérette en autant d’épisodes de soap opera.
Tandis que la direction musicale, confiée à la baguette montante Alexandra Cravero, fait résonner, à travers l’orchestre des Frivolités, les airs et harmonies, légers et ciselés, d’André Messager.
Production : Les Frivolités Parisiennes
Coproduction : Théâtre Impérial - Opéra de Compiègne / Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, de la région Hauts-de-France, de la Ville de Paris, de la SPEDIDAM, de l'ADAMI et du CNM.
La compagnie des Frivolités Parisiennes est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac ainsi qu’en résidence au Théâtre Impérial - Opéra de Compiègne.
La compagnie des Frivolités Parisiennes remercie Embryolisse pour sa généreuse dotation de produits.
La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
Un spectacle au croisement de tous les possibles. D’un côté, Gioacchino Rossini et sa Petite messe solennelle. De l’autre, le duo de metteurs en scène mais aussi comédiens Jos Houben et Emily Wilson, dont le travail verse dans le burlesque. Le mélange des deux mondes est-il une hérésie ? Au contraire, il se révèle complémentaire.
Rossini a 71 ans lorsqu’il compose pour la femme d’un ami, le comte Alexis Pillet-Will, cette messe de minces dimensions orchestrales. Le compositeur qui avait passé sa vie à enchaîner les succès d’opéra buffa, en retraite depuis des lustres, sort de sa tanière à Passy pour broder ce chef-d'œuvre de la musique sacrée, extraordinairement tissé de ses propres penchants à la légèreté. «Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée musique ? » écrira-t-il à Pillet-Will.
Jos Houben et Emily Wilson, eux, observent, découpent et cartographient le continent de la comédie au point d’élever la recherche de ses ressorts au rang de quête quasi spirituelle - à ce sujet, les conférences de Houben sur le rire sont un must fascinant d’intelligence et de drôlerie. Le duo d’instrumentistes, en recherche d’accidents, va donc disposer, autour des chanteurs dirigés par Gildas Pungier, un décor de marché aux puces où se croisent vendeurs et acheteurs, prétexte aux jeux d’objets les plus délirants.
À mille lieues de profaner l'œuvre, la mise en scène la déporte et la transcende, multipliant les fractures tout en célébrant cette messe (« le dernier péché mortel de ma vieillesse », selon Rossini) qui y apporte de l’harmonie. « Suivant l’invitation du compositeur, nous nous aventurons volontiers dans ce grand territoire du sacré tout en restant légers et surprenants avec un clin d’oeil à Tati et Charlot », explique le duo d’explorateurs comiques, à la tête d’un spectacle « un tout petit peu ridicule, comme la tour de Pise ».
Production : La co[opéra]tive, Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper - centre de création musicale / Le Bateau Feu, scène nationale Dunkerque / Les 2 Scènes, scène nationale de Besançon / Théâtre Impérial de Compiègne / Opéra de Rennes
Coproduction : Angers Nantes Opéra
Cette série de représentations bénéficie du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne.
Les décors et les costumes sont réalisés par les ateliers de l’Opéra de Rennes.
Le choeur de chambre Mélisme(s) est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil Départemental des Côtes d’Armor et la Ville de Rennes. Le choeur de chambre Mélisme(s) est en résidence à l’Opéra de Rennes.
La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
Formule trio - et non des moindres - autour du pianiste Alphonse Cemin, entouré de Bruno Delepelaire, violoncelliste solo au Philharmonique de Berlin, et de Petteri Iivonen, violoniste solo à l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Au programme de cette flambante association : Haydn, Dvořák et Ravel.
Programme
Joseph Haydn, Trio pour piano n° 39
Antonin Dvořák, Trio pour piano et cordes n°4
Maurice Ravel, Trio avec piano
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Le chapelier Prosper Aubertin, marié et père, rêve d’aventures pour échapper à sa routine bourgeoise. Il passe une petite annonce pour trouver une maîtresse. On imagine les quiproquos adultérins pointer déjà le bout de leur nez. Oui, mais le livret d’Ô mon bel inconnu est écrit par Sacha Guitry, et l’histoire prend un tour fantaisiste et brillant qui n’appartient qu’à lui. Avec un supplément de délire : parmi les réponses que reçoit Aubertin se trouvent deux lettres, écrites par sa femme et par sa fille. Sans oublier celle de sa bonne. Ainsi qu’un supplément de finesse : le vaudeville se déplace au pays basque et se teinte d’explorations psychologiques tendres-amères sur l’insatisfaction et l’attrait de l’inconnu.
La mise en scène de cette production imaginée par le Palazzetto Bru Zane, qui met chaque saison à l’honneur une œuvre du répertoire français (de la période romantique ou parmi ses héritiers), est assurée par Émeline Bayart, tantôt Becassine pour Denis Podalydès au cinéma, tantôt gouailleuse pour des récitals à l’Opéra-Comique, en un mot figure contemporaine vissée avec humeur et humour entre la Belle Époque et l’entre-deux guerres. Elle cherche dans l’élégance des années 30 et sous la doublure des chapeaux ce qui distingue un amour idéal d’un amour idéalisé et interprète le rôle de Félicie - la bonne - tenu lors de la création de cette comédie musicale, en 1933, par Arletty. Le chef Samuel Jean fait, lui, pétiller la musique de Reynaldo Hahn, aussi légère et attirante qu’un bel inconnu.
En tournée
Vendredi 16 décembre 2022 à 20h, Dimanche 18 à 15h, Mardi 20 à 20h
Opéra de Tours , dir. Marc Leroy-Calatayud, Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours
Coproduction : Bru Zane France / Opéra de Tours / Opéra Grand Avignon / Opéra de Rouen Normandie / Opéra de Massy
Production déléguée : Bru Zane France
Décors et accessoires réalisés par les ateliers de l’Opéra de Tours
Costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra Grand Avignon
Éditions musicales Salabert
La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
C'est un rendez-vous unique auquel nous invite le pianiste et directeur artistique de la saison des Lundis musicaux, Alphonse Cemin. Il accompagne en effet la comédienne et soprano Judith Chemla, ancienne pensionnaire de la Comédie-Française remarquée pour sa vocalité dans la Traviata de Benjmain Lazar et son Ave Maria dans Notre-Dame de Paris déserte... Sa théâtralité et sa voix légère s'épanouiront dans des mélodies de Schubert à Manuel de Falla, en passant par Kurt Weill.
Franz Schubert
Die Forelle (Christian Schubart)
Die Junge Nonne (Jacob Nikolaus Craigher de Jachelutta)
Du bist die Ruh (Friedrich Rückert)
Der Hirt auf dem Felsen (Wilhelm Müller)
Ellens Gesang I & II (Walter Scott)
Aufenthalt (Ludwig Rellstab)
Ständchen (Ludwig Rellstab)
Kurt Weill
Nana’s Lied (Bertolt Brecht)
Complainte de la Seine (Maurice Magre)
Retire ta main, je ne t’aime pas (Maurice Magre)
Youkali (Roger Fernay)
Manuel de Falla
Siete canciones populares españolas
1. El paño moruno
2. Seguidilla murciana
3. Asturiana
4. Jota
5. Nana
6. Canción
7. Polo
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Mesdames et messieurs, défile maintenant sous vos yeux la grande cohorte des talents de demain - voire d’aujourd’hui. Comme chaque année, l’Académie de l’Opéra de Paris fait valoir les progrès de ses artistes en résidence dans ses propres productions, lors de festivals hors les murs pour des opéras en version de concert ou des récitals, mais aussi dans d’autres lieux partenaires, dont l’Athénée, pour des œuvres mises en scène. La structure professionnalisante de la grande maison lyrique parisienne, qui forme chanteurs, musiciens, chefs de chant et metteurs en scène, y propose cette saison un détonnant Rossini, La Scala di Seta, farce en un acte oubliée aux marges du répertoire.
La “Scala di seta”, c’est “l’échelle de soie” qu’utilise Dorvil pour rendre visite à sa dulcinée, Giulia, sans que son tuteur, Dormont, ne le découvre. Ce dernier veut unir Giulia au riche Blansac et a déjà organisé ses fiançailles. Ce livret buffa de Giuseppe Maria Foppa signe la deuxième de ses trois collaborations vénitiennes, étalées de 1812 à 1813, avec le compositeur du Voyage à Reims, à jamais élégant dans la légèreté (en témoigne la brillante ouverture de cette Scala).
Dirigé par la New-Yorkaise Elizabeth Askren, l’opéra est mis en scène par Pascal Neyron qui s’est déjà frotté à l’univers rossinien dans un Barbier de Séville pour la Fabrique Opéra. Aux artistes en résidence à l’Académie désormais de transformer ce tremplin en une courte échelle vers les sommets du lyrisme.
Avec le soutien de
La Fondation ENGIE, mécène Fondateur de l’Académie
NATIXIS, mécène du Programme « Musiciens en résidence »
La Fondation SIGNATURE - Institut de France, mécène des artistes en résidence
Les Grands donateurs du Cercle de l’Académie
L’AROP
La FRONP
Le Cercle Carpeaux
Quel programme !
Création contemporaine x Steve Reich x Free running, une multiplication aboutissant à un total hors norme dans une salle à l’italienne comme celle de l’Athénée, peu habituée à ce genre de prouesses gymniques...
Pour ce spectacle, Street Art, Les Apaches ! - hommage au groupe d’artistes les Apaches, dont comptaient Ravel, De Falla ou encore le chef Inghelbrecht au début du XXe siècle - impose le rapprochement des genres.
Sous le haut patronage de Steve Reich, dont certaines pièces viennent panacher le programme, l’ensemble propose des œuvres de Régis Campo (2017), Pascal Zavaro (1997), Nicolas Canot (2023) ainsi qu’une création de Fabien Cali (commande des Apaches, 2023), brillant jeune compositeur, passé par le rock et le Conservatoire national de musique de Paris. De quoi remonter un premier parcours, musical et contemporain, du pionnier américain de Clapping Music à ses descendants français.
Autour d'un programme mêlant des oeuvres de Steve Reich à des compositions récentes de Fabien Cali, Régis Campo, Nicolas Canot et Pascal Zavaro, treize musiciens des Apaches ! dirigés par Julien Masmondet interagissent avec Simon Nogueira, connu pour ses performances sur les toits de Paris, et Andrea Catozzi, danseur et acrobate.
Programme
Coproduction : Nouvelle Société des Apaches, French Free Run Family, Établissement public du Musée d’Orsay et du Musée de l’Orangerie - Valéry Giscard d’Estaing
Accueil en résidence : Centre Culturel des Bords de Marne – Le Perreux.
Spectacle créé à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
Ce projet reçoit le soutien spécifique du Ministeère de la Culture & du Département du Val-de-Marne, de l’ADAMI, du CNM, de la Spedidam, de la SACEM et de la Maison de la Musique Contemporaine.
L'Ensemble Les Apaches est aidé à la structuration par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, et au conventionnement par le Conseil Départemental du Val de Marne. Il reçoit le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations - Mécène principal.
L’Ensemble Les Apaches est artiste en résidence de la Fondation Singer-Polignac (Paris) et partenaire de la classe de direction d’orchestre de l’École Normale de Musique de Paris - Alfred Cortot.
Que signifie "maison" pour vous ? Qu'est-ce qu'un "foyer", une "patrie" ?
Est-ce un lieu physique, un état d'esprit, une identité culturelle, une émotion ?
A travers leur programme HOME(land), la mezzo-soprano anglo-singapourienne Fleur Barron et le pianiste britannique Julius Drake explorent cette question sous différentes perspectives : enfance, nostalgie et sentiment d'appartenance.
/ Changement de programme /
HOMELAND
Huang Ruo (1977-), Fisherman’s sonnet
Johannes Brahms, Heimweh I: Wie traulich war das Fleckchen
Chen Yi (1953-),Know You How Many Petals Falling
Johannes Brahms, Heimweh II: O Wüsst ich doch den Weg zurück
Chen Yi, Monologue
Chanson traditonnelle chinoise, Rêverie du Nord-est
Modeste Moussorgski, Enfantines
* Entracte *
Teodoro Varcárcel, Tungu Tungu
Olivier Messiaen, Doundou Tchil d'après Harawi
Charles Ives, My Native Land
Zubaida Azezi (1990-)/Edo Frenkel (1988-), Ananurhan
Alban Berg, op.2
Toru Takemitsu, Will tomorrow, I wonder, be cloudy or clear?
Charles Trenet, Si vous aimiez
Toru Takemitsu, Yesterday’s Spot
Cole Porter, Night and Day
Toru Takemitsu, La Neige
Charles Trenet, Boum!
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Pour la deuxième année consécutive, Les Apaches ! s’associent au Théâtre de l’Athénée pour mener un programme de création participative avec la classe de première vente et commerce du Lycée Edgar Quinet, la classe de seconde mode du lycée professionnel Octave Feuillet et les élèves de percussions du Conservatoire du 5ème, 6ème et 13ème autour d’une nouvelle thématique en lien avec le spectacle Street Art présenté en mai par l’Ensemble.
Questionner la ville, explorer son rythme et son mouvement, en proposant un parcours musical et corporel à partir d’œuvres de Philip Glass, Steve Reich et de créations originales de Gabriel Phillipot et de Nicolas Canot composées pour le projet, telle est la nouvelle aventure que partageront les artistes en herbe avec les Apaches sur la scène de l’Athénée !
Trois classes de lycéens et une classe de conservatoire, aux profils et aux parcours variés, travaillent autour des disciplines artistiques et des thématiques du Street Art pour créer leur propre spectacle intitulé « Façade(s) ». Encadrés par quatre artistes intervenants - un free runner, une percussionniste, un chef d'orchestre et un sound designer - ils découvrent différentes pratiques artistiques, sont impliqués dans l'écriture des œuvres, pour en devenir les interprètes, entourés d'un orchestre professionnel. Tout au long de l’année, ils auront échangé avec des artistes d’horizons variés, appris à s’écouter, découvert le monde du spectacle vivant, participé à toutes les étapes du processus de création d’un projet artistique pour enfin réaliser leur spectacle qui se veut, avant tout, être pour eux une porte d’entrée inoubliable vers le monde de la culture.
Écouter, imaginer, créer et interpréter, c’est à eux de jouer maintenant pour faire dialoguer les pratiques de ce projet pluridisciplinaire en expérimentant pleinement la pratique de la musique, du free running et du field recording et vivre aux côtés d’artistes confirmés une aventure artistique et humaine exceptionnelle.
La Fondation BNP Paribas, le Cercle des Partenaires et la Fondation des amis des Théâtres des Bouffes du Nord et de l’Athénée – Académie des beaux-arts soutiennent le projet Façades.
Cher public,
Lundi 5 juin, Dame Sarah Connoly est remplacée par la mezzo-soprano Julie Boulianne, toujours accompagnée au piano par Malcolm Martineau.
Au Programme :
Richard Strauss
Drei Liebeslieder
Gustav Mahler
Lieder eines Fahrenden Gesellen
• Wenn mein Schatz Hochzeit macht
• Ging heut’ morgen über’s Feld
• Ich hab’ ein glühend Messer
• Die zwei blauen Augen von meinem Schatz
Maurice Ravel
Deux mélodies hébraïques, d’après des chants traditionnels hébraïques
Hector Berlioz
Les Nuits d’été, sur des poèmes de Théophile Gautier
Francis Poulenc
Quatre Poèmes de Guillaume Apollinaire
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Après l’excellent Tempo en 2021, Dom La Nena est de retour avec un quatrième album solo intitulé Leon, d’après le doux surnom de son violoncelle. Un écrin instrumental, intime, hanté et transcendantal. Une déclaration d’amour à son complice de toujours, un retour aux sources d’une grande sensibilité.
Venez découvrir sur scène ce magnifique et magique nouvel album « LEON ».
Prix du billet :
Catégorie 3 : 17€
Catégorie 2 : 24€
Catégorie 1 : 28€
Plus qu’un album, Mayrig est une invitation au voyage à travers le temps et les régions d'Arménie. Qu’elles expriment l'amour, la famille, la nostalgie du pays ou l'exil, les œuvres de Komitas et de Garbis Aprikian placent la musique arménienne quelque part entre l’Orient et l’Occident ; orientale dans l’âme et occidentale dans l’écriture. Véritables passeurs de la tradition orale, ils ont inscrit la musique arménienne dans le répertoire classique.
Le programme de Mayrig (petite maman en arménien) évoque aussi bien la douceur d’une mère à travers les berceuses et les chants d'amour que le déchirement d'un peuple dont la terre est souvent racontée, parfois rêvée, toujours réelle.
Production : Amiga / Musiques d'un siècle
Une saison pour investir une scène mythique parisienne, pour jouer la comédie, pour chanter, écrire, découvrir, écouter, voilà ce que le théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet en association avec Les Frivolités Parisiennes, propose à deux classes de 3ème du collège Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec et du collège Colette Besson, Paris 20ème. Metteur en scène, comédiens, instrumentistes, chanteurs, autant de rencontres qui animeront la saison des collégiens dans le but de construire ensemble un spectacle qui présente le travail d’une année.
Cette saison, nous travaillons autour d’un polar musical : NINA.
À l’Alcazar, un ancien théâtre devenu salle de réception, un groupe de jeunes collégiens fêtent leur fin d’année, avant qu’une étrange disparition révèle les failles de leurs amitiés et de leurs amours. Oscar Brocard, propriétaire, se transforme en détective le temps d’une soirée, se lance à la recherche des coupables, et espère sauver son établissement.
Comment à l’heure du réseau social, l’hystérie collective peut gagner un groupe entier sans que rien ne se soit réellement passé ? NINA nous parle d’une résilience subie, celle d’une fille disparue sans laisser de trace parce que sa batterie de téléphone ne suit plus. Autour des codes du polar, nous nous amusons à créer une aventure ludique et musicale sur l’absence et le retour, sur la culpabilité et l’innocence.
La Fondation BNP Paribas, la Fondation La Ferthé, le Cercle des Partenaires et la Fondation des amis des Théâtres des Bouffes du Nord et de l’Athénée – Académie des beaux-arts soutiennent le projet Nina.